Celles et ceux qui suivent le Sanglier dans ses aventures littéraires sont au courant depuis longtemps, et celles et ceux qui tombent à l’improviste sur la Bauge littéraire, en suivant un lien proposé par un réseau numérique ou un moteur de recherche, ne peuvent pas s’empêcher de le remarquer aussitôt : l’en-tête proposant des variations sur le motif de la Belle Liseuse. Ce motif, mis à l’honneur par les peintres à travers les siècles, s’est pratiquement imposé quand, après un lancement à la façon d’un ballon d’essai, j’ai cherché à consolider le site et à lui donner un look, une image de marque, si vous voulez. Et quoi de mieux pour un site qui décline l’érotisme sous toutes ses facettes qu’une belle femme nue en train de feuilleter un livre ou de manipuler l’écran d’une liseuse ?
- Aurélie Guarino
- Mar Rodriguez
- Nhi To Phung
- E.T. Raven
- Antonin Gallo
- Petite Bohème
- Rita Renoir
- Joe Peck
- Mar Rodriguez
- Kurt Fleischer
- Sarah con hache
- Josep Giró
- Josep Giró – une illustration pour célébrer l’été
- Boldlyfashion – un détail peu exploité du BDSM
- Cheunchin – Les charmes de la Skater-Chic
- Cheunchin bis – Un Noël sous le sapin
- Brandoch-Daha, Rachel Bloom
- Josep Giró, Summertime 2018
- Éric Malterre, Chatte(s)
- Josep Giró, Lascivité
- Josep Giró, L’Europe, ma passion
- Julia Sinope, Little Lorna
- Jo Koss, Inspirations
- Val Jr.
- Arem Befanti
- DLo 168
- Cluedog
- Fabrizio Pasini
- Iks
- Lauralitious
- Thefabian
- Arem Befanti
- Adán Vazquez
- Hackman
- jgred5
- Tael Arte
- Brandoch-Daha
- Josep Giró, Seule à la plage
Aurélie Guarino
Une fois retenue l’idée de donner à la Bauge un thème visuel, je me suis vite rendu compte de ce qu’il fallait abandonner les réalisations existantes et se tourner vers les artistes modernes pour trouver chaussure à mon pied. C’est alors, en 2013, que j’ai commencé à écumer la toile afin de dégoter un/e artiste au style qui me convienne et que j’ai finalement croisé Aurélie Guarino, une jeune dessinatrice qui a ensuite réalisé la première illustration, en octobre 2013 :

Mar Rodriguez
Le dessin d’Aurélie est resté pendant presque deux ans le seul en-tête officiel de la Bauge littéraire. Puis, à force de regarder défiler des dessins alléchants dans la Timeline des réseaux numériques, l’idée de diversifier la Bauge s’est peu à peu imposée. C’est en me baladant sur Google et les sites indiqués à travers les réseaux que j’ai découvert Fiverr, une sorte de marché virtuel où les services les plus divers sont proposés à des prix abordables, entre autres des illustrations. Mar Ballesteros Rodriguez, jeune Madrilène, fut une des premières artistes à répondre à mes messages, et elle est devenue, deux ans presque jour pour jour après Aurélie, la deuxième illustratrice à marquer de sa griffe la Bauge littéraire :

Nhi To Phung
Une fois accro à Fiverr et fasciné par la diversité de ce qu’on peut y trouver, la prochaine commande fut l’affaire de quelques jours. Cette fois-ci, je suis tombé sur une illustratrice vietnamienne, Nhi To Phung, à laquelle j’ai donné comme seule contrainte d’inclure une épée dans son illustration. Il me semble qu’il ne faut pas vraiment expliquer aux aficionados du Sanglier la valeur phallique de cette arme ? Son dessin est librement inspiré du style manga et les yeux démesurés de la fille continuent à me hanter – au même point que ses seins qui laissent deviner une fraîcheur sans pareille.

E.T. Raven
C’est vers la même époque que j’ai découvert l’œuvre graphique d’E.T. Raven, un couple d’auteurs et dessinateurs qui venait de publier leur première BD, Amabilia, repris et édité depuis par Dynamite, la « marque cul » de La Musardine. Éloise et Thomas ont tellement apprécié les mots que j’ai su trouver pour célébrer la beauté d’Amabilia qu’ils ont décidé de m’offrir une illustration pour ma petite galerie d’en-têtes :

Antonin Gallo
Un peu plus tard, j’ai rencontré Antonin Gallo aka Monsieur To, un artiste découvert à travers les photos postées par E.T. Raven qui n’hésitent pas à ouvrir leur timeline aux artistes qu’ils apprécient. Voir ses dessins et le contacter ne furent qu’un, et c’est à Antonin que revient l’honneur d’avoir contribué à la Bauge le premier dessin tout en couleur. Ce qui est quelque peu ironique vu que, conscient d’une certaine homogénéité des illustrations présentes, ce qui ne rend pas justice à la beauté de la diversité humaine, je lui avais demandé de dessiner une femme noire. Ce dont il s’est acquitté avec une maîtrise que j’admire chaque fois que le hasard conduit WordPress à afficher l’en-tête d’Antonin au dessus d’un de mes articles.

Petite Bohème
Quelques mois plus tard – je viens d’ailleurs de me rendre compte que l’envie d’enrichir la décoration de ma Bauge me vient souvent vers le début de l’automne, au mois d’octobre, comme si je voulais pallier au manque de couleurs qui se dessine à l’horizon des mois d’hiver – mon attention a été retenue par les dessins d’une jeune femme – Petite Bohème – des dessins partagés – encore – par E.T. Raven. Ce qui s’explique sans doute, dans le cas de Petite Bohème, par une certaine similarité dans leurs approches artistiques respectives. Un détail que j’apprécie énormément dans les travaux de Pauline aka Petite Bohème, c’est la touche de rouge vif qui fait briller le dessin entier et, loin de détourner les yeux des silhouettes de ses personnages, accentue la pointe de désir que Pauline sait y mettre.

Rita Renoir
La prochaine artiste, croisée peu après et toujours grâce à Éloïse et Thomas, c’est Rita Renoir. Son pseudonyme laisse facilement deviner le caractère érotique de son art, et elle fut la première à oser un peu d’indécence en présentant sa liseuse les cuisses grandes ouvertes, avec un livre qui prend la place du vagin. J’ai beaucoup apprécié cette idée et sa réalisation toute en retenue malgré le caractère aussi explicite du dessin.

Joe Peck
Le dernier artiste en date, Joe Peck, me fut révélé par un ami et confrère de longue date, Nicolas Cartelet, l’homme qui débusque, à longueur de journée, les artistes de l’indécence pour les dévoiler sur le compte Twitter de Dynamite, BD-adultes. Un compte que je conseille à tout amateur d’art érotique de suivre avec une attention particulière ! Joe est le premier artiste américain à contribuer à la Bauge et je me suis laissé inspirer par le caractère ouvertement pornographique et décomplexé de certains de ses dessins visibles sur sa page chez DeviantArt. C’est pour cela que je lui ai demandé de laisser libre cours à son inspiration et de sauter les obstacles de la pruderie :

Si vous aimez les en-têtes de la Bauge littéraire et si jamais vous aviez besoin d’illustrations pour un quelconque projet – littéraire ou autre – je ne peux que vous conseiller un ou une de ces artistes. Leurs dessins respirent tous un érotisme décomplexé, érotisme qui se décline, explicite ou plutôt retenu, selon vos exigences.
Mise à jour
On aurait pu s’en douter, le Sanglier, une fois lancé dans sa course, ne s’arrête pas et comme la faim vient en mangeant, c’est en croisant tous ces merveilleux artistes sur la Toile que l’envie de travailler avec eux, de leur commander d’autres illustrations pour décorer ma demeure, ne cesse d’augmenter. C’est ainsi que d’autres noms viennent s’ajouter à celles et à ceux qui déjà ont contribué à embellir la Bauge littéraire.
Mar Rodriguez
La première commande a été inspirée par la rédaction de l’article que vous êtes en train de lire, et plus précisément par le défilé des modèles. Que de chemin parcouru entre les débuts assez sages de ce que j’avais demandé à Aurélie Guarino ou à Mar Rodriguez et l’audace qui m’a fait demander à Joe Peck de me dessiner un modèle en train de se faire plaisir. Et si je demandais à d’autres d’imaginer les effets de la lecture sur leurs modèles ? Parce que, après tout, un site qui affectionne de parler de littérature érotique ne peut pas se permettre de passer à côté des effets de cette même lecture. Et comme mes modèles se présentent depuis toujours dans le plus simple des appareils, rien ne les empêche de revivre à leur propre compte les aventures dont elles venaient d’êtres les témoins privilégiés. Et quoi de plus naturel que de céder au désir mis en ébullition par des parties de jambes en l’air et de s’offrir quelques instants de plaisir solitaire ? L’idée une fois formulée de demander aux artistes d’imaginer les effets de la lecture érotique, c’est avec Mar Rodriguez que je me suis lancé dans ce nouveau round. Et voici la petite merveille qu’elle a imaginée :

Kurt Fleischer
Je vais adresser cette proposition à d’autres encore, et j’ai hâte de savoir de quelle façon ils imagineront la suite à donner aux aventures à peine entamées. Mais cela ne m’empêche pas de garder les yeux grands ouverts afin de faire des découvertes, et je peux toujours faire confiance aux community managers de chez BD-Adultes pour me mettre entre les pattes une de ces beautés qu’on ne peut tout simplement pas ignorer. C’est ce qui s’est produit il y a quelques semaines quand je suis tombé sur un tweet mentionnant un artiste américain, Kurt Fleischer. Très satisfait de ma collaboration avec Joe Peck, je me suis dit que c’était le moyen pour confirmer la vocation universelle de la Bauge littéraire. J’ai donc pris contact avec Kurt et voici ce qu’il a imaginé pour décorer la demeure de votre serviteur :

SaraH con Hache
Décidément, la péninsule ibérique abrite bien des trésors. Et je ne parle pas ici de ses œuvres d’art, de ses villes, de ses coutumes, de ses paysages et de ses plages régulièrement investies par les touristes. Non, je parle plutôt de ses jeunes artistes effervescents qui brûlent du désir de se faire connaître et de montrer ce dont ils sont capables. C’est ainsi que, quelques semaines à peine après avoir présenté une nouvelle illustration de Mar Rodriguez, j’ai accueilli une de ses compatriotes, la jeune Sevillana SaraH con Hache – SaraH avec un ache – une adepte du style pin-up qui vient diversifier davantage encore le fond d’en-têtes dont le Sanglier aime décorer sa demeure.

Josep Giró
Et hop, on remet ça, en sautant d’un bout de la péninsule (Séville) à l’autre (Barcelone). Et c’est encore une fois grâce à Deviant Art que j’ai croisé cet illustrateur et dessinateur qui affirme haut et fort qu’il adore ce qu’il fait. J’ai rarement eu affaire à une personne qui tellement respire la joie et la passion pour son métier, joie et passion qu’il fait ensuite entrer dans ses dessins. Ce qui rend ceux-ci tout simplement irrésistibles. Relisez un peu l’article que je lui ai consacré pour voir d’autres exemples de son art. C’est époustouflant !

Josep Giró – une illustration pour célébrer l’été
J’ai décidé de célébrer le cinquième anniversaire de mes Lectures estivales en offrant – à moi et à mes lecteurs – un en-tête pour célébrer les joies de l’été. La collaboration avec Josep Giró m’ayant laissé des souvenirs très favorables, je me suis tourné vers cet illustrateur de Barcelone pour lui confier cette tâche aussi délicate que sensuelle. Voyez par vous-même avec quelle verve Josep s’en est acquitté :

Boldlyfashion – un détail peu exploité du BDSM
Artiste croisé sur Deviant Art, Boldlyfashion m’a séduit par le sujet mis en avant dans ses dessins – et ses quelques rares textes : La tonte. Celle-ci fait partie de l’univers BDSM, bien plus grand que ce que laissent imaginer les bataillons de soumises et de maîtres avec leur attirail typique de masques, fouets et autres ustensiles d’une joie toute en douleur.

Cheunchin – Les charmes de la Skater-Chic
Cheunchin est un vrai pro du dessin et de la commission. Prise de contact, discussion du sujet à exécuter, paiement, livraison – peu importe l’étape du travail, ça roule ! Croisé sur Deviant Art (évidemment !), j’ai profité de ce que cet artiste originaire de Bangkok propose régulièrement des commissions à des tarifs qui, vu sa ponctualité et la qualité de l’exécution, défient toute concurrence. Cette fois-ci, je me suis laissé tenter par la légende qui entoure les skater-chics de la côte californienne, et Cheunchin en a profité pour montrer une de ses créatures superbes en plein soleil, étalée sur sa serviette après l’effort. L’été se prolonge :-)

Cheunchin bis – Un Noël sous le sapin
Les en-têtes de la Bauge littéraire illustrent l’intention du site, à savoir de parler de l’érotisme en littérature, le tout sur un mode plutôt enjoué, sans trop se prendre la tête, mais sans fausse modestie, non plus. Depuis, l’idée m’est venue de donner un petit flair saisonnal à ces illustrations, et de les faire changer au gré des saisons et des évènements. C’est ainsi que la Bauge s’est mise aux couleurs de l’été pour accompagner les Lectures estivales en affichant deux beautés de plages contribuées par Josep Giró (cf. supra). Une fois partie dans cette direction, et Noël étant la prochaine étape logique d’une telle démarche, voici venu le temps de présenter à mes chers lecteurs une de mes belles liseuses en mode Fêtes de fin d’année. Et pour mieux pimenter l’ambiance festive, j’ai demandé à Cheunchin, artiste d’une nudité décomplexée, de présenter la jeune beauté dans toute la splendeur d’un corps dépourvu de pilosité, invitant les regards à la promenade.

Brandoch-Daha, Rachel Bloom
Depuis toujours (ben, ok, disons depuis que j’ai pris la peine de songer à une image de marque pour mon site…), la Bauge littéraire réserve ses en-têtes à un sujet bien particulier, à savoir une variation sur celui de la Belle Liseuse, telle que Félix Vallotton l’a immortalisée dans cette peinture de 1924, La Lecture abandonnée. Très récemment, j’ai pourtant cédé à un caprice bien personnel, à j’ai ouvert cet espace convoité à un portrait de Rachel Bloom, déesse de la sensualité que j’ai découverte il y a quelques mois, d’abord à travers une chanson d’anniversaire pour Ray Bradbury et ensuite son feuilleton Crazy Ex-Girlfriend. Le dessin, exécuté par Brandoch-Daha, dessinateur génialissime, est le résultat d’un appel à illustrations, lancé sur un de mes sites préférés, à savoir Deviant Art. Et pour une fois, le modèle, Rachel Bloom donc, n’est pas en train de lire, encore que son geste rappelle celui d’une personne qui tiendrait un livre (pourvu que celle-ci soit drôlement atteinte de presbytie, mais bon). J’avoue, cela ne colle pas tout à fait avec l’image de marque de la Bauge, mais comment – permettez-moi de me répéter – comment résister à une déesse telle que Rachel ? Si vous ne la connaissez pas, je vous invite à suivre les liens que vous trouverez dans mes articles ou de lancer votre moteur de recherche préféré. Quant à l’illustration elle-même, vous trouverez mon ressenti dans l’article consacré à son auteur, Brandoch-Daha, un artiste que je vous recommande très, très chaleureusement !

Josep Giró, Summertime 2018
Il y a des passions qui te rongent, qui te travaillent les entrailles, qui ont le pouvoir de t’enlever du milieu de tes activités, du cercle de tes amis, qui te font fermer les yeux pour t’emmener vers les horizons de tes rêves. Pour votre serviteur, c’est la passion de l’été, la vision d’une plage écrasée par le soleil, avec quelques parasols plantés çà et là, et où les regards hésitent entre le spectacle incessant des vagues caressant le sable, l’horizon brumeux où le bleu du ciel se fond dans celui de l’océan, et les courbes d’une plantureuse beauté largement dénudée ayant élu domicile à quelques mètres de ta serviette.
Et parfois, on a le bonheur de tomber sur une personne capable de s’inspirer de cette passion au point de pouvoir la couler dans une composition de couleurs tellement puissante que le regard, incapable de se soustraire aux charmes d’une sirène d’autant plus envoûtante qu’elle est privée de son chant, ne peut s’en arracher, au point de plonger et de sombrer dans les vagues. Josep Giró, dessinateur catalan que la Bauge littéraire a déjà pu accueillir à plusieurs reprises, fait décidément partie de ces happy few, et les lecteurs de la Bauge sont bien placés pour le savoir après avoir vu ses contributions illustrer la saison 2017 des Lectures estivales. Pour la saison 2018, Josep a proposé une nouvelle perspective afin de mieux encore inviter à la contemplation et à la baignade – après tout, comment prétendre croiser une sirène sans vouloir la rejoindre dans son élément ? Avant de céder à la tentation, je vous invite pourtant – même si je comprends qu’il est difficile de détourner les yeux de l’insouciante beauté – à contempler le spectacle des rayons sur l’eau qui la font miroiter de toute la joie de vivre d’un été à la plage.

Éric Malterre, Chatte(s)
J’adore les artistes qui, avant de se lancer dans un projet, passent par le site afin de mieux comprendre ce que je cherche, afin de mieux s’intégrer dans l’environnement que j’ai créé pour accueillir les textes et les lecteurs. Éric Malterre, récemment croisé sur Deviant Art, en fait décidément partie, la preuve voici par l’en-tête qu’il vient de m’envoyer et qui s’affichera très bientôt dans la Bauge littéraire. Éric, non content de s’en tenir au sujet imposé à tous les contributeurs – la Belle Liseuse – a pris le temps de se familiariser avec le site et les préférences de son hôte et a fini par concocter un dessin qui non seulement rend honneur à une de mes passions – la mer et les vacances – mais qui, en dotant la protagoniste de quelques attributs félins, fait un joli clin d’œil à un de mes romans.
Autre particularité à mentionner : Contrairement à tous les autres contributeurs, le dessin n’est pas une création originale numérique. Celui, après avoir exécuté au crayon, a été scanné, et l’artiste a tiré de cet ensemble (plus vaste) l’en-tête qui accompagne ce texte. Afin de pallier aux effets de distorsions, Éric a dû changer la composition, en élargissant les murs à droite et à gauche du modèle. Personnellement, je trouve l’effet assez saisissant, surtout à travers le contraste entre la peau satinée de la femme et la structure rugueuse du crépi. Pour voir le dessin original, rendez-vous dans l’article consacré à Éric Malterre.

Josep Giró, La Belle lascive
Il y a quelques jours, vers la fin du mois d’octobre 2018, j’ai eu la bonne surprise de voir arriver dans ma boîte mail un condensé de lascivité auquel, même à l’état d’esquisse, il m’était impossible de me soustraire. C’est Josep Giró qui, dans un élan de créativité voluptueuse, a su capter la grâce féline de cette femme mise dans un drôle d’état par une lecture qu’on devine sensuelle à souhait. Et comme c’est la saison du repli sur soi qui s’annonce, celle du retrait dans un salon réchauffé par un chauffage lancé à pleine allure ou un feu de cheminée abondamment nourri, je me suis dot que c’était sans aucun doute la meilleure façon d’accueillir les frimas de novembre annonciateurs des nuits longues et remplies de volupté de l’hiver.

Les yeux rivés sur les courbes de la belle qui n’en finissent pas de monter et de descendre dans leur élan vers le plaisir, j’ai aussitôt accepté la proposition de Josep de terminer le travail en mettant notamment les couleurs.
Et voici le dessin terminé dont le rouge carmin évoque effectivement, sans que l’on ait échangé la moindre idée là-dessus, les reflets d’un beau feu de bois sur la peau satinée de la femme plantureuse emporté par les fantasmes titillés par la lecture et en train de se concrétiser dans ses rêvasseries.

Josep Giró, L’Europe, ma passion
Josep est à coup sûr un des artistes les plus en phase avec mes idées, et ce malgré le fait qu’on ne parle pas du tout la même langue et que j’ai parfois des difficultés à saisir jusqu’à la dernière nuance le langage des artistes relatif à leur métier. Mais comme le courant passe entre nous deux, Josep a toujours su exprimer de façon visuelle ce que je lui ai proposé dans un vocabulaire pas toujours parfaitement à la hauteur. Josep était donc celui qui s’imposait quand il s’agissait de choisir quelqu’un pour exprimer mon attachement à l’Europe dans sa dimension non seulement culturelle, mais aussi et surtout politique et fédératrice. Et voici le résultat où la sensualité et la politique font enfin bon ménage.

Julia Sinope, Little Lorna
S’il fallait résumer cette artiste sous un seul sobriquet, le mot pornographique s’imposerait. J’ai rarement vu des dessins tellement libres de toute inhibition, tellement empreints d’une sensualité crue voire éhontée. Ne vous laissez pas abuser par l’ambiance satinée et bon enfant de l’en-tête que Julia m’a offert après avoir lu les articles consacrés à son art. Sa Little Lorna est une véritable star du X en dessin, et ses aventures la font plonger dans tous les excès et toutes les perversions. Dont l’inceste n’est sans doute pas la pire.

Jo Koss, Inspirations
Jo Koss, un artiste à l’indécence exemplaire qui sait capter les instants et les ambiances les plus intimes qui – délicieux oxymore – s’exposent avec une joie d’autant plus grande qu’ils enjambent toutes les barrières et se foutent de toutes les inhibitions. Un art libérateur incitant à l’ouverture totale et à l’exposition de tous les instants.

Val Jr., Sweet Dreams
texte

Arem Befanti, Clarissa Smoking
Qu’est-ce qu’il y a de plus érotique qu’une femme qui fume ? Que ce soit sur la terrasse d’un café, dans le salon en train de papoter avec des copines ou encore après une partie de jambes en l’air pour reprendre ses sens avant un nouvel envol. Voici le petit chef d’œuvre d’Arem Befanti qui semble, d’après les dessins où il n’hésite pas à mettre en avant ce vice si peu innocent, partager cette passion de votre serviteur…

DLo 168, L’été en lisant
Texte

Cluedog
Texte

Fabrizio Pasini, À la plage
Texte

Iks, À la plage
Texte

Lauralitious, Les plaisirs de la Lecture
Une artiste croisée sur Instagram. Je n’ai pas pu résister à ses charmes, comme vous pouvez le constater. Vous la retrouverez dans la Bauge où je parle d’un des caractères saillants de ces personnages, à savoir leurs yeux démesurément grands : Lauralitious – ou pourquoi de si grands yeux.

Thefabian, Lecture absorbante
Est-ce que la lecture peut être trop absorbante ? Voici un élément de réponse apporté par l’artiste mexicain Thefabian. Vous savez sans doute que l’humour est un ingrédient dont j’apprécie tout particulièrement la présence dans les textes érotiques, je ne dois donc pas vous préciser à quel point je fus ravi de constater le côté franchement hilarant du dessin exécuté par Thefabian. Rien que le regard de la mouette qui découvre l’entrejambe dénudé de la demoiselle, ça vaut de l’or ! Rendez-vous sur Instagram pour découvrir cet artiste exceptionnel !

Arem Befanti, Bliss
Voici une des créatures sublimes sorties de la boîte à outils d’Arem Befanti, contributeur régulier de la Bauge littéraire. Étendue sur sa serviette de plage, les yeux fermés pour mieux se laisser bercer par les rythmes sonores des vagues, les cuisses ouvertes pour mieux profiter des caresses du vent en chaleur, la beauté à la crinière blonde s’enfonce de plus en plus loin dans les profondeurs du plaisir. Je ne sais pas si, le regard sans doute capturé par les attributs proéminents de ce corps de rêve, vous vous êtes rendu compte de la hardiesse vestimentaire de notre belle de plage ? Porter un harnais tout droit sorti des donjons BDSM à la plage, ce n’est quand même pas donné à tout le monde. Chapeau !

Adán Vazquez, Cocktails entre deux culs
Si c’est bien sur DeviantArt que j’ai rencontré la plus grande partie des artistes commissionnés pour parer la Bauge de leurs dessins, ce site est loin d’être le seul que je hante à la recherche de la beauté. Et Adán Vazquez, un artiste mexicain, est l’exemple parfait pour illustrer non seulement mon site, mais aussi la persévérance dont il faut parfois faire preuve pour arriver à ses buts. En l’occurrence, j’ai croisé Adán sur Artstation il y a des années, mais mes courriers n’ont jamais suscité de réponse. Jusqu’au jour où j’ai vu apparaître – en tout début du mois de janvier 2021 – la notice qu’il acceptait enfin des commissions. En prendre connaissance et le contacter ne furent qu’un, et voici le beau résultat d’un si bel effort de la part de votre serviteur. Et je dois dire qu’Adán a parfaitement saisi l’ambiance dans laquelle j’adore me laisser plonger dans mes rêveries les plus douces. À vous donc de fermer les yeux afin de vous laisser transporter sous le soleil du Mexique avec à portée de main un verre de cocktails et les fesses de ces jolies lectrices.

Hackman, Redhat in bondage
Contrairement à mes habitudes, je n’ai pas été très actif sur la Bauge cet été. Au point de délaisser mes Lectures estivales que je n’ai pas eu le courage de poursuivre envers et contre toute la bêtise que j’ai vu s’emparer de mes contemporains au fur et à mesure des progrès d’un virus qu’on leur a présenté comme le revenant – en pire – de la Peste noire. Au point où le troupeau, tombé à genou devant ses soi-disant sauveurs pour demander qu’on l’enferme derrière des barreaux bien étanches, traitait de tous les noms celui qui entendait garder le contrôle de sa vie en sauvegardant sa liberté, même et surtout dans la tourmente. Au lieu d’écrire, j’ai passé mon temps à me lancer dans des expéditions artistiques sur mes sites favoris tels que DeviantArt ou Artstation, des sites où j’ai déjà pu recruter des artistes pour décorer ma demeure. Et cette fois-ci, je suis tombé sous le charme de Hackman23 dont je vous présente ici sa contribution. Son style s’inspire des cartoons, et il ne se prive pas de mettre une bonne grosse dose d’humour dans ses dessins que je vous invite à découvrir sur sa page DA.

jgred5, Lecture naturiste
Après une petite excursion dans les terrains du BDSM, voici le Sanglier sagement de retour dans sa chasse gardée estivale où brille le soleil et où le sable accueille les corps dénudés. Comme d’habitude, j’ai rencontré jgred5 sur Deviant Art où il a publié un grand nombre de dessins en noir et blanc. Et où la simplicité du trait s’épanouit pour créer des corps d’une exquise sensualité.

Tael Arte, Ambiance
Tael

Brandoch-Daha, Deux en-têtes
Brandoch-Daha


Josep Giró, Seule à la plage
Voici avec Seule à la plage – dernière contribution en date du génialissime Josep Giró, illustrateur en titre du Sanglier – un chef d’œuvre qui capture l’essence de la beauté naturiste. Un corps magnifique étendu sur le sable, appelant les caresses d’Hélios, d’Éole et de Poséidon à la fois, une Néréide échappée, le temps d’une rêvasserie sensuelle, à son élément natal. Je pense avoir trouvé, une fois pour toutes, le dessin qui accompagnera désormais les Lectures estivales. Merci, Josep !

Liens
J’ai pris l’habitude de publier un article pour accompagner les nouvelles illustrations, et je vous invite à les consulter afin de vous faire une meilleure idée à propos de l’artiste en question et des réflexions qu’il m’inspire :
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- Arem Befanti aka Fabien Mater
- DLo 168
- Cluedog
- Fabrizio Pasini
- Iks – Instagram passionnément
- Lauralitious
Et dire que c’est maintenant seulement, à l’occasion de cette mise à jour, que je me rends compte que je n’ai jamais rien publié à propos d’Aurélie Guarino qui a pourtant eu l’honneur de contribuer la première à la petite collection que le Sanglier expose avec une fierté certaine à celles et à ceux qui lui rendent visite ! Un oubli que je me dois de réparer au plus vite afin de rendre honneur à cette artiste qui en plus a fait un bon bout de chemin depuis que je l’ai croisée, il y a quatre ans déjà. En attendant, je vous souhaite de faire de belles découvertes ! Et si jamais vous avez besoin d’un dessin ou d’une illustration, vous saurez désormais où les trouver :-)