La Bauge lit­té­raire et ses en-têtes. D’Au­ré­lie Gua­ri­no à Joe Peck and beyond

Celles et ceux qui suivent le San­glier dans ses aven­tures lit­té­raires sont au cou­rant depuis long­temps, et celles et ceux qui tombent à l’im­pro­viste sur la Bauge lit­té­raire, en sui­vant un lien pro­po­sé par un réseau numé­rique ou un moteur de recherche, ne peuvent pas s’empêcher de le remar­quer aus­si­tôt : l’en-tête pro­po­sant des varia­tions sur le motif de la Belle Liseuse.  Ce motif, mis à l’hon­neur par les peintres à tra­vers les siècles, s’est pra­ti­que­ment impo­sé quand, après un lan­ce­ment à la façon d’un bal­lon d’es­sai, j’ai cher­ché à conso­li­der le site et à lui don­ner un look, une image de marque, si vous vou­lez. Et quoi de mieux pour un site qui décline l’é­ro­tisme sous toutes ses facettes qu’une belle femme nue en train de feuille­ter un livre ou de mani­pu­ler l’é­cran d’une liseuse ?

Auré­lie Guarino

Une fois rete­nue l’i­dée de don­ner à la Bauge un thème visuel, je me suis vite ren­du compte de ce qu’il fal­lait aban­don­ner les réa­li­sa­tions exis­tantes et se tour­ner vers les artistes modernes pour trou­ver chaus­sure à mon pied. C’est alors, en 2013, que j’ai com­men­cé à écu­mer la toile afin de dégo­ter un/e artiste au style qui me convienne et que j’ai fina­le­ment croi­sé Auré­lie Gua­ri­no, une jeune des­si­na­trice qui a ensuite réa­li­sé la pre­mière illus­tra­tion, en octobre 2013 :

Aurélie Guarino : Nu couché - le premier en-tête officiel de la Bauge littéraire
Auré­lie Gua­ri­no : Nu cou­ché – le pre­mier en-tête offi­ciel de la Bauge littéraire

Mar Rodri­guez

Le des­sin d’Au­ré­lie est res­té pen­dant presque deux ans le seul en-tête offi­ciel de la Bauge lit­té­raire. Puis, à force de regar­der défi­ler des des­sins allé­chants dans la Time­line des réseaux numé­riques, l’i­dée de diver­si­fier la Bauge s’est peu à peu impo­sée. C’est en me bala­dant sur Google et les sites indi­qués à tra­vers les réseaux que j’ai décou­vert Fiverr, une sorte de mar­ché vir­tuel où les ser­vices les plus divers sont pro­po­sés à des prix abor­dables, entre autres des illus­tra­tions. Mar Bal­les­te­ros Rodri­guez, jeune Madri­lène, fut une des pre­mières artistes à répondre à mes mes­sages, et elle est deve­nue, deux ans presque jour pour jour après Auré­lie, la deuxième illus­tra­trice à mar­quer de sa griffe la Bauge littéraire :

Mar Ballesteros Rodri­guez : Nu allongé avec Kindle - En-tête de la Bauge littéraire
Mar Bal­les­te­ros Rodri­guez : Nu allon­gé avec Kindle – En-tête de la Bauge littéraire

Nhi To Phung

Une fois accro à Fiverr et fas­ci­né par la diver­si­té de ce qu’on peut y trou­ver, la pro­chaine com­mande fut l’af­faire de quelques jours. Cette fois-ci, je suis tom­bé sur une illus­tra­trice viet­na­mienne, Nhi To Phung, à laquelle j’ai don­né comme seule contrainte d’in­clure une épée dans son illus­tra­tion. Il me semble qu’il ne faut pas vrai­ment expli­quer aux afi­cio­na­dos du San­glier la valeur phal­lique de cette arme ? Son des­sin est libre­ment ins­pi­ré du style man­ga et les yeux déme­su­rés de la fille conti­nuent à me han­ter – au même point que ses seins qui laissent devi­ner une fraî­cheur sans pareille.

Nhi To Phung, En-tête pour la Bauge littéraire
Nhi To Phung, En-tête pour la Bauge littéraire

E.T. Raven

C’est vers la même époque que j’ai décou­vert l’œuvre gra­phique d’E.T. Raven, un couple d’au­teurs et des­si­na­teurs qui venait de publier leur pre­mière BD, Ama­bi­lia, repris et édi­té depuis par Dyna­mite, la « marque cul » de La Musar­dine. Éloise et Tho­mas ont tel­le­ment appré­cié les mots que j’ai su trou­ver pour célé­brer la beau­té d’Ama­bi­lia qu’ils ont déci­dé de m’of­frir une illus­tra­tion pour ma petite gale­rie d’en-têtes :

E.T. Raven, En-tete pour la Bauge littéraire
E.T. Raven, En-tete pour la Bauge littéraire

Anto­nin Gallo

Un peu plus tard, j’ai ren­con­tré Anto­nin Gal­lo aka Mon­sieur To, un artiste décou­vert à tra­vers les pho­tos pos­tées par E.T. Raven qui n’hé­sitent pas à ouvrir leur time­line aux artistes qu’ils appré­cient. Voir ses des­sins et le contac­ter ne furent qu’un, et c’est à Anto­nin que revient l’hon­neur d’a­voir contri­bué à la Bauge le pre­mier des­sin tout en cou­leur. Ce qui est quelque peu iro­nique vu que, conscient d’une cer­taine homo­gé­néi­té des illus­tra­tions pré­sentes, ce qui ne rend pas jus­tice à la beau­té de la diver­si­té humaine, je lui avais deman­dé de des­si­ner une femme noire. Ce dont il s’est acquit­té avec une maî­trise que j’ad­mire chaque fois que le hasard conduit Word­Press à affi­cher l’en-tête d’An­to­nin au des­sus d’un de mes articles.

Antonin Gallo, En-tête pour la Bauge littéraire
Anto­nin Gal­lo, En-tête pour la Bauge littéraire.

Petite Bohème

Quelques mois plus tard – je viens d’ailleurs de me rendre compte que l’en­vie d’en­ri­chir la déco­ra­tion de ma Bauge me vient sou­vent vers le début de l’au­tomne, au mois d’oc­tobre, comme si je vou­lais pal­lier au manque de cou­leurs qui se des­sine à l’ho­ri­zon des mois d’hi­ver – mon atten­tion a été rete­nue par les des­sins d’une jeune femme – Petite Bohème – des des­sins par­ta­gés – encore – par E.T. Raven. Ce qui s’ex­plique sans doute, dans le cas de Petite Bohème, par une cer­taine simi­la­ri­té dans leurs approches artis­tiques res­pec­tives. Un détail que j’ap­pré­cie énor­mé­ment dans les tra­vaux de Pau­line aka Petite Bohème, c’est la touche de rouge vif qui fait briller le des­sin entier et, loin de détour­ner les yeux des sil­houettes de ses per­son­nages, accen­tue la pointe de désir que Pau­line sait y mettre.

Petite Bohème, En-tete pour la Bauge littéraire
Petite Bohème, En-tete pour la Bauge littéraire

Rita Renoir

La pro­chaine artiste, croi­sée peu après et tou­jours grâce à Éloïse et Tho­mas, c’est Rita Renoir. Son pseu­do­nyme laisse faci­le­ment devi­ner le carac­tère éro­tique de son art, et elle fut la pre­mière à oser un peu d’in­dé­cence en pré­sen­tant sa liseuse les cuisses grandes ouvertes, avec un livre qui prend la place du vagin. J’ai beau­coup appré­cié cette idée et sa réa­li­sa­tion toute en rete­nue mal­gré le carac­tère aus­si expli­cite du dessin.

Rita Renoir, En-tête pour la Bauge littéraire
Rita Renoir, En-tête pour la Bauge littéraire

Joe Peck

Le der­nier artiste en date, Joe Peck, me fut révé­lé par un ami et confrère de longue date, Nico­las Car­te­let, l’homme qui débusque, à lon­gueur de jour­née, les artistes de l’in­dé­cence pour les dévoi­ler sur le compte Twit­ter de Dyna­mite, BD-adultes. Un compte que je conseille à tout ama­teur d’art éro­tique de suivre avec une atten­tion par­ti­cu­lière ! Joe est le pre­mier artiste amé­ri­cain à contri­buer à la Bauge et je me suis lais­sé ins­pi­rer par le carac­tère ouver­te­ment por­no­gra­phique et décom­plexé de cer­tains de ses des­sins visibles sur sa page chez Devian­tArt. C’est pour cela que je lui ai deman­dé de lais­ser libre cours à son ins­pi­ra­tion et de sau­ter les obs­tacles de la pruderie :

Joe Peck, Blissful in Pink
Joe Peck, Bliss­ful in Pink

Si vous aimez les en-têtes de la Bauge lit­té­raire et si jamais vous aviez besoin d’illus­tra­tions  pour un quel­conque pro­jet – lit­té­raire ou autre – je ne peux que vous conseiller un ou une de ces artistes. Leurs des­sins res­pirent tous un éro­tisme décom­plexé, éro­tisme qui se décline, expli­cite ou plu­tôt rete­nu, selon vos exigences.

Mise à jour

On aurait pu s’en dou­ter, le San­glier, une fois lan­cé dans sa course, ne s’ar­rête pas et comme la faim vient en man­geant, c’est en croi­sant tous ces mer­veilleux artistes sur la Toile que l’en­vie de tra­vailler avec eux, de leur com­man­der d’autres illus­tra­tions pour déco­rer ma demeure, ne cesse d’aug­men­ter. C’est ain­si que d’autres noms viennent s’a­jou­ter à celles et à ceux qui déjà ont contri­bué à embel­lir la Bauge littéraire.

Mar Rodri­guez

La pre­mière com­mande a été ins­pi­rée par la rédac­tion de l’ar­ticle que vous êtes en train de lire, et plus pré­ci­sé­ment par le défi­lé des modèles. Que de che­min par­cou­ru entre les débuts assez sages de ce que j’a­vais deman­dé à Auré­lie Gua­ri­no ou à Mar Rodri­guez et l’au­dace qui m’a fait deman­der à Joe Peck de me des­si­ner un modèle en train de se faire plai­sir. Et si je deman­dais à d’autres d’i­ma­gi­ner les effets de la lec­ture sur leurs modèles ? Parce que, après tout, un site qui affec­tionne de par­ler de lit­té­ra­ture éro­tique ne peut pas se per­mettre de pas­ser à côté des effets de cette même lec­ture. Et comme mes modèles se pré­sentent depuis tou­jours dans le plus simple des appa­reils, rien ne les empêche de revivre à leur propre compte les aven­tures dont elles venaient d’êtres les témoins pri­vi­lé­giés. Et quoi de plus natu­rel que de céder au désir mis en ébul­li­tion par des par­ties de jambes en l’air et de s’of­frir quelques ins­tants de plai­sir soli­taire ? L’i­dée une fois for­mu­lée de deman­der aux artistes d’i­ma­gi­ner les effets de la lec­ture éro­tique, c’est avec Mar Rodri­guez que je me suis lan­cé dans ce nou­veau round. Et voi­ci la petite mer­veille qu’elle a imaginée :

Mar Ballesteros Rodriguez, Les effets de la lecture érotique
Mar Bal­les­te­ros Rodri­guez, Les effets de la lec­ture érotique

Kurt Flei­scher

Je vais adres­ser cette pro­po­si­tion à d’autres encore, et j’ai hâte de savoir de quelle façon ils ima­gi­ne­ront la suite à don­ner aux aven­tures à peine enta­mées. Mais cela ne m’empêche pas de gar­der les yeux grands ouverts afin de faire des décou­vertes, et je peux tou­jours faire confiance aux com­mu­ni­ty mana­gers de chez BD-Adultes pour me mettre entre les pattes une de ces beau­tés qu’on ne peut tout sim­ple­ment pas igno­rer. C’est ce qui s’est pro­duit il y a quelques semaines quand je suis tom­bé sur un tweet men­tion­nant un artiste amé­ri­cain, Kurt Flei­scher. Très satis­fait de ma col­la­bo­ra­tion avec Joe Peck, je me suis dit que c’é­tait le moyen pour confir­mer la voca­tion uni­ver­selle de la Bauge lit­té­raire. J’ai donc pris contact avec Kurt et voi­ci ce qu’il a ima­gi­né pour déco­rer la demeure de votre serviteur :

Kurt Fleischer, Beautiful Reader
Kurt Flei­scher, Beau­ti­ful Reader

SaraH con Hache

Déci­dé­ment, la pénin­sule ibé­rique abrite bien des tré­sors. Et je ne parle pas ici de ses œuvres d’art, de ses villes, de ses cou­tumes, de ses pay­sages et de ses plages régu­liè­re­ment inves­ties par les tou­ristes. Non, je parle plu­tôt de ses jeunes artistes effer­ves­cents qui brûlent du désir de se faire connaître et de mon­trer ce dont ils sont capables. C’est ain­si que, quelques semaines à peine après avoir pré­sen­té une nou­velle illus­tra­tion de Mar Rodri­guez, j’ai accueilli une de ses com­pa­triotes, la jeune Sevil­la­na SaraH con Hache – SaraH avec un ache – une adepte du style pin-up qui vient diver­si­fier davan­tage encore le fond d’en-têtes dont le San­glier aime déco­rer sa demeure.

SaraH con Hache, En-tête pour la Bauge littéraire
SaraH con Hache, En-tête pour la Bauge littéraire

Josep Giró

Et hop, on remet ça, en sau­tant d’un bout de la pénin­sule (Séville) à l’autre (Bar­ce­lone). Et c’est encore une fois grâce à Deviant Art que j’ai croi­sé cet illus­tra­teur et des­si­na­teur qui affirme haut et fort qu’il adore ce qu’il fait. J’ai rare­ment eu affaire à une per­sonne qui tel­le­ment res­pire la joie et la pas­sion pour son métier, joie et pas­sion qu’il fait ensuite entrer dans ses des­sins. Ce qui rend ceux-ci tout sim­ple­ment irré­sis­tibles. Reli­sez un peu l’article que je lui ai consa­cré pour voir d’autres exemples de son art. C’est époustouflant !

Josep Giró, Reclining nude reading
Josep Giró, Recli­ning nude reading

Josep Giró – une illus­tra­tion pour célé­brer l’été

J’ai déci­dé de célé­brer le cin­quième anni­ver­saire de mes Lec­tures esti­vales en offrant – à moi et à mes lec­teurs – un en-tête pour célé­brer les joies de l’é­té. La col­la­bo­ra­tion avec Josep Giró m’ayant lais­sé des sou­ve­nirs très favo­rables, je me suis tour­né vers cet illus­tra­teur de Bar­ce­lone pour lui confier cette tâche aus­si déli­cate que sen­suelle. Voyez par vous-même avec quelle verve Josep s’en est acquitté :

Josep Giró, Summertime
Josep Giró, Sum­mer­time. Illus­tra­tion à l’oc­ca­sion de la cin­quième édi­tion des Lec­tures estivales.

Bold­ly­fa­shion – un détail peu exploi­té du BDSM

Artiste croi­sé sur Deviant Art, Bold­ly­fa­shion m’a séduit par le sujet mis en avant dans ses des­sins – et ses quelques rares textes : La tonte. Celle-ci fait par­tie de l’u­ni­vers BDSM, bien plus grand que ce que laissent ima­gi­ner les bataillons de sou­mises et de maîtres avec leur atti­rail typique de masques, fouets et autres usten­siles d’une joie toute en douleur.

Boldlyfashion, En-tête Bauge littéraire
Bold­ly­fa­shion, Les plai­sirs de la tonte.

Cheun­chin – Les charmes de la Skater-Chic

Cheun­chin est un vrai pro du des­sin et de la com­mis­sion. Prise de contact, dis­cus­sion du sujet à exé­cu­ter, paie­ment, livrai­son – peu importe l’é­tape du tra­vail, ça roule ! Croi­sé sur Deviant Art (évi­dem­ment !), j’ai pro­fi­té de ce que cet artiste ori­gi­naire de Bang­kok pro­pose régu­liè­re­ment des com­mis­sions à des tarifs qui, vu sa ponc­tua­li­té et la qua­li­té de l’exé­cu­tion, défient toute concur­rence. Cette fois-ci, je me suis lais­sé ten­ter par la légende qui entoure les ska­ter-chics de la côte cali­for­nienne, et Cheun­chin en a pro­fi­té pour mon­trer une de ses créa­tures superbes en plein soleil, éta­lée sur sa ser­viette après l’ef­fort. L’é­té se prolonge :-)

Cheunchin, CoCo à la plage
Cheun­chin, CoCo à la plage.

Cheun­chin bis – Un Noël sous le sapin

Les en-têtes de la Bauge lit­té­raire illus­trent l’in­ten­tion du site, à savoir de par­ler de l’é­ro­tisme en lit­té­ra­ture, le tout sur un mode plu­tôt enjoué, sans trop se prendre la tête, mais sans fausse modes­tie, non plus. Depuis, l’i­dée m’est venue de don­ner un petit flair sai­son­nal à ces illus­tra­tions, et de les faire chan­ger au gré des sai­sons et des évè­ne­ments. C’est ain­si que la Bauge s’est mise aux cou­leurs de l’é­té pour accom­pa­gner les Lec­tures esti­vales en affi­chant deux beau­tés de plages contri­buées par Josep Giró (cf. supra). Une fois par­tie dans cette direc­tion, et Noël étant la pro­chaine étape logique d’une telle démarche, voi­ci venu le temps de pré­sen­ter à mes chers lec­teurs une de mes belles liseuses en mode Fêtes de fin d’an­née. Et pour mieux pimen­ter l’am­biance fes­tive, j’ai deman­dé à Cheun­chin, artiste d’une nudi­té décom­plexée, de pré­sen­ter la jeune beau­té dans toute la splen­deur d’un corps dépour­vu de pilo­si­té, invi­tant les regards à la promenade.

Cheunchin,Bell sous le Sapin
Cheun­chin, Bell sous le Sapin

Bran­doch-Daha, Rachel Bloom

Depuis tou­jours (ben, ok, disons depuis que j’ai pris la peine de son­ger à une image de marque pour mon site…), la Bauge lit­té­raire réserve ses en-têtes à un sujet bien par­ti­cu­lier, à savoir une varia­tion sur celui de la Belle Liseuse, telle que Félix Val­lot­ton l’a immor­ta­li­sée dans cette pein­ture de 1924, La Lec­ture aban­don­née. Très récem­ment, j’ai pour­tant cédé à un caprice bien per­son­nel, à j’ai ouvert cet espace convoi­té à un por­trait de Rachel Bloom, déesse de la sen­sua­li­té que j’ai décou­verte il y a quelques mois, d’a­bord à tra­vers une chan­son d’an­ni­ver­saire pour Ray Brad­bu­ry et ensuite son feuille­ton Cra­zy Ex-Girl­friend. Le des­sin, exé­cu­té par Bran­doch-Daha, des­si­na­teur génia­lis­sime, est le résul­tat d’un appel à illus­tra­tions, lan­cé sur un de mes sites pré­fé­rés, à savoir Deviant Art. Et pour une fois, le modèle, Rachel Bloom donc, n’est pas en train de lire, encore que son geste rap­pelle celui d’une per­sonne qui tien­drait un livre (pour­vu que celle-ci soit drô­le­ment atteinte de pres­by­tie, mais bon). J’a­voue, cela ne colle pas tout à fait avec l’i­mage de marque de la Bauge, mais com­ment – per­met­tez-moi de me répé­ter – com­ment résis­ter à une déesse telle que Rachel ? Si vous ne la connais­sez pas, je vous invite à suivre les liens que vous trou­ve­rez dans mes articles ou de lan­cer votre moteur de recherche pré­fé­ré. Quant à l’illus­tra­tion elle-même, vous trou­ve­rez mon res­sen­ti dans l’ar­ticle consa­cré à son auteur, Bran­doch-Daha, un artiste que je vous recom­mande très, très chaleureusement !

Brandoch-Daha, Rachel Bloom (détail)
Bran­doch-Daha, Rachel Bloom (détail)

Josep Giró, Sum­mer­time 2018

Il y a des pas­sions qui te rongent, qui te tra­vaillent les entrailles, qui ont le pou­voir de t’en­le­ver du milieu de tes acti­vi­tés, du cercle de tes amis, qui te font fer­mer les yeux pour t’emmener vers les hori­zons de tes rêves. Pour votre ser­vi­teur, c’est la pas­sion de l’é­té, la vision d’une plage écra­sée par le soleil, avec quelques para­sols plan­tés çà et là, et où les regards hésitent entre le spec­tacle inces­sant des vagues cares­sant le sable, l’ho­ri­zon bru­meux où le bleu du ciel se fond dans celui de l’o­céan, et les courbes d’une plan­tu­reuse beau­té lar­ge­ment dénu­dée ayant élu domi­cile à quelques mètres de ta serviette.

Et par­fois, on a le bon­heur de tom­ber sur une per­sonne capable de s’ins­pi­rer de cette pas­sion au point de pou­voir la cou­ler dans une com­po­si­tion de cou­leurs tel­le­ment puis­sante que le regard, inca­pable de se sous­traire aux charmes d’une sirène d’au­tant plus envoû­tante qu’elle est pri­vée de son chant, ne peut s’en arra­cher, au point de plon­ger et de som­brer dans les vagues. Josep Giró, des­si­na­teur cata­lan que la Bauge lit­té­raire a déjà pu accueillir à plu­sieurs reprises, fait déci­dé­ment par­tie de ces hap­py few, et les lec­teurs de la Bauge sont bien pla­cés pour le savoir après avoir vu ses contri­bu­tions illus­trer la sai­son 2017 des Lec­tures esti­vales. Pour la sai­son 2018, Josep a pro­po­sé une nou­velle pers­pec­tive afin de mieux encore invi­ter à la contem­pla­tion et à la bai­gnade – après tout, com­ment pré­tendre croi­ser une sirène sans vou­loir la rejoindre dans son élé­ment ? Avant de céder à la ten­ta­tion, je vous invite pour­tant – même si je com­prends qu’il est dif­fi­cile de détour­ner les yeux de l’in­sou­ciante beau­té – à contem­pler le spec­tacle des rayons sur l’eau qui la font miroi­ter de toute la joie de vivre d’un été à la plage.

Joesp Giró, Summertime 2018
Joesp Giró, Sum­mer­time 2018

Éric Mal­terre, Chatte(s)

J’a­dore les artistes qui, avant de se lan­cer dans un pro­jet, passent par le site afin de mieux com­prendre ce que je cherche, afin de mieux s’in­té­grer dans l’en­vi­ron­ne­ment que j’ai créé pour accueillir les textes et les lec­teurs. Éric Mal­terre, récem­ment croi­sé sur Deviant Art, en fait déci­dé­ment par­tie, la preuve voi­ci par l’en-tête qu’il vient de m’en­voyer et qui s’af­fi­che­ra très bien­tôt dans la Bauge lit­té­raire. Éric, non content de s’en tenir au sujet impo­sé à tous les contri­bu­teurs – la Belle Liseuse – a pris le temps de se fami­lia­ri­ser avec le site et les pré­fé­rences de son hôte et a fini par concoc­ter un des­sin qui non seule­ment rend hon­neur à une de mes pas­sions – la mer et les vacances – mais qui, en dotant la pro­ta­go­niste de quelques attri­buts félins, fait un joli clin d’œil à un de mes romans.

Autre par­ti­cu­la­ri­té à men­tion­ner : Contrai­re­ment à tous les autres contri­bu­teurs, le des­sin n’est pas une créa­tion ori­gi­nale numé­rique. Celui, après avoir exé­cu­té au crayon, a été scan­né, et l’ar­tiste a tiré de cet ensemble (plus vaste) l’en-tête qui accom­pagne ce texte. Afin de pal­lier aux effets de dis­tor­sions, Éric a dû chan­ger la com­po­si­tion, en élar­gis­sant les murs à droite et à gauche du modèle. Per­son­nel­le­ment, je trouve l’ef­fet assez sai­sis­sant, sur­tout à tra­vers le contraste entre la peau sati­née de la femme et la struc­ture rugueuse du cré­pi. Pour voir le des­sin ori­gi­nal, ren­dez-vous dans l’ar­ticle consa­cré à Éric Malterre.

Éric Malterre, Chatte(s)
Éric Mal­terre, Chatte(s)

Josep Giró, La Belle lascive

Il y a quelques jours, vers la fin du mois d’oc­tobre 2018, j’ai eu la bonne sur­prise de voir arri­ver dans ma boîte mail un conden­sé de las­ci­vi­té auquel, même à l’é­tat d’es­quisse, il m’é­tait impos­sible de me sous­traire. C’est Josep Giró qui, dans un élan de créa­ti­vi­té volup­tueuse, a su cap­ter la grâce féline de cette femme mise dans un drôle d’é­tat par une lec­ture qu’on devine sen­suelle à sou­hait. Et comme c’est la sai­son du repli sur soi qui s’an­nonce, celle du retrait dans un salon réchauf­fé par un chauf­fage lan­cé à pleine allure ou un feu de che­mi­née abon­dam­ment nour­ri, je me suis dot que c’é­tait sans aucun doute la meilleure façon d’ac­cueillir les fri­mas de novembre annon­cia­teurs des nuits  longues et rem­plies de volup­té de l’hiver.

Josep Giró, Nu pour l'en-tête de la Bauge littéraire, 2018 (esquisse)
Josep Giró, Las­ci­vi­té, nu pour l’en-tête de la Bauge lit­té­raire, 2018 (esquisse)

Les yeux rivés sur les courbes de la belle qui n’en finissent pas de mon­ter et de des­cendre dans leur élan vers le plai­sir, j’ai aus­si­tôt accep­té la pro­po­si­tion de Josep de ter­mi­ner le tra­vail en met­tant notam­ment les couleurs.

Et voi­ci le des­sin ter­mi­né dont le rouge car­min évoque effec­ti­ve­ment, sans que l’on ait échan­gé la moindre idée là-des­sus, les reflets d’un beau feu de bois sur la peau sati­née de la femme plan­tu­reuse empor­té par les fan­tasmes titillés par la lec­ture et en train de se concré­ti­ser dans ses rêvasseries.

Josep Giró, Nu pour l'en-tête de la Bauge littéraire, 2018
Josep Giró, Las­ci­vi­té, Nu pour l’en-tête de la Bauge lit­té­raire, 2018

Josep Giró, L’Eu­rope, ma passion

Josep est à coup sûr un des artistes les plus en phase avec mes idées, et ce mal­gré le fait qu’on ne parle pas du tout la même langue et que j’ai par­fois des dif­fi­cul­tés à sai­sir jus­qu’à la der­nière nuance le lan­gage des artistes rela­tif à leur métier. Mais comme le cou­rant passe entre nous deux, Josep a tou­jours su expri­mer de façon visuelle ce que je lui ai pro­po­sé dans un voca­bu­laire pas tou­jours par­fai­te­ment à la hau­teur. Josep était donc celui qui s’im­po­sait quand il s’a­gis­sait de choi­sir quel­qu’un pour expri­mer mon atta­che­ment à l’Eu­rope dans sa dimen­sion non seule­ment cultu­relle, mais aus­si et sur­tout poli­tique et fédé­ra­trice. Et voi­ci le résul­tat où la sen­sua­li­té et la poli­tique font enfin bon ménage.

Josep Giró, L'Europe, ma passion - Europe Pinup
Josep Giró, L’Eu­rope, ma pas­sion – Europe Pinup

Julia Sinope, Lit­tle Lorna

S’il fal­lait résu­mer cette artiste sous un seul sobri­quet, le mot por­no­gra­phique s’im­po­se­rait. J’ai rare­ment vu des des­sins tel­le­ment libres de toute inhi­bi­tion, tel­le­ment empreints d’une sen­sua­li­té crue voire éhon­tée. Ne vous lais­sez pas abu­ser par l’am­biance sati­née et bon enfant de l’en-tête que Julia m’a offert après avoir lu les articles consa­crés à son art. Sa Lit­tle Lor­na est une véri­table star du X en des­sin, et ses aven­tures la font plon­ger dans tous les excès et toutes les per­ver­sions. Dont l’in­ceste n’est sans doute pas la pire.

Julia Sinope, Meilleurs amis
Julia Sinope, Meilleurs amis

Jo Koss, Inspirations

Jo Koss, un artiste à l’in­dé­cence exem­plaire qui sait cap­ter les ins­tants et les ambiances les plus intimes qui – déli­cieux oxy­more – s’ex­posent avec une joie d’au­tant plus grande qu’ils enjambent toutes les bar­rières et se foutent de toutes les inhi­bi­tions. Un art libé­ra­teur inci­tant à l’ou­ver­ture totale et à l’ex­po­si­tion de tous les instants.

Jo Koss, En-tête pour La Bauge Littéraire
Jo Koss, Ins­pi­ra­tions. En-tête pour La Bauge Littéraire

Val Jr., Sweet Dreams

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Val Jr., Nu couché - en-tête pour la Bauge littéraire
Val Jr., Nu cou­ché – en-tête pour la Bauge littéraire

Arem Befan­ti, Cla­ris­sa Smoking

Qu’est-ce qu’il y a de plus éro­tique qu’une femme qui fume ? Que ce soit sur la ter­rasse d’un café, dans le salon en train de papo­ter avec des copines ou encore après une par­tie de jambes en l’air pour reprendre ses sens avant un nou­vel envol. Voi­ci le petit chef d’œuvre d’Arem Befan­ti qui semble, d’a­près les des­sins où il n’hé­site pas à mettre en avant ce vice si peu inno­cent, par­ta­ger cette pas­sion de votre serviteur…

Arem Befanti, Clarissa smoking
Arem Befan­ti, Cla­ris­sa smoking

DLo 168, L’é­té en lisant

Texte

DLo 168, Beautiful Reader. En-tête estival pour la Bauge littéraire
DLo 168, Beau­ti­ful Rea­der. En-tête esti­val pour la Bauge littéraire

Clue­dog

Texte

Cluedog, Fantaisie sur une actrice américaine
Clue­dog, Fan­tai­sie sur une actrice américaine.

Fabri­zio Pasi­ni, À la plage

Texte

Fabrizio Pasini, À la plage
Fabri­zio Pasi­ni, À la plage

Iks, À la plage

Texte

Iks, À la plage
Iks, À la plage

Lau­ra­li­tious, Les plai­sirs de la Lecture

Une artiste croi­sée sur Ins­ta­gram. Je n’ai pas pu résis­ter à ses charmes, comme vous pou­vez le consta­ter. Vous la retrou­ve­rez dans la Bauge où je parle d’un des carac­tères saillants de ces per­son­nages, à savoir leurs yeux déme­su­ré­ment grands : Lau­ra­li­tious – ou pour­quoi de si grands yeux.

Lauralitious, La belle Liseuse
Lau­ra­li­tious, Les plai­sirs de la Lecture

The­fa­bian, Lec­ture absorbante

Est-ce que la lec­ture peut être trop absor­bante ? Voi­ci un élé­ment de réponse appor­té par l’ar­tiste mexi­cain The­fa­bian. Vous savez sans doute que l’hu­mour est un ingré­dient dont j’ap­pré­cie tout par­ti­cu­liè­re­ment la pré­sence dans les textes éro­tiques, je ne dois donc pas vous pré­ci­ser à quel point je fus ravi de consta­ter le côté fran­che­ment hila­rant du des­sin exé­cu­té par The­fa­bian. Rien que le regard de la mouette qui découvre l’en­tre­jambe dénu­dé de la demoi­selle, ça vaut de l’or ! Ren­dez-vous sur Ins­ta­gram pour décou­vrir cet artiste exceptionnel !

Thefabian, À la Plage
The­fa­bian, À la Plage

Arem Befan­ti, Bliss

Voi­ci une des créa­tures sublimes sor­ties de la boîte à outils d’Arem Befan­ti, contri­bu­teur régu­lier de la Bauge lit­té­raire. Éten­due sur sa ser­viette de plage, les yeux fer­més pour mieux se lais­ser ber­cer par les rythmes sonores des vagues, les cuisses ouvertes pour mieux pro­fi­ter des caresses du vent en cha­leur, la beau­té à la cri­nière blonde s’en­fonce de plus en plus loin dans les pro­fon­deurs du plai­sir. Je ne sais pas si, le regard sans doute cap­tu­ré par les attri­buts pro­émi­nents de ce corps de rêve, vous vous êtes ren­du compte de la har­diesse ves­ti­men­taire de notre belle de plage ? Por­ter un har­nais tout droit sor­ti des don­jons BDSM à la plage, ce n’est quand même pas don­né à tout le monde. Chapeau !

Arem Befanti, Bliss
Arem Befan­ti, Bliss

Adán Vaz­quez, Cock­tails entre deux culs

Si c’est bien sur Devian­tArt que j’ai ren­con­tré la plus grande par­tie des artistes com­mis­sion­nés pour parer la Bauge de leurs des­sins, ce site est loin d’être le seul que je hante à la recherche de la beau­té. Et Adán Vaz­quez, un artiste mexi­cain, est l’exemple par­fait pour illus­trer non seule­ment mon site, mais aus­si la per­sé­vé­rance dont il faut par­fois faire preuve pour arri­ver à ses buts. En l’oc­cur­rence, j’ai croi­sé Adán sur Arts­ta­tion il y a des années, mais mes cour­riers n’ont jamais sus­ci­té de réponse. Jus­qu’au jour où j’ai vu appa­raître – en tout début du mois de jan­vier 2021 – la notice qu’il accep­tait enfin des com­mis­sions. En prendre connais­sance et le contac­ter ne furent qu’un, et voi­ci le beau résul­tat d’un si bel effort de la part de votre ser­vi­teur. Et je dois dire qu’Adán a par­fai­te­ment sai­si l’am­biance dans laquelle j’a­dore me lais­ser plon­ger dans mes rêve­ries les plus douces. À vous donc de fer­mer les yeux afin de vous lais­ser trans­por­ter sous le soleil du Mexique avec à por­tée de main un verre de cock­tails et les fesses de ces jolies lectrices.

Adan Vazquez, Entre deux culs
Adán Vaz­quez, Cock­tails entre deux culs

Hack­man, Red­hat in bondage

Contrai­re­ment à mes habi­tudes, je n’ai pas été très actif sur la Bauge cet été. Au point de délais­ser mes Lec­tures esti­vales que je n’ai pas eu le cou­rage de pour­suivre envers et contre toute la bêtise que j’ai vu s’emparer de mes contem­po­rains au fur et à mesure des pro­grès d’un virus qu’on leur a pré­sen­té comme le reve­nant – en pire – de la Peste noire. Au point où le trou­peau, tom­bé à genou devant ses soi-disant sau­veurs pour deman­der qu’on l’en­ferme der­rière des bar­reaux bien étanches, trai­tait de tous les noms celui qui enten­dait gar­der le contrôle de sa vie en sau­ve­gar­dant sa liber­té, même et sur­tout dans la tour­mente. Au lieu d’é­crire, j’ai pas­sé mon temps à me lan­cer dans des expé­di­tions artis­tiques sur mes sites favo­ris tels que Devian­tArt ou Arts­ta­tion, des sites où j’ai déjà pu recru­ter des artistes pour déco­rer ma demeure. Et cette fois-ci, je suis tom­bé sous le charme de Hackman23 dont je vous pré­sente ici sa contri­bu­tion. Son style s’ins­pire des car­toons, et il ne se prive pas de mettre une bonne grosse dose d’hu­mour dans ses des­sins que je vous invite à décou­vrir sur sa page DA.

Hack­man, Red­hat in bondage
Hack­man, Red­hat in bondage

jgred5, Lec­ture naturiste

Après une petite excur­sion dans les ter­rains du BDSM, voi­ci le San­glier sage­ment de retour dans sa chasse gar­dée esti­vale où brille le soleil et où le sable accueille les corps dénu­dés. Comme d’ha­bi­tude, j’ai ren­con­tré jgred5 sur Deviant Art où il a publié un grand nombre de des­sins en noir et blanc. Et où la sim­pli­ci­té du trait s’é­pa­nouit pour créer des corps d’une exquise sensualité.

jgred5, Lecture naturiste
jgred5, Lec­ture naturiste

Tael Arte, Ambiance

Tael

Tael Arte, Ambiance
Tael Arte, Ambiance

Bran­doch-Daha, Deux en-têtes

Bran­doch-Daha

Brandoch Daha, Backing flat
Bran­doch Daha, Backing flat
Brandoch Daha, Lockstock sketch banner
Bran­doch Daha, Lock­stock sketch banner

Josep Giró, Seule à la plage

Voi­ci avec Seule à la plage – der­nière contri­bu­tion en date du génia­lis­sime Josep Giró, illus­tra­teur en titre du San­glier – un chef d’œuvre qui cap­ture l’es­sence de la beau­té natu­riste. Un corps magni­fique éten­du sur le sable, appe­lant les caresses d’Hé­lios, d’Éole et de Poséi­don à la fois, une Néréide échap­pée, le temps d’une rêvas­se­rie sen­suelle, à son élé­ment natal. Je pense avoir trou­vé, une fois pour toutes, le des­sin qui accom­pa­gne­ra désor­mais les Lec­tures esti­vales. Mer­ci, Josep !

Josep Giró, Seule à la plage
Josep Giró, Seule à la plage. Illus­tra­tion pour la sai­son 2023 des Lec­tures estivales.

Pale Elk

Voi­ci un autre artiste croi­sé sur Devian­tArt. Ce site, déci­dé­ment, je l’ai dans la peau. Et si vous aus­si, vous aimez l’art, ce site est tout sim­ple­ment un incon­tour­nable ! Moi, je vous le dis, eux, les artistes, vous le prouvent. Et voi­ci Pale Elk – l’É­lan pâle – qui à son tour prend la parole – à tra­vers son crayon numé­rique – pour vous mettre sous le charme de ses créa­tures en noir et en blanc. Et pas content de four­nir à votre ser­vi­teur un des­sin tout sim­ple­ment envoû­tant par son éro­tisme tout en sim­pli­ci­té, l’ar­tiste vous sort une phrase tirée d’un de mes textes, La Fian­cée de la dou­leur. Je ne sais abso­lu­ment rien à pro­pos de Pale Elk, sauf ce qu’il consent à révé­ler sur son pro­file DA. Et ce n’est pas beau­coup. On y apprend qu’il réside en Pologne, et que les outils dont il se sert pour créer, ce sont l’al­cool et l’in­som­nie. Faites-en ce que vous vou­lez. Mais si vous vou­lez évi­ter de pas­ser à côté d’une belle décou­verte, ren­dez-vous sur sa page Deviant.

Pale Elk, Reading Chloé
Pale Elk, Rea­ding Chloé

Leya Vel­mont

texte

Leya Velmont, Orgie
Leya Vel­mont, Orgie

Rech777

texte

rech777, Lecture au vert
rech777, Lec­ture au vert

Mat­ja­ckz

Un autre artiste croi­sé sur Devian­tArt. Et fran­che­ment, j’ai rare­ment ren­con­tré quel­qu’un ayant sai­si l’es­prit de ce site avec une telle rapi­di­té et – véhé­mence ! Pour voir sa gale­rie, RV sur la page DA de Mat­ja­ckz.

Une femme couchée en nuisette en train de lire un livre érotique au titre de "Passion and Lust". La nuisette étant remontée sur ses hanches, son sexe est peinement visible.
Mat­ja­ckz, Pas­sion and Lust

eros­pa­da­wan

Ren­dez-vous sur – vous l’au­rez devi­né – Devian­tArt afin d’ad­mi­rer les des­sins superbes de cet artiste qui m’a mis sous le charme depuis la pre­mière ren­contre. Vous y décou­vri­rez aus­si des planches de BD où le jeune Pada­wan a entre­pris d’illus­trer des vers de Ron­sard. Remarquable.

Erospadawan, Jeu de regards
Eros­pa­da­wan, Jeu de regards

Eri­na­ceus­Rex-Moul­ton

Et un autre Deviant.

ErinaceusRex-Moulton, Mettre la main …
Eri­na­ceus­Rex-Moul­ton, Mettre la main …

Sheer­shen­XXX

Un autre artiste croi­sé sur Devian­tArt, une fois de plus… À décou­vrir !

SheershenXXX, Sans titre. En-tête pour la Bauge littéraire
Sheer­shen­XXX, Sans titre. En-tête pour la Bauge littéraire

Jero­ma­tic

Andrea San­to­jan­ni

Andrea Santojanni, La Hotwife
Andrea San­to­jan­ni, La Hotwife

Fran Bian­chi aka CelShadedMess

Devi­nez un peu où j’ai bien pu croi­ser cet artiste ? Sur Devian­tArt bien sûr, véri­table repère à artistes où j’a­dore reve­nir pour com­man­der des illus­tra­tions et des en-têtes. Ren­dez-lui visite sur son pro­fil prin­ci­pal, Fran Bian­chi, ou sur celui consa­cré à des des­sins (très) légè­re­ment plus osés : Cel­Sha­ded­Mess

Femme nue qui lit un livre, couchée sur le côté, en train de se masturber.
Fran Bian­chi, En-tête à fesses pour la Bauge littéraire

Liens

J’ai pris l’ha­bi­tude de publier un article pour accom­pa­gner les nou­velles illus­tra­tions, et je vous invite à les consul­ter afin de vous faire une meilleure idée à pro­pos de l’ar­tiste en ques­tion et des réflexions qu’il m’inspire :

Et dire que c’est main­te­nant seule­ment, à l’oc­ca­sion de cette mise à jour, que je me rends compte que je n’ai jamais rien publié à pro­pos d’Au­ré­lie Gua­ri­no qui a pour­tant eu l’hon­neur de contri­buer la pre­mière à la petite col­lec­tion que le San­glier expose avec une fier­té cer­taine à celles et à ceux qui lui rendent visite ! Un oubli que je me dois de répa­rer au plus vite afin de rendre hon­neur à cette artiste qui en plus a fait un bon bout de che­min depuis que je l’ai croi­sée, il y a quatre ans déjà. En atten­dant, je vous sou­haite de faire de belles décou­vertes ! Et si jamais vous avez besoin d’un des­sin ou d’une illus­tra­tion, vous sau­rez désor­mais où les trouver :-)