Catégorie : premier roman

  • Agnès Mar­tin-Lugand, Les gens heu­reux lisent et boivent du café

    Agnès Mar­tin-Lugand, Les gens heu­reux lisent et boivent du café

    J’ai été diri­gé vers ce pre­mier roman d’A­gnès Mar­tin-Lugand, au titre quelque peu baroque, par un article d’une consœur, Chris Simon, autrice et blo­gueuse ver­sée dans les ques­tions de l’au­to-édi­tion et du numé­rique, sujet autour duquel elle a publié une série d’en­tre­tiens très enrichissants. J’ai rare­ment connu un tel contraste entre l’am­biance soyeuse évo­quée par…

  • Emma­nuelle Urien, L’Art dif­fi­cile de res­ter assise sur une balançoire

    Emma­nuelle Urien, L’Art dif­fi­cile de res­ter assise sur une balançoire

    Le hasard des envois fait par­fois bien les choses. C’est ain­si que j’ai eu l’oc­ca­sion de lire, l’un à la suite de l’autre, deux textes qui parlent d’a­mour, d’a­ban­don, de dou­leur et de soli­tude. Et de la façon de conti­nuer à vivre – après. Si les deux textes se rap­prochent encore par le fait qu’ils…

  • Chloé Saf­fy, Adore. Et les flics ne sont jamais venus.

    Chloé Saf­fy, Adore. Et les flics ne sont jamais venus.

    Adore, de Chloé Saf­fy (ini­tia­le­ment publié sous le pseu­do­nyme Dah­lia) est un petit roman, paru en 2009 dans la col­lec­tion M@nuscrit des Édi­tions Léo Scheer. À force de faire des recherches autour de ce texte et de son autrice, on ne peut s’empêcher de mettre les pattes dans les eaux stag­nantes et troubles de la toile, où…

  • Jean-René Hugue­nin, La côte sau­vage et les héros romantiques

    Jean-René Hugue­nin, La côte sau­vage et les héros romantiques

    Les pre­mières lignes de La côte sau­vage, seul roman de Jean-René Hugue­nin, publié en 1960, pour­raient être celles d’un roman d’hor­reur ou encore d’un polar : Il s’est appro­ché dans le soir sans qu’elle l’en­tende, et il s’ar­rête à quelques pas, rete­nant son souffle. Sou­dain elle se retourne ; il se glisse der­rière un chêne. (p. 7) Et pour­tant,…

  • Le Manoir indis­po­nible d’Em­ma Cavalier

    Celles et ceux qui suivent les articles de la Bauge auront sans doute été éton­nés par une grosse lacune dans la liste des titres que le San­glier vous conseille pour vos courses de Noël : celle cau­sée par l’ab­sence du Manoir, d’Emma Cava­lier. J’ai­me­rais que vous connais­siez les rai­sons de cette décision. J’ai eu l’oc­ca­sion de ren­con­trer…

  • Phi­lippe Clau­del, Meuse l’ou­bli : His­toire d’un Orphée à l’envers

    Phi­lippe Clau­del, Meuse l’ou­bli : His­toire d’un Orphée à l’envers

    Tout le monde, ou presque, connaît l’his­toire d’Or­phée. Celui dont le chant put adou­cir jus­qu’au Dieu des Ténèbres, duquel l’ar­chi-poète obtint le pou­voir de libé­rer sa femme du royaume de la mort, à la seule condi­tion près de ne pas regar­der en arrière. Tout le monde, ou presque, sait ce qui arri­va. Phi­lippe Clau­del, lui…

  • Patri­cia Des­roses, La Fille en noir du Mississippi

    Patri­cia Des­roses, La Fille en noir du Mississippi

    Contrai­re­ment à beau­coup de per­sonnes de mon âge, j’ai eu le pri­vi­lège de réa­li­ser tous mes cau­che­mars. Patri­cia Des­roses, La Fille en Noir du Mississippi Voi­ci un livre qui démarre tout dou­ce­ment, au rythme de la vie à Saint Louis, tou­jours empê­trée dans la boue puante lais­sée par les der­nières crues du Mis­sis­sip­pi. Un livre…

  • Xavier Fis­se­lier, Mau­vaises nouvelles

    Mau­vaises nou­velles, voi­ci un titre qui fait réflé­chir. Parce qu’on aime­rait savoir quelles sont au juste ces mau­vaises nou­velles. Celles qui, jour après jour, nous arrivent d’un peu par­tout dans le monde, que ce soit depuis la côte orien­tale des États-Unis rava­gée par San­dy ou depuis l’O­rient où les gens s’entre-déchirent en Syrie ? Ou est-ce…

  • Maïa Mazau­rette, La coureuse

    Les Édi­tions KERO viennent de publier La Cou­reuse, qua­trième roman de Maïa Mazau­rette, autrice et blo­gueuse poly­va­lente. Si le roman ne m’a pas vrai­ment convain­cu d’un point de vue lit­té­raire, avec son intrigue assez banale et ses per­son­nages dont le carac­tère atteint à peine à la pro­fon­deur d’un jeu d’ombre chi­nois, il brille par contre…

  • Audrey Betsch, La Pile du pont

    Il y a de ces textes qui font taire, au bon milieu d’un jour de mai, les oiseaux ; qui font pâlir le vert gras et fer­tile des prés enso­leillés ; qui suf­foquent jus­qu’au gazouille­ment des sources. La Pile du Pont, d’Audrey Betsch, appar­tient à ceux-là, et on peut très sérieu­se­ment se deman­der si le monde n’a…

Dessin réalisé par deedo781