
Cette année-ci, les vacances commenceront le 21 juin – et elles seront pourries !
Je ne résiste pas au plaisir de vous présenter mon dernier-né, un bébé dont je suis très fier, le dernier volume des Dix, de l’éditeur numérique Edicool, Les vacances pourries. Mon ami Vincent Bernard a eu la mauvaise idée de me confier la direction de l’ouvrage en question, à lui maintenant d’assumer le résultat.
Conforme au programme, il fallait rassembler dix auteurs dont chacun contribuerait un texte de 1.000 mots. Comme la parution était prévue pour l’été, le sujet s’imposait. Il fallait parler des vacances. Mais pas de celles dont tout le monde rêve, non ! Foin des plages ensoleillées, des cocktails au bord du pool, des amourettes en maillot, et de tous ces clichés mille fois remâchés mais toujours aussi ardemment convoités. Il me fallait autre chose, et comme j’ai senti comme un besoin de faire souffler un vent plus léger à travers la collection, j’ai opté pour les vacances pourries, sujet apte à faire rire aux dépens des autres, mais à faire grincer des dents aussi, quitte à faire revivre des souvenirs refoulés.
Et voici les auteurs que j’ai réussi à convaincre de s’embarquer sous ma houlette, et dont je ne saurais assez chanter les louanges ;-)
Bonne lecture !
- Les photos de la séance lecture du 5 juillet 2012 – Les Vendanges littéraires
- Anne Bert à propos de la dernière mouture des Dix
- Les Vacances pourries sur le blog de ChocolatCannelle
- Sur le site Aldus : Les Vacances pourries, ça démarre bien
- Les Vacances pourries sur le blog de Serge Léonard
Les auteurs
Vincent Bernard est résolument protéiforme, schizoïde et multi-casquettes. Vincnet B. lorsqu’il signe sur la toile et Vincent B. pour le papier, n’est ni un ayatollah du numérique, ni un farouche défenseur de l’ancien livre. Bien qu’il ait reçu une formation clinique, il a officié pendant 10 ans comme chef de projet en ingénierie de l’information, et se consacre aujourd’hui pleinement à sa carrière d’auteur à la petite semaine. Intervenant en atelier d’écriture, il intervient également lors de stages d’éducation à l’image, ainsi que dans divers projets à vocation citoyenne.
Anne Bert est née en 1958 à Bordeaux. Elle garde de son enfance sans cesse bourlinguée, le goût de l’inconnu et de l’étonnement et une capacité d’adaptation à toute épreuve. La bougeotte chronique de sa famille ne lui laissant jamais le temps de tisser des liens durables, elle chopa très tôt dans ses moments de solitude le virus de la lecture et de l’écriture. Et quand on grandit le nez dans les livres, on n’a pas toujours les pieds sur terre. Après des expériences et des jobs variés, plus tard une activité professionnelle exercée dans le monde judiciaire et social, elle ne travaille plus aujourd’hui qu’à l’écriture. Publiée en 2009 chez Blanche pour L’eau à la bouche, un recueil érotique, elle récidive en 2011 avec un roman du même registre, Perle aux éditions Hors Collection. Anne n’écrit pourtant pas que l’érotisme. Si elle explore les choses du corps et du sexe, elle aime aussi travailler sur les failles intimes de la vieillesse, de la précarité et des relations filiales. Et quand elle n’écrit pas, Anne Bert lit aussi en public avec un comparse et une violoniste, des textes classiques et contemporains de toutes factures.
anneelisa.wordpress.com
anne-bert.com
Bien que de nationalité belge, Stéphanie Coos est née en Suisse. Elle y décroche un diplôme d’institutrice et enseignera durant neuf ans. En été 2005, profitant de vacances amplement méritées en Crète, elle y rencontre l’Homme. L’année suivante, elle lâche tout pour s’exiler sur l’île des Dieux. Enseignement, éducation de sa fille, sport et écriture rythment son quotidien. En janvier 2012, elle publie son premier roman aux Éditions Kirographaires : « Échange mari grognon contre rêves à gogo » (texte in disponible depuis la liquidation judiciare de l’éditeur). Auteure indépendante, elle a édité deux textes sur la plate-forme KIndle : Trois jours, et Mariée à un con.
Depuis un demi-siècle, Daniel Croci observe la trajectoire du soleil et pratique le ping-pong des mots. Né sur la Riviera française, il dévore très jeune toute la littérature fantastique, et la collection Fleuve Noir Anticipation (couverture blanche en particulier), qu’il collectionne toujours. Botaniste et paysagiste de formation, musicien, il se passionne pour les civilisations anciennes et le cheminement intérieur prôné par Hanish ou C.G. Jung, auxquels il voue un véritable culte. Journaliste, rédacteur en chef pour des revues professionnelles, auteur d’ouvrages sur le jardin méditerranéen, il s’est ouvert très tôt aux nouveaux médias. Il anime un blog d’information, et pilote un site économique et juridique. Ses nombreux écrits sont publiés en ligne, selon les dernières technologies du moment. L’e‑nouvelle ne pouvait que le séduire.
Hervé Fuchs est né en 1962, tout près de la frontière. Happé à l’adolescence par la déferlante punk, c’est tout naturellement qu’il se passionne pour la culture rock ; la musique bien évidemment, mais aussi la bande dessinée, les pochoirs, le graphisme, le cinéma et la littérature de gare, ne cesseront plus d’éveiller sa curiosité. Les films en noir et blanc d’Humphrey Bogart ou Robert Mitchum lui feront découvrir Raymond Chandler, Chester Himes, David Goodis et puis en France, ce sera Léo Mallet, le néo-polar des années 70, Thierry Jonquet, Didier Daeninckx et surtout… Jean-Patrick Manchette. L’écriture devient alors une évidence, un média consentant, une porte à ouvrir pour que les pages de ses carnets se remplissent (hé oui, il écrit encore au feutre dans des cahiers Clairefontaine à petits carreaux). Aujourd’hui, il se partage entre son activité de graphiste freelance, la journée, et l’écriture de ses romans, très tôt le matin, bien avant le premier métro.
Marie Godard est le pseudonyme d’une femme qui est née à Montréal, où elle a rencontré Nicolas Marssac, son mari, lui aussi auteur de romans érotiques, et peintre. Nicolas et Marie ont vécu et travaillé ensemble en Asie et se sont installés dans le Sud-Ouest de la France il y a quelques années.
Échanges virtuels, son premier roman, vient d’être publié aux Éditions Blanche. Elle l’a écrit après que Franck Spengler, Directeur éditorial des Éditions Blanche, l’ait mise au défi de le faire… C’est par ce défi que débute ce roman qui entraîne le lecteur là où il ne pensait pas aller. Elle en a récemment terminé le second volet, Cinq nuits, quatre jours, et vient d’attaquer l’écriture d’un troisième roman.
Marie vient d’apprendre qu’Échanges virtuels est en nomination dans la catégorie du Premier livre de fiction érotique au Salon du livre érotique d’Évian. Le prix sera décerné le 3 juin 2012.
L’Éveil de Laurence vient aussi de paraître dans un recueil de nouvelles intitulé « Secrets de femmes », également publié chez Blanche.
Le site de Marie Godard auteur
« Le dessin en dit plus long à mon sujet que les mots, que dire si ce n’est que j’espère en faire bien plus… ? »
Jahyra
Emma Lachapelle, un diplôme d’histoire de l’art dans les bagages, assorti d’un permis de vagabondage professionnel sur les territoires, ou plutôt les arcanes, des innombrables lieux où l’on professe la médiation culturelle : sites classés, églises, cathédrales, châteaux, musées…
Et sous la caution policée de l’historienne-guide-conférencière, le besoin un peu secret de toujours griffonner quelque chose, quelques paragraphes arrachés à l’inspiration du moment, une chronique deci delà, l’amour des mots qui se conjuguent, qui jonglent et joutent entre eux.
Être de la génération qui a d’abord noirci des pages de cahier, phrases raturées, mots repris, feuilles de papier comme autant de palimpsestes… et qui a appris plus tard à chercher l’inspiration derrière le curseur clignotant de l’écran.
Chris Simon est franco-américaine. Elle est l’auteur de plusieurs recueils de nouvelles : « Le baiser de la mouche », aux Éditions Kirographaires, « La couleur de l’œil de Dieu », e‑book aux éditions du Réalisme Délirant, tous deux publiés en 2011, et « Douceur amère », collection Les petites histoires à lire debout aux éditions NumérikLivres en 2012.
Elle est également membre du comité de lecture de la revue Rue Saint Ambroise, et vit à Paris.
Son
Son blog
Après des études d’anglais et de cinéma à Paris et à Los Angeles, Junie Terrier écrit et réalise des courts métrages. Elle travaille également comme assistante scénariste sur une sitcom américaine, The Eve Show, produite par Warner Bros. En parallèle, elle entame une carrière de traductrice dans le sous-titrage d’abord aux États-Unis, puis en France pour les laboratoires LVT-CMC, Télétota et Éclair. En mai 2011, elle participe au concours des « 24 heures d’écriture » organisé dans le cadre du festival « Paris En Toutes Lettres ». 24 auteurs sont enfermés pendant 24 heures pour écrire une nouvelle sur un thème dévoilé au dernier moment : Peur sur la ville. Junie s’inspire d’un message radiophonique des nazis ordonnant aux Parisiens de respecter le couvre-feu de 1942 pour écrire sa nouvelle. Couvre-feu obtient le prix du jury à l’unanimité et est publiée aux Éditeurs Associés en septembre 2011.
Fondateur de l’enseigne univers caves, qui assemble les bons mots et les bons vins à travers sa lettre d’informations : PRESS’SOIR, frédéric viguier est également auteur dramatique (pièce l’escabeau récemment jouée à Cannes et Nices et présentée au festival d’Avignon 2012)
Une réponse à “Les Dix, Les Vacanes pourries”
Et voici une première critique par ChocolatCannelle, directrice de la collection e‑ros aux Éditions Dominique Leroy.
Merci, Miss Steph :-)