En-tête de la Bauge littéraire
Les Vacances pourries

Cette année-ci, les vacances com­men­ce­ront le 21 juin – et elles seront pourries !

Je ne résiste pas au plai­sir de vous pré­sen­ter mon der­nier-né, un bébé dont je suis très fier, le der­nier volume des Dix, de l’é­di­teur numé­rique Edi­cool, Les vacances pour­ries. Mon ami Vincent Ber­nard a eu la mau­vaise idée de me confier la direc­tion de l’ou­vrage en ques­tion, à lui main­te­nant d’as­su­mer le résultat.

Conforme au pro­gramme, il fal­lait ras­sem­bler dix auteurs dont cha­cun contri­bue­rait un texte de 1.000 mots. Comme la paru­tion était pré­vue pour l’é­té, le sujet s’im­po­sait. Il fal­lait par­ler des vacances. Mais pas de celles dont tout le monde rêve, non ! Foin des plages enso­leillées, des cock­tails au bord du pool, des amou­rettes en maillot, et de tous ces cli­chés mille fois remâ­chés mais tou­jours aus­si ardem­ment convoi­tés. Il me fal­lait autre chose, et comme j’ai sen­ti comme un besoin de faire souf­fler un vent plus léger à tra­vers la col­lec­tion, j’ai opté pour les vacances pour­ries, sujet apte à faire rire aux dépens des autres, mais à faire grin­cer des dents aus­si, quitte à faire revivre des sou­ve­nirs refoulés.

Et voi­ci les auteurs que j’ai réus­si à convaincre de s’embarquer sous ma hou­lette, et dont je ne sau­rais assez chan­ter les louanges ;-)

Bonne lec­ture !

Les auteurs

Vincent Ber­nard est réso­lu­ment pro­téi­forme, schi­zoïde et mul­ti-cas­quettes. Vinc­net B. lorsqu’il signe sur la toile et Vincent B. pour le papier, n’est ni un aya­tol­lah du numé­rique, ni un farouche défen­seur de l’ancien livre. Bien qu’il ait reçu une for­ma­tion cli­nique, il a offi­cié pen­dant 10 ans comme chef de pro­jet en ingé­nie­rie de l’information, et se consacre aujourd’hui plei­ne­ment à sa car­rière d’auteur à la petite semaine. Inter­ve­nant en ate­lier d’écriture, il inter­vient éga­le­ment lors de stages d’éducation à l’image, ain­si que dans divers pro­jets à voca­tion citoyenne.


Anne Bert est née en 1958 à Bor­deaux. Elle garde de son enfance sans cesse bour­lin­guée, le goût de l’inconnu et de l’étonnement et une capa­ci­té d’adaptation à toute épreuve. La bou­geotte chro­nique de sa famille ne lui lais­sant jamais le temps de tis­ser des liens durables, elle cho­pa très tôt dans ses moments de soli­tude le virus de la lec­ture et de l’écriture. Et quand on gran­dit le nez dans les livres, on n’a pas tou­jours les pieds sur terre. Après des expé­riences et des jobs variés, plus tard une acti­vi­té pro­fes­sion­nelle exer­cée dans le monde judi­ciaire et social, elle ne tra­vaille plus aujourd’hui qu’à l’écriture. Publiée en 2009 chez Blanche pour L’eau à la bouche, un recueil éro­tique, elle réci­dive en 2011 avec un roman du même registre, Perle aux édi­tions Hors Col­lec­tion. Anne n’écrit pour­tant pas que l’érotisme. Si elle explore les choses du corps et du sexe, elle aime aus­si tra­vailler sur les failles intimes de la vieillesse, de la pré­ca­ri­té et des rela­tions filiales. Et quand elle n’écrit pas, Anne Bert lit aus­si en public avec un com­parse et une vio­lo­niste, des textes clas­siques et contem­po­rains de toutes fac­tures.
anneelisa.wordpress.com
anne-bert.com

À lire :
Le Sanglier auteur

Bien que de natio­na­li­té belge, Sté­pha­nie Coos est née en Suisse. Elle y décroche un diplôme d’institutrice et ensei­gne­ra durant neuf ans. En été 2005, pro­fi­tant de vacances ample­ment méri­tées en Crète, elle y ren­contre l’Homme. L’année sui­vante, elle lâche tout pour s’exiler sur l’île des Dieux. Ensei­gne­ment, édu­ca­tion de sa fille, sport et écri­ture rythment son quo­ti­dien. En jan­vier 2012, elle publie son pre­mier roman aux Édi­tions Kiro­gra­phaires : « Échange mari gro­gnon contre rêves à gogo » (texte in dis­po­nible depuis la liqui­da­tion judi­ciare de l’éditeur). Auteure indé­pen­dante, elle a édi­té deux textes sur la plate-forme KIndle : Trois jours, et Mariée à un con.


Depuis un demi-siècle, Daniel Cro­ci observe la tra­jec­toire du soleil et pra­tique le ping-pong des mots. Né sur la Rivie­ra fran­çaise, il dévore très jeune toute la lit­té­ra­ture fan­tas­tique, et la col­lec­tion Fleuve Noir Anti­ci­pa­tion (cou­ver­ture blanche en par­ti­cu­lier), qu’il col­lec­tionne tou­jours. Bota­niste et pay­sa­giste de for­ma­tion, musi­cien, il se pas­sionne pour les civi­li­sa­tions anciennes et le che­mi­ne­ment inté­rieur prô­né par Hanish ou C.G. Jung, aux­quels il voue un véri­table culte. Jour­na­liste, rédac­teur en chef pour des revues pro­fes­sion­nelles, auteur d’ouvrages sur le jar­din médi­ter­ra­néen, il s’est ouvert très tôt aux nou­veaux médias. Il anime un blog d’information, et pilote un site éco­no­mique et juri­dique. Ses nom­breux écrits sont publiés en ligne, selon les der­nières tech­no­lo­gies du moment. L’e‑nouvelle ne pou­vait que le séduire.


Her­vé Fuchs est né en 1962, tout près de la fron­tière. Hap­pé à l’adolescence par la défer­lante punk, c’est tout natu­rel­le­ment qu’il se pas­sionne pour la culture rock ; la musique bien évi­dem­ment, mais aus­si la bande des­si­née, les pochoirs, le gra­phisme, le ciné­ma et la lit­té­ra­ture de gare, ne ces­se­ront plus d’éveiller sa curio­si­té. Les films en noir et blanc d’Humphrey Bogart ou Robert Mit­chum lui feront décou­vrir Ray­mond Chand­ler, Ches­ter Himes, David Goo­dis et puis en France, ce sera Léo Mal­let, le néo-polar des années 70, Thier­ry Jon­quet, Didier Dae­nin­ckx et sur­tout… Jean-Patrick Man­chette. L’écriture devient alors une évi­dence, un média consen­tant, une porte à ouvrir pour que les pages de ses car­nets se rem­plissent (hé oui, il écrit encore au feutre dans des cahiers Clai­re­fon­taine à petits car­reaux). Aujourd’hui, il se par­tage entre son acti­vi­té de gra­phiste free­lance, la jour­née, et l’écriture de ses romans, très tôt le matin, bien avant le pre­mier métro.


Marie Godard est le pseu­do­nyme d’une femme qui est née à Mont­réal, où elle a ren­con­tré Nico­las Mars­sac, son mari, lui aus­si auteur de romans éro­tiques, et peintre. Nico­las et Marie ont vécu et tra­vaillé ensemble en Asie et se sont ins­tal­lés dans le Sud-Ouest de la France il y a quelques années.

Échanges vir­tuels, son pre­mier roman, vient d’être publié aux Édi­tions Blanche. Elle l’a écrit après que Franck Spen­gler, Direc­teur édi­to­rial des Édi­tions Blanche, l’ait mise au défi de le faire… C’est par ce défi que débute ce roman qui entraîne le lec­teur là où il ne pen­sait pas aller. Elle en a récem­ment ter­mi­né le second volet, Cinq nuits, quatre jours, et vient d’attaquer l’écriture d’un troi­sième roman.

Marie vient d’apprendre qu’Échanges vir­tuels est en nomi­na­tion dans la caté­go­rie du Pre­mier livre de fic­tion éro­tique au Salon du livre éro­tique d’Évian. Le prix sera décer­né le 3 juin 2012.

L’Éveil de Lau­rence vient aus­si de paraître dans un recueil de nou­velles inti­tu­lé « Secrets de femmes », éga­le­ment publié chez Blanche.
Le site de Marie Godard auteur

À lire :
Isabelle Mutin, DeSirium Tremens

« Le des­sin en dit plus long à mon sujet que les mots, que dire si ce n’est que j’espère en faire bien plus… ? »
Jahy­ra


Emma Lacha­pelle, un diplôme d’histoire de l’art dans les bagages, assor­ti d’un per­mis de vaga­bon­dage pro­fes­sion­nel sur les ter­ri­toires, ou plu­tôt les arcanes, des innom­brables lieux où l’on pro­fesse la média­tion cultu­relle : sites clas­sés, églises, cathé­drales, châ­teaux, musées…
Et sous la cau­tion poli­cée de l’historienne-guide-conférencière, le besoin un peu secret de tou­jours grif­fon­ner quelque chose, quelques para­graphes arra­chés à l’inspiration du moment, une chro­nique deci delà, l’amour des mots qui se conjuguent, qui jonglent et joutent entre eux.
Être de la géné­ra­tion qui a d’abord noir­ci des pages de cahier, phrases ratu­rées, mots repris, feuilles de papier comme autant de palimp­sestes… et qui a appris plus tard à cher­cher l’inspiration der­rière le cur­seur cli­gno­tant de l’écran.


Chris Simon est fran­co-amé­ri­caine. Elle est l’auteur de plu­sieurs recueils de nou­velles : « Le bai­ser de la mouche », aux Édi­tions Kiro­gra­phaires, « La cou­leur de l’œil de Dieu », e‑book aux édi­tions du Réa­lisme Déli­rant, tous deux publiés en 2011, et « Dou­ceur amère », col­lec­tion Les petites his­toires à lire debout aux édi­tions Numé­rik­Livres en 2012.
Elle est éga­le­ment membre du comi­té de lec­ture de la revue Rue Saint Ambroise, et vit à Paris.
Son 
Son blog


Après des études d’anglais et de ciné­ma à Paris et à Los Angeles, Junie Ter­rier écrit et réa­lise des courts métrages. Elle tra­vaille éga­le­ment comme assis­tante scé­na­riste sur une sit­com amé­ri­caine, The Eve Show, pro­duite par War­ner Bros. En paral­lèle, elle entame une car­rière de tra­duc­trice dans le sous-titrage d’abord aux États-Unis, puis en France pour les labo­ra­toires LVT-CMC, Télé­to­ta et Éclair. En mai 2011, elle par­ti­cipe au concours des « 24 heures d’écriture » orga­ni­sé dans le cadre du fes­ti­val « Paris En Toutes Lettres ». 24 auteurs sont enfer­més pen­dant 24 heures pour écrire une nou­velle sur un thème dévoi­lé au der­nier moment : Peur sur la ville. Junie s’inspire d’un mes­sage radio­pho­nique des nazis ordon­nant aux Pari­siens de res­pec­ter le couvre-feu de 1942 pour écrire sa nou­velle. Couvre-feu obtient le prix du jury à l’unanimité et est publiée aux Édi­teurs Asso­ciés en sep­tembre 2011.


Fon­da­teur de l’enseigne uni­vers caves, qui assemble les bons mots et les bons vins à tra­vers sa lettre d’informations : PRESS’SOIR, fré­dé­ric viguier est éga­le­ment auteur dra­ma­tique (pièce l’escabeau récem­ment jouée à Cannes et Nices et pré­sen­tée au fes­ti­val d’Avignon 2012)

Une réponse à “Les Dix, Les Vacanes pourries”

  1. Et voi­ci une pre­mière cri­tique par Cho­co­lat­Can­nelle, direc­trice de la col­lec­tion e‑ros aux Édi­tions Domi­nique Leroy.

    Mer­ci, Miss Steph :-)