En-tête de la Bauge littéraire

L’A­ven­ture de Nathalie

La Vénus de Willendorf, image emblématique de la fertilité de la femme

Depuis des mois, voire des années, on n’ar­rête pas de nous par­ler de crise, de faillites, de mil­liards d’eu­ros vola­ti­li­sés, de socié­tés entières au bord du gouffre…

Moi, je vou­drais vous par­ler des sen­ti­ments qui firent écla­ter les cadres trop étroits des bulles d’u­ni­vers où vivaient nos loin­tains ancêtres. De leur vio­lence qui s’est pro­pa­gée à tra­vers les mil­lé­naires qui ont vu notre course vers la tombe deve­nir de plus en plus effré­née. De la beau­té que les pre­miers artistes, ins­tal­lés sur des souches à moi­tié pour­ries ou des rocs mal dégros­sis, ont su gra­ver dans les traits des figu­rines minus­cules qu’ils arra­chaient à la pierre et à l’i­voire pour célé­brer la femme.

La femme abon­dante et fer­tile qui crée la vie, qui assure l’a­ve­nir, et qui s’ap­pa­rente, de par son pou­voir sur la matière qu’elle pétrit à son image, aux Dieux, dont elle fit naître jus­qu’à l’idée.

L'aventure de Nathalie

L’A­ven­ture de Natha­lie, c’est l’his­toire d’une femme qui n’a eu que l’es­pace d’un wee­kend pour vivre son amour. Un amour né sur les ondes de l’é­ther moderne qui relie les êtres humains à tra­vers des mil­liers de kilo­mètres et qui leur fait res­pi­rer le même air par­tout. Un amour appe­lé à se dé-vir­tua­li­ser au rythme des mots et des gestes enchan­teurs que trouvent – et qu’ont tou­jours trou­vés – les amou­reux qui subissent la magie de la chair.

Jeune encore, la qua­ran­taine a peine enta­mée, elle se retrouve face à une vie qui n’a pas tenu les pro­messes de sa jeu­nesse fou­gueuse, faites à une femme qui devait d’a­bord naître, au bout de tant d’an­nées et de tant expé­riences. Dans son sillage, des amis morts trop tôt, un mariage usé, une fille. Autour d’elle, la vie grouillante des quo­ti­diens pénibles, la marée des attentes et des déses­poirs, la dou­leur de la soli­tude. Celle qui, par­fois, au fond des nuits noires, sous les replis de sa couette ou sub­sistent des ves­tiges de cha­leur, vient l’as­sié­ger pour lui don­ner un aper­çu du repos éter­nel dans les bras des­sé­chés des cauchemars.

À lire :
Emmanuelle Houdou, L'été les petites culottes s'envolent

Au bout d’un seul voyage, elle retrouve, au fond du sang, la séré­ni­té qu’elle emporte avec elle, pour fina­le­ment la léguer, quelques trente ans plus tard, à un autre voya­geur soli­taire, venu d’au-delà des confins de l’Empire.

Je vais vous racon­ter l’Aven­ture de Natha­lie. J’ai mis un livre vir­tuel sur la toile qui va se rem­plir, au cours des semaines à venir, de pages et de cha­pitres que vous pour­rez décou­vrir au rythme des jours et des semaines. J’es­père que vous y trou­ve­rez des ves­tiges de la beau­té dont les ancêtres nous ont légué des échan­tillons. J’y ai ins­crit la fureur de la chair qui se dévoile et se découvre, et la dou­ceur des doigts qui effleurent la peau d’une joue, d’une langue qui explore les pro­fon­deurs d’un nom­bril, des sources cachées où vient s’a­breu­ver la misère de nos esprits usés.

Ren­dez-vous, à par­tir d’au­jourd’­hui, sur inter­net. Une chose, avant de vous lais­ser : Si vous aimez, par­ta­gez avec vos ami(e)s, de Face­book ou d’ailleurs. Si vous avez des remarques à faire, des idées à expri­mer ou des dis­cus­sions à lan­cer, lais­sez des com­men­taires. Si vous trou­vez que c’est trop nul, envoyez-moi un mail.

Mer­ci !

Cologne, 1er février 2011

PS : L’a­ven­ture de Natha­lie est dis­po­nible en ver­sion papier, depuis décembre 2011, aux Édi­tions Kiro­gra­phaires.

Mise à jour

Les Édi­tions Kiro­gra­phaires ayant mis la clé sous le paillas­son, le texte a été repris, dans une ver­sion for­te­ment modi­fiée, par les Édi­tions NL.

Mise à jour bis

Suite à la dis­pa­ri­tion de Jean-Fran­çois Gay­rard – et des Édi­tions Numé­rik­livres à sa suite – mon héroïne est pas­sée en mode auto-édi­tion et vous la trou­ve­rez désor­mais dans la col­lec­tion Kindle Unli­mi­ted sous le titre légè­re­ment modi­fié de Aven­tures pari­siennes.

2 réponses à “L’A­ven­ture de Nathalie”

  1. Claire

    Bon­soir Tom,
    c’est avec un grand ravis­se­ment que je lis ce début, déjà chan­gé et si bien travaillé…
    J’a­dore déjà et suis impa­tience de lire la suite. J’ai mis cette baugue sur mon “bureau” et suis très impa­tiente de lire la suite !
    Je t’embrasse très ami­ca­le­ment sans oublier de te féli­ci­ter pour ce che­min parcouru !
    Bises ! Claire

  2. tomppa28

    Bon­soir Claire,
    un grand mer­ci pour l’en­cou­ra­ge­ment !! Avec une bonne cin­quan­taine de cha­pitres, tu es as encore pour à peu près trois semaines avant de voir la fin du récit ;-) Et j’es­père que les bouts de lec­ture que je vais dévoi­ler chaque jour te feront pas­ser quelques bons moments.

    À très bien­tôt donc sur : L’a­ven­ture de Nathalie