Catégorie : littérature

  • Ania Oz, Femmes secrètes. L’Em­pire sou­ter­rain au féminin.

    Qui si convien las­ciare ogne sos­pet­to ;ogne vil­tà convien che qui sia mor­ta.Divi­na Com­me­dia, Can­to III « Sou­ter­rain », c’est bien le cas de le dire quand on veut par­ler de « Femmes secrètes », roman d’A­nia Oz récem­ment paru aux Édi­tions Blanche. On accède à cet empire-là en péné­trant d’a­bord au fond d’une bou­tique de lin­ge­rie (qui donne son nom…

  • Ques­tions à Paul Leroy-Beau­lieu, édi­teur numérique

    Ques­tions à Paul Leroy-Beau­lieu, édi­teur numérique

    Le monde de l’é­di­tion est en ébul­li­tion. Depuis l’ar­ri­vée en masse des liseuses de tout gaba­rit (Kindle, Nook, Kobo, Ipad & Cie), on annonce la fin du livre en papier, si ce n’est le cré­pus­cule de la civi­li­sa­tion en géné­ral et de l’é­di­tion en par­ti­cu­lier. Il est vrai que j’aime beau­coup les scé­na­rios un peu…

  • Jean-Paul Bri­ghel­li, La socié­té pornographique

    Que dire d’un livre qui, dès la deuxième page , fait l’é­loge de la cen­sure ? Est-ce qu’il faut s’é­ton­ner de tels pro­pos venant de la part d’un per­son­nage au par­cours et aux ami­tiés aus­si illustres que contra­dic­toires ? D’un polé­miste qui doit avoir l’ha­bi­tude de la contes­ta­tion ain­si que de l’art de la pro­vo­ca­tion ? Mais allons‑y…

  • Petite gale­rie linéaire

    Je reviens à l’ar­ticle que j’ai consa­cré, il y a quelques jours, à l’ex­po­si­tion « Hen­drick Golt­zius et les artistes de la ligne ». J’ai pro­fi­té d’une deuxième visite pour prendre quelques cli­chés que je me per­mets de vous présenter. À force de regar­der les gra­vures des Golt­zius, Saen­re­dam, Mul­ler, Matham et autres, je n’ai pu m’empêcher d’être…

  • Paren­thèse printanière

    En hom­mage au grand, à l’in­com­pa­rableT. S. Eliotmagi­cien-ès-images, archi-poète APRIL is the cruel­lest month, bree­ding Lilacs out of the dead land, mixing Memo­ry and desire, stirring Dull roots with spring rain

  • Jour­née mon­diale du livre. À pro­pos d’un pas­sage de Jean-Paul Brighelli

    Bon, je n’a­vais pas l’in­ten­tion de faire un article à pro­pos de cette soi-disant jour­née mon­diale du livre. De toute façon, il y a comme un déluge de ces jour­nées dédiées à n’im­porte quoi. C’est à se deman­der s’il y a (ou aura) une jour­née des jour­nées mondiales. Mais par­fois, c’est plus fort que moi,…

  • Mais à quoi res­semble donc Tho­mas Gal­ley, l’au­teur de ce blog ?

    Mais à quoi res­semble donc Tho­mas Gal­ley, l’au­teur de ce blog ?

    Mais qui donc est Tho­mas Gal­ley ? Je laisse la parole à un de mes édi­teurs en signa­lant, à tous ceux et à toutes celles que cela pour­rait inté­res­ser, le lien vers une inter­view dis­po­nible sur le site des Édi­tions Edi­cool, Inter­view menée par Vincent Ber­nard, direc­teur édi­to­rial de la col­lec­tion « Les 10 », et parue dans…

  • Anne Bert, L’eau à la bouche

    Anne Bert, L’eau à la bouche

    « Tu veux me faire accou­cher de ce que je suis capable de concevoir de plus beau et de plus monstrueux. » Cer­tains de mes lec­teurs se sou­viennent peut-être de l’ar­ticle que j’ai consa­cré, il y a quelques mois, à la magni­fique Perle, d’Anne Bert. J’y ai insé­ré,  pour illus­trer le carac­tère aqua­tique du récit, un petit…

  • Les impu­dents, pre­mier roman de Mar­gue­rite Duras

    Les impu­dents, pre­mier roman de Mar­gue­rite Duras

    Voi­ci un livre dont je ne sau­rais assez vous recom­man­der la lec­ture : Les impu­dents, le pre­mier roman de Mar­gue­rite Duras, mal-aimé par son autrice[1]Elle l’a qua­li­fié de « très mau­vais » livre dans une émis­sion radio­pho­nique. Cf. l’ar­ticle de Rodolphe Kobus­zews­ki, « Les Impu­dents, 1943, le pre­mier roman de Mar­gue­rite Duras » et long­temps presque éclip­sé par les suc­cès…

  • Col­lec­tif, Antho­lo­gie lit­té­raire de la jouissance

    Je n’ai jamais vrai­ment aimé les antho­lo­gies. Le fait de me trou­ver en pré­sence d’un texte ampu­té, dont on vient de mettre une par­tie seule­ment sous la lumière trop intense des pro­jec­teurs, cela me gêne. Tout d’a­bord, parce qu’il y a comme un non-res­pect du tra­vail de l’é­cri­vain, qui, après tout, a construit son texte…

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