L’illus­tra­trice Petite Bohème contri­bue à la Bauge littéraire

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J’ai l’hon­neur de publier aujourd’­hui une nou­velle illus­tra­tion pour la Bauge lit­té­raire, illus­tra­tion contri­buée par la « Petite Bohème », une jeune artiste que j’ai croi­sée sur les réseaux numé­riques grâce à un duo bien connu d’au­teurs-illus­tra­teurs, duo que les habi­tués de ces colonnes ont appris à appré­cier comme auteurs de la bédé éro­tique Ama­bi­lia – j’ai nom­mé E.T. Raven.

Ces mêmes habi­tués sont évi­dem­ment au cou­rant – et les visi­teurs occa­sion­nels l’au­ront sans doute remar­qué grâce aux hasards de la navi­ga­tion – de ce que La Bauge puise dans un petit réser­voir d’illus­tra­tions pour affi­cher ses en-têtes. Un réser­voir qui, tout dou­ce­ment, s’é­toffe. Et comme le repaire de votre ser­vi­teur est consacré

  • à la lit­té­ra­ture (prin­ci­pa­le­ment éro­tique) et
  • à la lec­ture sous toutes ses formes,

quoi de plus évident que le choix du motif de la Belle Liseuse ? C’est donc pour cela que le visi­teur peut admi­rer toutes ces belles qui, absor­bées par les intrigues qu’elles sont en train de suivre, exposent leurs charmes de la façon la plus ingé­nue qui soit. Quitte à décro­cher un regard – lan­gou­reux ou pro­vo­cant – au pas­sant qui s’at­tarde un peu trop devant autant de beau­té insou­cieuse – à moins qu’elle ne soit insolente…

Petite Bohème, En-tête pour la Bauge littéraire
En-tête de la Bauge lit­té­raire, contri­bué par la « Petite Bohème ».

Comme votre ser­vi­teur adore les décou­vertes – lit­té­raires et autres – il hante la toile en géné­ral et les réseaux numé­riques en par­ti­cu­lier afin de débus­quer de jeunes artistes à la hau­teur de cette tâche, à savoir de faire de la Bauge un site qui allie l’a­mour de la chose écrite au culte de la beau­té. C’est ain­si que je suis entré en rela­tion avec Auré­lie Gua­ri­no, Mon­sieur To et tant d’autres dont vous pou­vez admi­rer les des­sins et le tour de main tout per­son­nel qu’ils ont su don­ner au sujet imposé.

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Et aujourd’­hui, c’est donc au tour de la Petite Bohème d’en­trer sous le toit de votre ser­vi­teur. Elle a choi­si, comme la plu­part de ses col­lègues, de se ser­vir de la ligne afin de mettre en valeur la déli­cieuse sil­houette du modèle. Si ce pro­cé­dé n’a rien d’é­ton­nant – ni dans la Bauge, ni dans les illus­tra­tions éro­tiques en géné­ral –  elle a par contre choi­si de mettre ain­si en valeur des par­ties du corps fémi­nin qui jus­qu’i­ci sont res­tées invi­sibles – sans doute pour mieux invi­ter aux voyages au pays des fan­tasmes ? J’a­voue pour­tant qu’il m’a fal­lu cette confron­ta­tion directe pour me rendre compte d’une drôle d’ab­sence : point de culs, ni de pieds dans la Bauge lit­té­raire – enfin, dans ses en-têtes ! Pour un ama­teur invé­té­ré de l’œuvre éro­tique d’une Gio­van­na Cas­sot­to (autre absence dif­fi­ci­le­ment expli­cable), l’ar­tiste par excel­lence du féti­chisme du pied fémi­nin, et pour un site qui a fait du cul une de ses pre­mières rai­sons d’être lit­té­raires, ceci relève presque du scandale…

Une lacune qui, heu­reu­se­ment, main­te­nant est com­blée, et mes lec­teurs peuvent doré­na­vant jouir d’une femme entière qui ne dédaigne pas leur pré­sen­ter un der­rière tout à fait mignon, et des pieds qui, de par l’a­mour du détail que la Petite Bohème a su y expri­mer, sau­ront satis­faire les ama­teurs les plus dif­fi­ciles ain­si que les féti­chistes les plus endurcis.

Un grand mer­ci donc à Petite Bohème, une artiste que je me suis pro­mis de suivre de près afin de contri­buer à lui don­ner un peu plus de visibilité.

Dessin d'une femme nue debout, vue de profil. Elle tient un gode dans la main droite qu'elle est en train de s'introduire dans le vagin.
Dessin réalisé par Sammk95