Si vous deviez deviner quel était mon animal préféré, je suis sûr que vous commenceriez par dire « Chatte », le tout sans doute accompagné par un petit sourire malicieux face à l’évidente lubricité d’une telle question, mais aussi par l’évidence avec laquelle une telle réponse semble s’imposer s’agissant de l’auteur des aventures de Marie et de Nadège. Et ben, vous serez surpris quand vous verrez s’afficher pour la première fois la nouvelle bannière du site, fièrement contribuée par Julia Sinope, une artiste que j’ai découverte cet été et dont je vous ai déjà dit le plus grand bien dans un article destiné à offrir un remède aux idées lugubres de ces premiers jours de l’automne.

Faut-il encore présenter Little Lorna à mes lecteurs ? Ou toutes ces autres jeunes filles ravissantes qui donnent une interprétation si singulière au terme de Bimbo largement présent dans la culture populaire américaine ? Je me demande si, pour une fois, certains représentants du vieux monde ne pourraient pas à leur tour se trouver choqués par l’indécence si franche et si contagieuse d’une artiste très profondément inspirée par les clichés d’une certaine pop culture à l’américaine qui embrasse les défis avec une passion et une franchise rarement vues de ce côté-ci de l’étang.
Quant au cadeau que je viens de recevoir de la part de Julia Sinope, je ne me suis nullement attendu à un tel geste, ayant tout simplement fait ce que je fais toujours quand j’aime – ou plus simplement : remarque – quelque chose : en parler dans la Bauge littéraire afin de présenter un artiste, une œuvre ou un texte à mes lecteurs, de partager mon ressenti et parfois mes passions. Toujours est-il qu’un tel cadeau ne se refuse pas, d’autant plus qu’il me permet de présenter Little Lorna – et, à travers elle, Julia Sinope – à un public plus large dont certains suivront peut-être mes conseils et se pencheront sur les aventures de cette jeune femme si singulièrement tiraillée entre une naïveté désespérante et une audace qui laisse sans voix.

Si donc l’envie vous prend de voir « a lot more of Little Lorna » – pour le dire avec Barney Stinson -, il y a bien sûr sa boutique Etsy où vous trouverez ses bandes dessinées d’une spectaculaire indécence, mais le plus facile est sans doute de rejoindre Julia Sinope sur Patreon où elle poste assez régulièrement des échantillons de son art dévergondé. Et je vous promets que vous y trouverez votre compte !
