Certaines pages de la Bauge littéraire ressemblent sans doute à une sorte de boudoir où la sensualité règne en maîtresse, une sensualité qui parfois se fait deviner dans un clair-obscur propice aux jeux de cache-cache et qui parfois se dévoile sous la lumière crue des néons, offrant aux regards concupiscents une chair prête à tout avaler. Aujourd’hui, c’est cette seconde facette que je tiens à mettre en avant, en vous exposant trois dessins récemment acquis sur le site de vente aux enchères Catawiki.

L’indécence est un de mes ingrédients favoris quand il s’agit d’érotisme dans les Arts, vous me voyez donc ravi de pourvoir vous présenter des dessins dont les modèles sont comme des incarnations de cette lubricité qui ne sait fleurir que sous les regards qui s’en repaissent et qui communique aux badauds l’énergie nécessaire pour travailler leurs chairs avides à se répandre. Voici donc pour votre plus grand bonheur – et pour le mien, bien entendu – trois dessins signés Gerald Baes, des dessins qui dévoilent leurs sujets avec la plus grande liberté. Et cette fois-ci, c’est carrément du porno. Une jeune femme aux allures de secrétaire qui se caresse la fente avec une sorte de stylo, une fille qui s’apprête à déguster une belle bite, et deux beautés qui se moquent de toute décence en se présentant grandes ouvertes et pleinement accessibles – aux regards, aux doigts, aux langues, aux bites.

Je ne connaissais pas du tout Gerald Baes, artiste belge et descendant, s’il faut en croire la description sur Catawiki, de Firmin Baes, artiste mort en 1943 dont on apprend sur Wikipédia qu’il a non seulement « peint des scènes de genre et fut aussi un talentueux portraitiste », mais que certaines de ses œuvres
sont exposées dans les musées de Bruxelles, d’Anvers de Bruges et de Courtrai. [1]Article Firmin Baes sur wikipedia.fr, consulté le 19 novembre 2018.
La toile n’abonde pas non plus en références au créateur de nos quatre beautés indécentes, mis à part sur des sites de ventes aux enchères où on peut trouver certains de ses dessins, comme sur Catawiki déjà cité ou encore l’incontournable ebay. C’est d’ailleurs sur Catawiki que j’ai trouvé la meilleure piste vers Gerald Baes en renseignant dans un moteur de recherche le pseudonyme de la personne qui a mis en vente les trois dessins par lesquels je me suis laissé séduire, swissgleam, ce qui m’a conduit vers un site homonyme qui fait défiler sous les yeux des internautes de passages des modèles qui ne peuvent nier une certaine parenté avec celles des dessins exposés ici.
Ces dessins n’ont sans doute rien de très, très spécial, mais je me surprends à contempler avec plaisir la liberté insouciante que Baes a su capter sur des figures qui se lisent comme des feuilles arrachées à un scénario de gonzo, que ce soit la secrétaire lubrique type sexe au bureau, les deux femmes aux cuisses grandes ouvertes dans une interprétation classique de Mère et Fille, un des scénarios incontournables du porno, ou encore la belle suceuse prise sur le vif d’un geste devenu carrément synonyme de pornographie.
PS : Je m’excuse pour la mauvaise qualité des reproductions, je vais essayer d’en produire des meilleures.
Références
↑1 | Article Firmin Baes sur wikipedia.fr, consulté le 19 novembre 2018. |
---|