En-tête de la Bauge littéraire

Clear­pas­sion annonce sa fer­me­ture – temporaire

Logo de Clearpassion, librairie 100% pimentée

L’é­té 2016 s’an­nonce riche en – fer­me­tures. Après l’é­di­teur numé­rique House made of dawn qui a annon­cé lun­di de mettre la clé sous le paillas­son, c’est main­te­nant une librai­rie numé­rique qui annonce l’in­ter­rup­tion de ses acti­vi­tés. Une fer­me­ture qui est cen­sée être tem­po­raire, d’a­près le texte de la com­mu­ni­ca­tion, qui pré­cise que

« ClearPassion.fr inter­rompt son ser­vice pour tra­vailler à une nou­velle étape de son aventure ».

Clear­pas­sion a été fon­dée en 2013 en tant que « librai­rie numé­rique 100% pimen­tée ». Le ton était donc don­né, et une petite visite ne laiss­sait pas pla­ner le moindre doute à pro­pos du genre de textes que cette librai­rie aimait pro­po­ser. L’ac­cent y était mis sur la lit­té­ra­ture éro­tique dans toutes ses décli­nai­sons, clas­sée par son degré de cha­leur. Celle-ci était indi­quée par la cou­leur du piment (un coup de cha­peau s’im­pose pour saluer l’u­sage très heu­reux et très consé­quent de ce condi­ment), la gamme allant du rouge clair pour un conte­nu « roman­tique » au rouge fon­cé pour pré­ci­ser à un public « aver­ti » qu’on y appe­lait une chatte une chatte.

À par­tir du 31 juillet 2016, il ne sera donc plus pos­sible d’ef­fec­tuer ses courses numé­riques dans cette librai­rie que votre ser­vi­teur n’a pas hési­té, par le pas­sé et à plu­sieurs occa­sions, de recom­man­der à ses fidèles lec­teurs, entre autres pour une fonc­tion­na­li­té assez peu répan­due, à savoir la pos­si­bi­li­té d’of­frir des textes numé­riques à des tiers.

L’en­tre­prise pré­cise dans son com­mu­ni­qué, et ceci est très impor­tant pour tous ceux ayant déjà effec­tué des achats, que :

« L’ac­cès à votre biblio­thèque et à tous les ouvrages que vous avez ache­tés res­te­ra pos­sible après cette date. »

Je n’ai pas le moindre doute quant aux inten­tions du pro­prié­taire, mais je recom­man­de­rais néan­moins aux clients de Clear­pas­sion, si ce n’est pas déjà fait, de télé­char­ger les textes acquis afin de les sto­cker dans une liseuse ou sur un disque local. C’est un pro­cé­dé qui, glo­ba­le­ment par­lant, me semble indis­pen­sable à l’ère des ser­vices imma­té­riels et du sto­ckage qui s’ef­fec­tue de plus en plus sou­vent sur des ser­veurs répar­tis aux quatre coins de la pla­nète, sans que l’u­ti­li­sa­teur puisse savoir où ceux-ci sont loca­li­sés, ni quelles sont les pré­cau­tions pour garan­tir une acces­si­bi­li­té per­ma­nente. Et je suis sûr que vous ne vou­driez pas vous retrou­ver avec une biblio­thèque déci­mée « grâce » à quelque bug informatique.

À lire :
L'Appel des 451 ou le besoin de taper de celui qui a peur

Mes expé­riences avec Clearpassion.fr ont été impec­cables, et je leur sou­haite un bon ave­nir et plein de suc­cès pour les pro­jets à venir. Avec, évi­dem­ment, l’es­poir de les voir très bien­tôt reve­nir sur le marché.