En-tête de la Bauge littéraire

Ati­lio Gam­be­dot­ti, Cercle intime

Quand on voit s’ou­vrir une BD sur une pers­pec­tive aus­si ravis­sante, quel peut bien être le moyen, je vous le demande, d’y résis­ter ? Et sur­tout – pour­quoi y résis­ter au lieu de cro­quer à pleines dents les chairs juteuses qui s’é­talent sous vos yeux avides, invi­tant aux pires excès qu’une ima­gi­na­tion chauf­fée à blanc puisse imaginer ?

La bonne nou­velle, c’est que vous n’a­vez qu’à accep­ter l’in­vi­ta­tion adres­sée par Ati­lio Gam­be­dot­ti à qui daigne ouvrir le fichier – ou ouvrir la cou­ver­ture, dans le cas d’une BD « tra­di­tion­nelle » en car­ton / papier – afin de suivre sa petite bande de copains à tra­vers les nuits cata­lanes et les aven­tures lubriques que ceux-ci ont bien l’in­ten­tion de s’of­frir à pro­fu­sion. Qu’est-ce qui nous empêche donc de partir ?

Attilio Gambedotti, Cercle intime, p. 3
La vie offre par­fois de ravis­santes pers­pec­tives. Et pour­quoi s’en pri­ver ? (d.g.à.d : Adri, Rachel, Susie et Pancho)

Mais avant de céder à la ten­ta­tion, j’ai­me­rais vous par­ler d’A­ti­lio Gam­be­dot­ti, un artiste que vous ris­quez de croi­ser assez sou­vent si vous avez comme moi la bonne habi­tude de fré­quen­ter les pages de BD-Adultes, la filière por­no de la Musar­dine qui a eu la très bonne idée de mettre à la dis­po­si­tion du public aus­si aver­ti que sen­suel une bonne par­tie de l’opus gam­be­dot­tien.

Le Sieur Gam­be­dot­ti est ori­gi­naire de l’Ar­gen­tine où il a sui­vi une édu­ca­tion artis­tique avant de venir han­ter le milieu de la bande des­si­née euro­péenne. La plu­part des notices bio­gra­phiques qui traînent un peu par­tout sur la toile – toutes plus ou moins copiées sur celle de chez Tabou, pre­mier édi­teur fran­çais des bandes des­si­nées de Gam­be­dot­ti – affirment que l’au­teur s’est ins­tal­lé à Bar­ce­lone après des études dans son Argen­tine natale, sans que je puisse pour autant trou­ver des faits qui confir­me­raient ce chan­ge­ment de conti­nent. De toute façon, vu la voca­tion inter­na­tio­nale et poly­glotte de ses acti­vi­tés artis­tiques, le domi­cile phy­sique n’a, dans un cas pareil, pra­ti­que­ment plus de signi­fi­ca­tion. Pour vous don­ner une idée du bouillon­ne­ment lin­guis­tique et sans doute cultu­rel au fond de l’œuvre de Gam­be­dot­ti, par­lons un peu de l’al­bum qui aujourd’­hui nous inté­resse, Cercle intime. Si mes recherches sont cor­rectes, la BD s’est vu publier en pre­mière mon­diale par l’é­di­teur légen­daire amé­ri­cain NBM Publi­shing, plus pré­ci­sé­ment dans sa col­lec­tion Euro­ti­ca, consa­crée à l’é­ro­tisme euro­péen1. Vous voyez ce que je veux dire quand je parle d’une cer­taine confu­sion – ou peut-être plu­tôt d’une sorte de one-man-show tour­né en mel­ting-pot ? Un auteur argen­tin – sans doute avec des racines ita­liennes vu son patro­nyme2 – qui a su s’im­po­ser en Europe et a ensuite été lar­ge­ment publié dans d’autres pays comme l’I­ta­lie, la France ou les Pays-Bas, au point d’en­trer dans une col­lec­tion d’œuvres éro­tiques euro­péennes publiées aux États-Unis ? C’est au point de se deman­der quelle a bien pu être la langue ori­gi­nale de ses per­son­nages, une ques­tion qui intrigue, dans une œuvre certes tout ce qu’il y a de plus éro­ti­co-por­no­gra­phique, mais où les paroles et l’ambiguïté des situa­tions jouent un rôle au moins aus­si grand que les scènes de jambes en l’air. Dans la toute pre­mière édi­tion publiée sous le titre Get­ting clo­ser, en 2010, les pro­ta­go­nistes conservent d’ailleurs des noms aux conso­nances ibé­riques – Adri, Pan­cho, Raquel et Susie – tan­dis que ceux-ci ont ten­dance à se plier aux attentes d’un lec­to­rat fran­co­phone une fois pas­sés au-delà des Pyré­nées : Dans la pre­mière édi­tion de chez Tabou, publiée en 2013, ils deviennent Adrien, Joshua, Rachel et Claire. Avant de retrou­ver leurs iden­ti­tés d’outre-Pyré­nées dans la nou­velle tra­duc­tion de chez BD-Adultes, publiées en 20213. Une his­toire édi­to­riale des plus com­plexes. Qui se com­plique d’a­van­tage encore quand on sait qu’A­ti­lio est aus­si pas­sé par des cam­pagnes de finan­ce­ment par­ti­ci­pa­tif et des publi­ca­tions en auto-édi­tion depuis la dis­pa­ri­tion en 2011 de Kiss Comix, le maga­zine où il a pu publier une grande par­tie de ses créa­tions. C’est pour cela que j’ai d’ailleurs comme un petit doute à pro­pos des dates de publi­ca­tion que je vous donne tout au long de cet article4.

Atilio Gambedotti et Ivan Guevara, Mujeres aburridas, p. 54, in : Kiss Comix, n° 158, 2002
Ati­lio Gam­be­dot­ti et Ivan Gue­va­ra, Mujeres abur­ri­das, p. 54, in : Kiss Comix, n° 158, 2002

Quant à d’autres indi­ca­tions que je vous ai four­nies plus haut, j’ai bien plus de confiance, sur­tout quand il s’a­git du suc­cès assez rapi­de­ment obte­nu par Gam­be­dot­ti une fois entré dans le nou­veau mil­lé­naire. Après des débuts sans doute labo­rieux, il se fait régu­liè­re­ment publier depuis 2002 dans le maga­zine légen­daire espa­gnol Kiss Comix5. S’il faut en croire les bonnes gens de chez Comic­Vine, Ati­lio a col­la­bo­ré de nom­breuses fois aux revues des édi­tions La Cúpu­la et compte 110 contri­bu­tions à Comix Kiss Comix (leur navire ami­ral, en langue cas­tillane), 15 à French Kiss Comix (publié en langue anglaise, mal­gré l’im­pres­sion que pour­rait don­ner le titre) et 13 à La Poudre aux Rêves (en langue fran­çaise, celui-ci)6. On ima­gine donc le choc quand ces maga­zines ont l’un après l’autre mis la clé sous le paillas­son avant le coup final son­né par la fer­me­ture de Kiss Comix en août 2011. Ati­lio s’est d’ailleurs fen­du d’un grand coup de gueule à cette occa­sion qui ne laisse aucun doute quant à sa colère et son déses­poir qui a dû être celui d’une bonne par­tie de cette géné­ra­tion de dessinateurs :

C’est un mau­vais moment à pas­ser pour le monde et sur­tout pour la BD, média mino­ri­taire s’il en est, et face au diver­tis­se­ment ser­vi sur un pla­teau par inter­net – l’in­te­rac­ti­vi­té, la musique, la vidéo, etc. – il est très dif­fi­cile pour la BD d’être com­pé­ti­tive …. le mar­ché fran­çais a beau­coup souf­fert, ain­si que le mar­ché amé­ri­cain, et le mar­ché espa­gnol […] est déjà en pleine extinc­tion. excuse que les édi­teurs uti­lisent habi­tuel­le­ment pour payer une misère et deman­der les droits mon­diaux, les droits inter­net et les droits sur votre chat (si vous en avez un) en bref …7

La bannière du compte Patreon d'Atilio Gambedotti
La ban­nière du compte Patreon d’A­ti­lio Gam­be­dot­ti, repre­nant quelques-uns de ses titres.

Mal­gré ce revers, Gam­be­dot­ti n’a pas lâché l’af­faire et a réus­si à se faire publier par un des plus grands noms de l’é­ro­tisme lit­té­raire en France, les édi­tions Tabou où il avait déjà fait paraître une autre série Les 4 amies entre 2009 et 2010. Cercle intime y a été publié en 2013 en for­mat papier8 avant la publi­ca­tion d’un deuxième volume deux ans plus tard. Pri­vé d’un moyen de publi­ca­tion qui le met­tait régu­liè­re­ment en contact avec son lec­to­rat, Ati­lio a cher­ché d’autres moyens de s’en rap­pro­cher, comme la créa­tion d’un compte sur Patreon, un site qui per­met aux artistes de se faire sub­ven­tion­ner par les fans, un compte dont il parle sou­vent sur son blog per­son­nel mal­heu­reu­se­ment tom­bé en friche depuis la mise en ligne d’un der­nier article en août 2019.

À lire :
Léon de Griffes, Les Vies d'Adèle

Main­te­nant que vous avez une pre­mière idée à pro­pos de l’au­teur, allons voir du côté de ses créa­tures dont vous avez pu vous faire une pre­mière impres­sion en début d’ar­ticle. Vous connais­sez déjà les noms de la petite bande de jeunes, et vous vous dou­tez, en relu­quant les fes­siers des demoi­selles mis en valeurs par leurs habits, que ni celles-ci, ni leurs com­pa­gnons du sexe oppo­sé ne dédaignent les aven­tures d’une nuit – ou de quelques heures, voire de quelques ins­tants – qui pour­raient se pré­sen­ter en cours de route. Et je peux vous assu­rer que les appa­rences ne sont point trom­peuses. Gam­be­dot­ti, connais­sant son public et ses attentes, ne nous fait point attendre et c’est sur la deuxième page que la pre­mière pipe est tirée avec au bout de l’en­gin la plan­tu­reuse Susie, sans doute la plus déver­gon­dée de la bande qui reçoit bien plus que son dû de la part des mâles en quête de chair fémi­nine. Ce qui ne veut pas dire qu’elle n’est pas capable d’é­veiller des sen­ti­ments d’un autre ordre. Adri, amou­reux tran­si de la jeune femme, est là pour en rendre témoi­gnage. Cette pre­mière his­toire – qui voit Susie, après les pré­li­mi­naires clas­siques sus-men­tion­nés, hono­rée par les deux trous par deux mecs dans les toi­lettes d’une boîte de nuit – donne le ton de ce qui va suivre. Et comme vous aurez com­pris que ses jeunes-là n’ont que peu de scru­pules quand il s’a­git de céder aux pul­sions et de se lan­cer – les bites ten­dues ou les jambes grandes ouvertes – vers l’in­con­nu – à moins qu’il ne faille dire : vers l’In­con­nue -, vous ne vous éton­ne­rez pas de voir défi­ler dans ce recueil d’his­toires courtes et indé­centes un cor­tège de jeunes per­sonnes prêtes à pas­ser à la cas­se­role. On y trouve, entre autre, des videurs (Pour­quoi ?), des moches (Un prê­té pour un ren­du), des aveugles (L’a­mour n’est pas aveugle, il ferme juste les yeux), des han­di­ca­pées (Ça roule ma poule), et même les mémères s’y montrent très peu farouches. Mais si la chair y joue très clai­re­ment un rôle de pre­mière impor­tance, illus­trée par un des­sin appé­tis­sant très bien ser­vi et appro­fon­di par l’u­sage savant de la cou­leur, Gam­be­dot­ti sait faire de ses per­son­nages bien plus que des bites ou des trous sur pattes. Il se détache des dia­logues une dimen­sion humaine qui les rend bien plus cré­dibles que tant d’autres héros et héroïnes de bandes-des­si­nées qui ne servent qu’à illus­trer les méca­niques de la copu­la­tion sous toutes les formes ima­gi­nables. Les quatre jeunes de Gam­be­dot­ti appa­rais­sant bien au contraire comme des jeunes per­sonnes en chair et en os (vous me direz : « sur­tout en chair », et vous n’au­rez pas tort) qu’on ima­gine pou­voir croi­ser dans les rues. Même si leurs aven­tures relèvent plu­tôt du fan­tasme que de la réa­li­té, mais bon, à quoi ser­vi­raient la BD et toute la lit­té­ra­ture éro­tique si l’on vou­lait s’en tenir aux bornes de la morne réa­li­té telle que toi, cher lec­teur, chère lec­trice, et moi la vivons quotidiennement ?

Rachel et Manu, Cercle intime, p. 21
La belle Rachel en train de rendre ser­vice à sa meilleure copine en déflo­rant le frère de celle-ci.

Et même – et ceci est un point que je ne sau­rais assez sou­li­gner – l’hu­mour a sa place dans ces his­toires que je recom­mande très for­te­ment à celles et à ceux qui ne se prennent pas trop au sérieux – et d’au­tant plus à tous les autres ! Un humour peu inno­cent qui peut se retour­ner contre nos per­son­nages eux-mêmes, comme cette douce iro­nie pré­sente tout au long du récit déli­cieux de l’i­ni­tia­tion du fré­rot de Susie par la meilleure amie de celle-ci, Rachel, qui se charge de déflo­rer le jeu­not en met­tant en avant tous les superbes atouts de son corps de jeune fille en fleur. Ça, c’est une his­toire qu’il faut impé­ra­ti­ve­ment relire après avoir décou­vert la chute pour se rendre compte de tous les res­sorts de l’hu­mour iro­nique de l’auteur.

Et votre ser­vi­teur a connu des moments d’ex­tase quand il est tom­bé sur cette impro­vi­sa­tion por­cine de la part de Pan­cho, Petit geste fort sym­pa qui lui a été ins­pi­ré par la belle après s’être vu trai­té de « porc » pour la simple rai­son de lui avoir fiché son pieu bien pro­fon­dé­ment dans ses accueillantes chairs :

À lire :
Michel Bazin, Initiation d'une jeune vacancière
Atilio Gambedotti, Cercle ntime, p. 32 : Grouik !
Ati­lio Gam­be­dot­ti, Cercle intime, p. 32 : Grouik-Grouik !

Vous ima­gi­nez que j’ai dû rigo­ler bien fort quand j’ai vu ça ;-)

Avant de vous lais­ser décou­vrir les BD de Gam­be­dot­ti, une toute petite digres­sion pour par­ler de style. D’un côté, Ati­lio déclare aimer les filles, et sur­tout leurs visages (« espe­cial­ly their faces », pas­sage tiré d’une cam­pagne de finan­ce­ment de son Art­book sur Ver­ka­mi.). Et si vous par­cou­rez ses planches, vous vous ren­drez compte que cela n’est pas dit pour se défendre des accu­sa­tions d’u­sage contre les « por­no­graphes » qui ne s’in­té­res­se­raient qu’aux trous béants prêts à accueillir toutes sortes d’en­gins, mais qu’il y a chez Gam­be­dot­ti une réelle fas­ci­na­tion pour les visages et le res­sen­ti que ceux-ci expriment par mille détails. Il suf­fit de contem­pler les visages des jeunes filles qui passent à la cas­se­role, leur transe quand elles se font bai­ser, leurs gri­maces quand les bites inves­tissent leurs fon­de­ments, leur douce extase quand elles embrassent avant ou après l’acte. En même temps – pour reprendre l’ex­pres­sion culte de notre cher pré­sident – je n’ai rare­ment vu de meilleurs ren­dus de sexes mouillés et accueillants, de muqueuses ruti­lantes et de trous béants scin­tillant de tous les liquides du désir. Je le pro­clame haut et fort : Si Bal­thus a bien pu récla­mer le titre de « Roi des chats », c’est Ati­lio Gam­be­dot­ti qui peut pré­tendre au titre bien plus convoi­té du « Roi des chattes ».

Atilio Gambedotti, Cercle intime, p. 28
Adri en train de bouf­fer la chatte de la belle sœur (p. 28). Main sur le cœur – avez-vous jamais vu meilleure illus­tra­tion d’un mec en train de cro­quer ce fruit-là ?

Mais il ne faut pas pas­ser sous silence une autre par­tie de l’a­na­to­mie fémi­nine qui jouit des atten­tions par­ti­cu­lières du des­si­na­teur, à savoir les seins. Ati­lio a une façon bien à lui de les des­si­ner, une manière qui en fait des atouts pra­ti­que­ment hyper­réa­listes ou hyper pré­sents, dans un sens que tout ce que s’y rap­porte – désir, beau­té, fémi­ni­té, mais aus­si mater­ni­té, nour­ri­ture, amour – est pous­sé à une sorte de paroxysme char­nel. Contem­plez Susie en train de jouir des atten­tions de deux mâles bien mem­brés (p. 6) ou de tendre le bas­sin (p. 9), l’han­di­ca­pée qui accueille une bite entre ses nibards (p. 13), la belle sœur en train de céder aux avances d’A­dri (p.28 ) ou encore – meilleure illus­tra­tion sans doute de mes pro­pos avec ses seins et ses tétons en gros plan – la belle aveugle en train de che­vau­cher Adri. Des images tout sim­ple­ment hyp­no­ti­santes qui ne vous feront plus jamais oublier la charge sen­suelle de tels instants.

Un détail qui m’a frap­pé comme par­ti­cu­liè­re­ment effi­cace, c’est la légère dépres­sion au milieu des tétons qui donne une folle envie d’y téter jus­qu’à s’y perdre. Un détail pré­sent très tôt dans le des­sin d’A­ti­lio, illus­tré ici par l’illus­tra­tion Cum in my face ! tirée de Mujeres abur­ri­das (publié en 2002) que vous retrou­ve­rez plus haut. Tan­dis que le visage rap­pelle une sex-doll plu­tôt qu’une femme en chair et en os, les seins sont déjà tout aus­si sédui­sants que les exem­plaires dans la gale­rie que vous venez de par­cou­rir. Et puisque vous y êtes, pro­fi­tez-en pour com­pa­rer ce visage à l’ex­pres­sion figée et imper­son­nelle à ceux des femmes que vous trou­ve­rez dans Cercle intime et dont j’ai ras­sem­blé une infime par­tie dans la gale­rie ci-des­sus, vous aurez sai­si l’im­por­tance du déve­lop­pe­ment artis­tique d’A­ti­lio Gam­be­dot­ti depuis le début du millénaire.

Ati­lio Gam­be­dot­ti
Cercle intime, tome 1
Dyna­mite
Réfé­rence BD-Adultes : AG0004N2

  1. Il y avait une autre col­lec­tion – Ame­ro­ti­ca – des­ti­née à accueillir la bande des­si­née amé­ri­caine. ↩︎
  2. Ce qui ne sau­rait éton­ner vu le nombre de migrants issus de la pénin­sule ita­lienne venus s’ins­tal­ler en Argen­tine. La Wiki­pé­dia indique, en se basant sur la Direc­tion natio­nale des migra­tions, que « près de 45 % des Argen­tins seraient d’o­ri­gine ita­lienne » ↩︎
  3. Avec comme seule excep­tion la belle Raquel dont le petit nom est légè­re­ment adap­té aux habi­tudes lin­guis­tiques des fran­co­phones et devient « Rachel ». ↩︎
  4. Pre­nez l’exemple de Cercle intime : Tan­dis que Gai­jin­joe, une auto­ri­té quand il s’a­git de la bande des­si­née éro­tique, cite 2011 comme année de publi­ca­tion – « 2011 ist bei NBM Publi­shing der Band Get­ting Close erschie­nen. » (« Le volume Get­ting Close a été publié en 2011 chez NBM Publi­shing. ») – d’autres sources indiquent 2010, comme par exemple le moteur de recherches de numé­ros d’ISBN sur isbnsearch.org qui affiche sans la moindre ambi­guï­té : « Publi­shed : 2010 ». ↩︎
  5. La pre­mière appa­ri­tion que j’aie pu trou­ver dans un exem­plaire de Kiss Comix date du numé­ro 128 où il a publié Mujeres Abur­ri­das avec son com­pa­gnon des pre­mières années Ivan Gue­va­ra comme scé­na­riste ↩︎
  6. Ces chiffres sont sus­cep­tibles de chan­ger dans la mesure où les col­la­bo­ra­teurs du site peuvent rajou­ter des appa­ri­tions. ↩︎
  7. Ati­lio Gam­be­dot­ti, On s’est fait encu­ler, et pas de la bonne façon, article publié sur son blog per­son­nel le 26 août 2011. Tra­duit par les soins de votre ser­vi­teur. ↩︎
  8. Gare à la confu­sion ! Le numé­ro ISBN qui figure sur la page du titre à l’heure où je rédige cet article se réfère à l’é­di­tion de 2020 ! On trouve le fichier de la pre­mière édi­tion en consul­tant la Way­back Machine. ↩︎