Anne Michel, Les amants de l’été

Déci­dé­ment, cette année-ci, j’ai eu le chic pour choi­sir mes Lec­tures esti­vales ! Après avoir vu cueillir la Fleur de Por­que­rolles, avoir gang­ban­gué en com­pa­gnie d’E­lé­néa et être deve­nu le com­pa­gnon de chasse d’une ogresse du sexe sur les plages de Saint-Tro­pez et dans les rues de Paris, voi­ci donc la belle Anne qui me tend la main – et bien d’autres par­ties de son phy­sique allé­chant – pour m’embarquer avec elle dans ses expé­di­tions sur la Côte d’A­zur qui pra­ti­que­ment tou­jours se ter­minent entre les bras et les cuisses d’hommes et de femmes avides de beau­té et de plaisir.

Contrai­re­ment à mes habi­tudes, il s’a­git cette fois-ci d’un texte publié il y a déjà assez long­temps, en 2011. Ce qui ne lui enlève rien de sa fraî­cheur et de l’ac­tua­li­té tou­jours renou­ve­lée du charme des étés pas­sés sous le soleil de la Médi­ter­ra­née. Et puis, c’est bien de ma faute si je n’ai pas payé assez d’at­ten­tion à un titre aus­si séduc­teur au moment de sa paru­tion. Com­ment ose­rais-je donc pri­ver mes lec­trices et mes lec­teurs d’un mor­ceau aus­si juteux et si bien adap­té aux plai­sirs de la sai­son ? Sous pré­texte de pré­fé­rer les « nou­veau­tés » ? Et non, sur­tout pas !

Voi­ci donc que je vous invite à décou­vrir les aven­tures de la belle Anne, un plai­sir que vous par­ta­ge­rez sûre­ment si vous êtes, comme moi, adepte des par­ties de jambes en l’air dans un décor esti­val, que ce soit sur une plage noc­turne, dans une chambre d’hô­tel cinq étoiles avec vue sur le large ou encore à bord d’un yacht ber­cé par les vagues. Et même dans la cabine minus­cule d’un sau­ve­teur de plage qui vient de vous sor­tir de l’eau avec sur le sein une large piqûre de méduse…

À lire :
Michel Torres, Tabarka. La Saga de Mô, t. 4

Anne donc… une pro­ta­go­niste qui par­tage le pré­nom avec l’au­trice, ce qui tou­jours donne un petit air d’au­then­ti­ci­té aux récits, un petit côté auto-bio­gra­phique. Ce qui, selon moi, peut en rajou­ter au plai­sir res­sen­ti à force d’i­ma­gi­ner ces épi­sodes tirés du réel qui auraient pu se dérou­ler à quelques pas de moi deve­nu ensuite par le plus grand des bon­heurs témoin – par pages inter­po­sées – de ces ins­tants de plai­sir indé­cent et de lubricité.

Et ces ins­tants-là, je vous ras­sure, ne manquent pas dans les dix épi­sodes réunis sous une cou­ver­ture qui réunit l’é­lé­gance des esti­vants aux reflets bleu­tés d’une pis­cine où évo­luent des nymphes aspi­rant à se frot­ter contre les torses bom­bés et les bites ten­dues des mâles en mal de sen­sa­tions fortes et tou­jours prêts à inves­tir les grottes de ces char­mantes créa­tures marines. Et l’au­trice n’est pas femme à lais­ser ses lec­trices et ses lec­teurs sur leur faim, la belle Anne – l’autre, la pro­ta­go­niste – se révé­lant inca­pable de mon­trer sa tronche où que ce soit sans éveiller la convoi­tise de la faune de tous les sexes. Inca­pable aus­si de résis­ter aux ten­ta­tions d’une belle bite ten­due et aux pro­messes juteuses des couilles bien grosses qui gonflent de façon si impres­sion­nante les slips des poten­tiels amants. Ce qui se paye par de belles ren­contres – que ce soit de quelques ins­tants ou d’une nuit – que l’au­trice ensuite tra­duit avec bon­heur en paroles char­gées de désir et de lubri­ci­té, des paroles qui conti­nuent à tra­vailler les méninges de ses lec­trices et de ses lec­teurs long­temps encore après avoir fer­mé le livre.

À lire :
Michel Torres, Skaoté. La Saga de Mô, t. 5

Les épi­sodes sont assez courts pour pou­voir se dégus­ter dans un petit quart d’heure, une ving­taine de minutes, le temps de sécher sur la ser­viette après un plon­geon, de dégus­ter un cock­tail qui refroi­dit si bien les lèvres trem­blo­tantes de désir ou d’at­tendre le pro­chain pas­sage de cette belle femme aux chairs opu­lentes dont les formes vous narguent depuis que vous vous êtes tran­quille­ment ins­tal­lés pour pro­fi­ter de la vue. Inutile de dire que les esca­pades de la pro­ta­go­niste ont fait mon­ter une soif que vous brû­lez d’é­tan­cher entre les cuisses de vos pro­chaines conquêtes noc­turnes. À moins, évi­dem­ment, de vous faire dévo­rer par les lèvres d’une bouche en feu ou d’une chatte insatiable.

Vous consta­te­rez faci­le­ment, chères lec­trices, chers lec­teurs, que les récits que je viens de ter­mi­ner ont eu un cer­tain effet sur votre ser­vi­teur. Et je ne me gêne pas de vous avouer que l’i­dée d’as­sis­ter aux ébats d’une pro­ta­go­niste aus­si entre­pre­nante et aus­si bien fou­tue – jeu de mots inten­tion­nel, évi­dem­ment ! – me fait tri­quer à mort. Ce qui, même sur la plage, ne me cau­se­rait pas le moindre embar­ras, je vous assure ;-)

Vous voyez donc que, pour une fois, vous feriez mieux que de conti­nuer à me lire. Ren­dez-vous dans la pro­chaine librai­rie – numé­rique ou autre – afin de vous pro­cu­rer un remède contre la gri­saille des cieux boréaux et de pré­pa­rer comme il faut vos propres esca­pades vers les plages pour y vivre des ins­tants de pur bon­heur. C’est au moins ce que je vous sou­haite du haut de mon groin de bête immonde. Profitez !

Anne Michel
Les amants de l’é­té
J’ai lu
ISBN : 9782290084199

Dessin d'une femme nue debout, vue de profil. Elle tient un gode dans la main droite qu'elle est en train de s'introduire dans le vagin.
Dessin réalisé par Sammk95