Plus que trois jours avant le début des 24 heures d’écriture. Et cinq cents kilomètres entre moi et l’EMI où le conclave va se tenir.
Mais comme j’ai intérêt à arriver en pleine forme, on ne va pas se taper le trajet entier d’un seul coup. Le départ est prévu pour demain, et la première étape sera Laon, ville commodément placée sur les bords de la N2, par où il faut passer quand on n’a pas envie d’alimenter les profits de la SANEF.
Cela me ramène d’ailleurs loin en arrière, dans le temps où j’avais encore des amis à Paris, auxquels je rendais visite plusieurs fois par an. On se ramenait, le coffre chargé de bière allemande, on mangeait autour d’une table bien garnie, malgré un budget d’étudiant assez serré, et on couronnait les soirées par quelques verres d’une eau de vie à base de pommes provenant de la distillerie des grand-parents.
Que de bons souvenirs !
Depuis, je ne suis presque plus revenu hanter les rues de la capitale, ce qui est bien dommage, vu le profit qu’on peut tirer d’un séjour dans ses musées, d’une soirée passée à écouter de la musique ou à suivre les acteurs déclamer les vers inoubliables de Racine.

Mais fermons la parenthèse pour nous consacrer au temps présent. Je disais donc que ce sera d’abord Laon. Une ville située sur une colline d’où sa cathédrale domine le pays assez plat à l’entour. Une vue impressionnante pour le voyageur qui s’en rapproche et qui voit surgir de nulle part cet édifice hérissé de ses multiples tours. Quand la question s’est posée de savoir où on peut s’arrêter en route, Laon était le choix qui s’imposait.
Après le récit du weekend littéraire de Paris, vous aurez donc droit à des impressions de Picardie, agrémentées de remarques historiques et d’aperçus de voyage.
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