Laon – impres­sions cathédralesques

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Laon, l'intérieur de la cathédrale
Vue le long de la nef principale

Laon ne m’a pas déçu, mais pas du tout, et je peux rejoindre, de tout cœur, M. Hugo quand il dit : « À Laon, tout est beau ». On a pas eu le temps de tout voir – évi­dem­ment ! -, mais je vous donne quelques impres­sions qui rendent jus­tice au carac­tère émi­nem­ment chré­tien de cette vieille cité épiscopale.

Tout d’a­bord, la cathé­drale, véri­table emblème de la ville. Bâtie sur la col­line qui domine la plaine de plus de cent mètres d’é­lé­va­tion, le siège de l’é­vêque est visible de très loin. En plus, avec sa mul­ti­tude de tours (sept à l’o­ri­gine, mais la révo­lu­tion a lais­sé ses marques en rédui­sant le nombre à cinq), pas moyen de se trom­per : c’est une vue unique et intrigante.

Laon, dans le transept de la cathédrale
Véri­table abîme ren­ver­sée – le transept

La visite de cette église est vive­ment recom­man­dée ! Belle de l’ex­té­rieur, elle sur­prend par la sobrié­té du décor et la clar­té de la pierre. Pas besoin d’or ou de pierres pré­cieuses pour faire briller la matière à la gloire de Dieux et – plus encore – de ceux qui ont eu l’au­dace d’une telle construction.

L’im­pres­sion pré­do­mi­nante, c’est la légè­re­té, l’as­pi­ra­tion vers le haut d’élé­ments si lourds, entraî­nant à leur suite les humains, si sou­vent col­lés à la glèbe de leurs ori­gines animales.

Laon, la cathédrale devant un ciel profondément bleu
La cathé­drale de Laon – à l’as­saut des cieux

Pour de plus amples ren­sei­gne­ments à pro­pos de la cathé­drale, suivre le lien vers le site Rêve de Châ­teaux.

Cré­dits pho­to­gra­phiques : Tho­mas Galley

La Sirène de Montpeller