Départ immi­nent

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Plus que trois jours avant le début des 24 heures d’é­cri­ture. Et cinq cents kilo­mètres entre moi et l’E­MI où le conclave va se tenir.

Mais comme j’ai inté­rêt à arri­ver en pleine forme, on ne va pas se taper le tra­jet entier d’un seul coup. Le départ est pré­vu pour demain, et la pre­mière étape sera Laon, ville com­mo­dé­ment pla­cée sur les bords de la N2, par où il faut pas­ser quand on n’a pas envie d’a­li­men­ter les pro­fits de la SANEF.

Cela me ramène d’ailleurs loin en arrière, dans le temps où j’a­vais encore des amis à Paris, aux­quels je ren­dais visite plu­sieurs fois par an. On se rame­nait, le coffre char­gé de bière alle­mande, on man­geait autour d’une table bien gar­nie, mal­gré un bud­get d’é­tu­diant assez ser­ré, et on cou­ron­nait les soi­rées par quelques verres d’une eau de vie à base de pommes pro­ve­nant de la dis­til­le­rie des grand-parents.

Que de bons souvenirs !

Depuis, je ne suis presque plus reve­nu han­ter les rues de la capi­tale, ce qui est bien dom­mage, vu le pro­fit qu’on peut tirer d’un séjour dans ses musées, d’une soi­rée pas­sée à écou­ter de la musique ou à suivre les acteurs décla­mer les vers inou­bliables de Racine.

Laon, sa cathédrale
Laon, vue sur la cathédrale

Mais fer­mons la paren­thèse pour nous consa­crer au temps pré­sent. Je disais donc que ce sera d’a­bord Laon. Une ville située sur une col­line d’où sa cathé­drale domine le pays assez plat à l’en­tour. Une vue impres­sion­nante pour le voya­geur qui s’en rap­proche et qui voit sur­gir de nulle part cet édi­fice héris­sé de ses mul­tiples tours. Quand la ques­tion s’est posée de savoir où on peut s’ar­rê­ter en route, Laon était le choix qui s’imposait.

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Senlis - Rempart gallo-romain Ensuite, les choses se sont com­pli­quées, avec plu­sieurs villes inté­res­santes dans les parages. On a consi­dé­ré s’ar­rê­ter à, entre autres : Beau­vais, Com­piègne, Vil­lers-Cot­te­rêts, Sois­sons. On a fina­le­ment rete­nu – Sen­lis. C’est ma pas­sion pour l’His­toire qui a orien­té mon choix, parce que j’ai pu lire sur Wiki­pe­dia que Sen­lis a conser­vé presque intacte son enceinte datant de l’An­ti­qui­té tar­dive. Et comme c’est une époque extrê­me­ment inté­res­sante (au point de m’ins­pi­rer des idées pour un roman his­to­rique), il n’a pas fal­lu cher­cher plus loin.

Après le récit du wee­kend lit­té­raire de Paris, vous aurez donc droit à des impres­sions de Picar­die, agré­men­tées de remarques his­to­riques et d’a­per­çus de voyage.

Dessin d'une femme nue debout, vue de profil. Elle tient un gode dans la main droite qu'elle est en train de s'introduire dans le vagin.
Dessin réalisé par Sammk95

Commentaires

Une réponse à “Départ immi­nent”

  1. pen­sees affectueuses
    bises
    Vero