
Celle et ceux qui me lisent de façon plus ou moins régulière ont déjà dû rencontrer, quelque part dans l’obscurité de ma Bauge, Éric Neirynck – le grand Éric, le géant de Bruxelles, l’auteur qui sait imprimer sa tendresse à la moindre voyelle et à la plus petite consonne qui sort de sa plume. Avec ses deux textes Facebook, mon amour et Fratrie fatale, il a séduit un grand nombre de lecteurs (à suivre les commentaires qu’il ramasse sur Facebook, on pourrait d’ailleurs penser qu’il s’agit plutôt de lectrices) et donné des preuves irréfutables de la qualité se son écriture.
Le plaisir de découvrir un texte d’Éric Neirynck n’a certes pas de prix, mais l’auteur ne se nourrit pas de l’air qu’il respire ni de l’admiration de ses lecteurs. Son dernier éditeur a dû mettre la clé sous le paillasson, et les chiffres de vente de son recueil de nouvelles s’en sont ressentis, au moment précis où ça commençait à marcher. Mais comme le courage et l’énergie de cet auteur-guerrier ne le cèdent en rien à la taille de son cœur, il s’est lancé dans un projet de plus grande envergure encore : l’écriture de son premier roman, au titre provisoire de Lucien. Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais moi, depuis que j’ai goûté à du Neirynck, je ne peux pas me passer de ces phrases qui scintillent au fond de l’horizon, qui sournoisement approchent et qui, tout d’un coup, te sautent à la figure, te renversent et ne te laissent plus jamais. Les phrases d’Éric, on peut dire que non seulement elles te subjuguent, mais elles feront de toi leur bitch. Et qu’est-ce que tu vas aimer ça !
Bon ! Comment le soutenir alors ? Éric a lancé un projet sur Kisskissbankbank dans le but de rassembler 2.000 € qui lui permettront de se consacrer entièrement à son roman, de se déplacer, d’acheter du matos et de se payer quelques jours tranquilles, quelque part au fin fond des Ardennes. Et comme je connais Éric, je suis sûr qu’il reviendra de sa retraite avec un texte du tonnerre… Mais qu’est-ce que vous voulez que je vous dise d’autre, j’ai déjà succombé aux charmes de ses paroles, et je demande ma dose…
Si donc vous voulez, vous aussi, plonger dans les bas-fonds sombres et enchantés de l’univers d’Éric Neirynck, suivez l’exemple du Sanglier, et déliez les cordons de vos bourses…
Mise à jour
Le 16 juin 2013
C’est incroyable, la somme de 2.000 € a été atteinte (voire légèrement dépassée) hier soir. Je suis très content d’avoir pu contribuer à cet effort, et je félicite Éric auquel la qualité de sa plume a acquis un lectorat fidèle. Dès qu’il y aura des nouvelles du roman en cours, vous les trouverez dans la Bauge littéraire.
Commentaires
Une réponse à “L’appel du Sanglier : Soutenons Éric Neirynck !”