Lec­tures esti­vales 2016 – le bilan

Maître Golov, Tête de femmes

Aujourd’­hui, c’est la ren­trée, les vacances sont donc bel et bien ter­mi­nées, et si l’es­poir per­siste de vivre encore quelques belles jour­nées enso­leillées, l’é­té approche inexo­ra­ble­ment de sa fin, le noir gri­gnote la clar­té du jour, à trois semaines à peine de l’é­qui­noxe, et le froid obli­ge­ra bien­tôt tout le monde à mettre à l’a­bri le moindre petit bout de peau.

Votre ser­vi­teur a une fois de plus pro­fi­té de son été pour – lire. Une habi­tude qui date d’il y a très long­temps déjà, et qui m’a inci­té à créer un évé­ne­ment lit­té­raire, les Lec­tures esti­vales. Celles-ci me servent depuis quatre ans à débus­quer, de façon sys­té­ma­tique, de jeunes autrices et auteurs, des débu­tants sou­vent, par­fois des auto-édi­tés, pra­ti­que­ment tou­jours éro­tiques. Et on peut dire que le mil­lé­sime 2016 a été, une fois encore, riche en décou­vertes ! De Job d’é­té en Vacances can­dau­listes, en pas­sant par des Rêves éro­tiques et fan­tasmes brû­lants, mon par­cours a été par­se­mé de bouf­fées de cha­leur et d’en­vois en l’air, et j’es­père que mes lec­trices et mes lec­teurs en auront pro­fi­té autant que moi. Et peut-être que j’ai réus­si à faire faire des décou­vertes, quitte à inci­ter cer­tains à dépen­ser quelques sous pour enri­chir non seule­ment un auteur, mais aus­si une bibliothèque.

Juste quelques mots, avant de par­tir à la décou­verte d’autres hori­zons, le temps de mes vacances à moi, pour remer­cier celles et ceux qui me tiennent par­ti­cu­liè­re­ment à cœur, des per­sonnes qui contri­buent à enri­chir la lit­té­ra­ture en géné­ral et la Bauge en par­ti­cu­lier et que je recom­mande tout par­ti­cu­liè­re­ment à la bien­veillance de celles et de ceux qui me suivent dans mes aventures.

À lire :
Sacrée Nathalie
Mosaïque des titres choisis pour les Lectures estivales 2016
Les titres de l’é­di­tion 2016 des Lec­tures esti­vales du San­glier littéraire.

Tout d’a­bord, il y a Reine Bale, cette femme aus­si belle que douée qui, armée d’une volon­té de fer et d’un esprit éclai­ré mis au ser­vice de ses convic­tions, maî­trise la langue de Vol­taire (ou, mieux peut-être, celle de Bar­bey d’Au­re­vil­ly) au point de lui impri­mer un accent qui lui est propre. Je la remer­cie pour ses contri­bu­tions aux Lec­tures esti­vales, et tout par­ti­cu­liè­re­ment pour un texte écrit exprès pour cette occa­sion, sa nou­velle De quels feux ? Ensuite, il y a, bien enten­du, Maître Golov, le natu­riste nihi­liste, doué du talent raris­sime de cap­ter la beau­té fémi­nine dans tous ses états, et qui, du fond de sa Cata­logne natale, peuple le monde de ses esti­vants en cos­tume d’Ève accom­pa­gnés de ses remarques sou­vent acides à pro­pos de l’ac­tua­li­té poli­tique. Et puis, il faut nom­mer un des per­son­nages les plus remar­quables de la lit­té­ra­ture moderne et numé­rique de ce XXIe siècle jeune encore, Neil Jomun­si, qui, auteur, patron de Wal­rus Books et phi­lo­sophe lit­té­raire, conti­nue à m’ins­pi­rer, sur­tout aux alen­tours du 22 août quand le monde s’ap­prête à célé­brer le #Rays­Day.

C’est donc avec dans la tête un sou­ve­nir des clar­tés esti­vales que je vous tends la main pour vous accom­pa­gner vers le noir de l’hi­ver, l’en­droit pro­pice, au fond de nos cha­leurs, pour faire éclore tous les fan­tasmes. Ceux-là même qui m’ai­de­ront sans aucun doute à recru­ter les textes de la cin­quième édi­tion des Lec­tures esti­vales, celle qui s’an­nonce pour 2017.

Dessin d'une femme nue debout, vue de profil. Elle tient un gode dans la main droite qu'elle est en train de s'introduire dans le vagin.
Dessin réalisé par Sammk95