Depuis que j’ai consacré un premier article à Édouard Béliard, en janvier 2011, j’écume la toile à la recherche d’autres tableaux de ce peintre, dans l’espoir de voir de nouveaux musées numériser leurs collections ou de trouver une trace dans les catalogues des ventes aux enchères. Espoir nullement trompeur, parce que je peux vous présenter aujourd’hui une toile de l’ancien maire d’Étampes qui est venue enrichir le paysage artistique : « Les Bords de l’Oise ».

La toile en question a été proposée à la vente par la maison londonienne Sotheby’s, le 13 décembre 2007, dans la série intitulée « Impressionist and Modern Art », comme lot 123, et attribué à Edmond Joseph Béliard (sic).
Et voici d’ailleurs l’indice qui m’a permis de retrouver la trace de ce tableau. Bizarrement, Béliard semble être connu, aujourd’hui, sous deux prénoms différents, Edmond et Édouard. Je me suis rendu compte de ce problème sur le site « L’Univers des Arts » où la notice biographique parle d’Edmond au lieu d’Édouard. Suite à quelques recherches, je pencherais plutôt pour la deuxième variante, prénom qu’on retrouve quand il s’agit des activités politiques de l’intéressé, mais c’est une question qui mérite d’être élucidée. En attendant, j’ai jeté ces nouvelles données en pâture à mon moteur de recherche favori, et je me suis retrouvé avec un nouveau tableau sous le nez que je tiens à faire entrer dans ma petite galerie numérique.
Le tableau en question n’étant pas daté, il est difficile de donner des renseignements fiables quant à sa genèse, je pencherais toutefois pour la première moitié des années 1870, quand Béliard hantait la région en compagnie de Pissarro. En plus, il présente de fortes ressemblances avec deux tableaux datant de la même époque, reproduits dans l’article « Le peintre qui devint maire ».
Voilà une petite découverte que je partage avec mes visiteurs, et dont je me réjouis tout particulièrement, étant donné qu’elle vient augmenter le très petit nombre de tableaux de Béliard, accessibles au grand public.
2 réponses à “Une découverte : Béliard, Les bords de l’Oise”