Serge Fie­dos – une pin-up pour la Bauge littéraire

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Serge Fiedos, pin-up pour la Bauge littéraire

Cer­tains l’au­ront sans doute déjà remar­quée, la belle jeune femme [1]Une petite remarque pour expli­quer son effa­ce­ment tem­po­raire : la demoi­selle en ques­tion a pro­vi­soi­re­ment dû céder sa place, enga­ge­ment euro­péen du pro­prié­taire de ces pages obli­geant, à la … Conti­nue rea­ding qui se dresse depuis quelques semaines à côté des articles que vous êtes venus lire ici. Et si vous avez pous­sé la curio­si­té jus­qu’à feuille­ter à gauche et à droite, au gré des liens pro­po­sés ou de vos envies de lec­ture, vous aurez sans doute remar­qué que la demoi­selle en ques­tion change de garde-robe à chaque fois que vous chan­gez de page, tour à tour cachant ou dévoi­lant aux inter­nautes des détails de sa ravis­sante anatomie.

On s’en doute qu’elle n’est pas là uni­que­ment pour le plai­sir des mateurs, encore que ce serait sans aucun doute une expli­ca­tion tout à fait rai­son­nable pour qui est au cou­rant des habi­tudes du San­glier. Mais vous avez rai­son de vous poser des ques­tions, car sa pré­sence s’ex­plique par un besoin res­sen­ti depuis long­temps, à savoir celui de don­ner à la Bauge lit­té­raire un visage qui pour­rait en même temps ser­vir de logo, voire de mas­cotte, en incar­nant l’es­prit de ten­ta­tion qui règne en maître sur les textes et les des­sins que je pro­pose à l’in­ten­tion des hap­py few qui me font l’hon­neur de régu­liè­re­ment visi­ter ces colonnes.

Le Sanglier - l'ancien logo de la Bauge littéraire créé par Hervé Fuchs.
Le San­glier – l’an­cien logo de la Bauge lit­té­raire créé par Her­vé Fuchs.

La Bauge a bien sûr déjà eu un logo, et cer­tains se sou­viennent sans doute de l’a­voir vu s’af­fi­cher dans la ban­nière du site, un San­glier posant fiè­re­ment devant une éta­gère bien gar­nie de livres, logo gra­cieu­se­ment offert par mon ancien col­lègue de chez Edi­cool, Her­vé Fuchs. Sauf que, s’il décore tou­jours mon Mis­sion Sta­te­ment, il est pra­ti­que­ment absent du reste du site d’où il a dou­ce­ment dis­pa­ru au gré des adap­ta­tions suc­ces­sives de son look. Et aujourd’­hui, celui-ci est pla­cé sous le signe du Nu artis­tique pro­pul­sé par des ban­nières dont le site pro­pose déjà une bonne ving­taine aux visi­teurs pour agré­men­ter le séjour des lec­teurs et pour créer un lien entre la pré­sen­ta­tion du site et le conte­nu pro­po­sé, à savoir des textes et des des­sins en très grande par­tie érotiques.

À lire :
La beauté (presque) binaire du "Pale Elk"
Serge Fiedos, Quick pinup sketch of the evening
Serge Fie­dos, Quick pinup sketch of the evening

Tout cela m’a tra­vaillé pen­dant assez long­temps, et si je me suis dit à plu­sieurs reprises que la Bauge avait bien besoin d’un nou­veau logo, d’une sorte d’i­den­ti­té pour mettre en avant l’ac­cent éro­tique du site, cela n’é­tait pas non plus une pré­oc­cu­pa­tion de tous les jours, la Bauge n’é­tant pas un site à voca­tion com­mer­ciale. Fina­le­ment ce fut, après de longs mois d’un tra­vail sou­ter­rain, encore une fois une ren­contre sur Deviant Art qui a ren­du au sujet une nou­velle actua­li­té. Je m’ex­plique : Sur les sites comme Deviant Art ou Arts­ta­tion, il y a une telle quan­ti­té d’i­mages de tous genres que cela risque de par­tir en ava­lanche à chaque ins­tant, empor­tant les impru­dents dans un véri­table mael­strom bario­lé. Et on sait tous que la seule quan­ti­té n’ar­range rien quand il s’a­git pré­ci­sé­ment de trou­ver les quelques perles au fond d’un océan de médio­cri­té – un peu comme dans les ran­gées d’é­ta­gères aus­si vir­tuelles qu’in­ter­mi­nables qu’A­ma­zon met à la dis­po­si­tion de ses auto-édi­tés. Il faut donc déve­lop­per des stra­té­gies pour s’en sor­tir avec un mini­mum de temps gas­pillé, stra­té­gie qui pour moi se borne à cher­cher tout ce qui cor­res­pond aux mots-clés « pin-up » et « nude » dans la caté­go­rie « Dra­wings and Pain­tings ». Si un tel pro­cé­dé a l’a­van­tage de vous débar­ras­ser de tous les genres qui ne vous inté­ressent pas, on se retrouve pas moins avec des cen­taines d’i­mages sur les bras. Mais comme le regard finit bien par s’é­du­quer à force de se frot­ter aux artistes, on arrive à déce­ler ce qui vaut d’être rete­nu pour une ins­pec­tion plus pous­sée. Et par­fois, il y a de ces jours où il y a dans les résul­tats des des­sins comme ceux de Serge Fie­dos dont la finesse m’a aus­si­tôt ame­né à me lan­cer dans des recherches supplémentaires.

C’est ain­si que j’ai pu dres­ser une liste des sites ali­men­tés par le Sieur Fie­dos, liste dans laquelle figu­rait, entre autres, son repaire sur Arts­ta­tion dont je tiens à vous don­ner un aper­çu pour par­ta­ger avec vous l’im­pres­sion que j’ai eu d’être arri­vé à l’im­pro­viste au para­dis des pin-ups :

Serge Fiedos, Aperçu de son portfolio sur artstation en novembre 2018
Serge Fie­dos, Aper­çu de son port­fo­lio sur Arts­ta­tion en novembre 2018

Ce qui m’a séduit au pre­mier coup d’œil, c’est non seule­ment la simple beau­té des per­son­nages, mais l’ef­fi­ca­ci­té qui arrive à expri­mer cette beau­té toute fémi­nine avec une épous­tou­flante éco­no­mie des moyens. C’est comme si la sen­sua­li­té de ces femmes était exal­tée par la sobrié­té des lignes négli­gem­ment jetées sur le papier (ou plu­tôt l’é­cran), et je ne suis pas loin d’af­fir­mer que c’est pré­ci­sé­ment à tra­vers le noir et le blanc, enri­chi de quelques nuances de gris, que l’aus­tère volup­té de ces femmes s’ex­prime avec une rare puissance.

À lire :
Josep Giró, Seule à la plage

Voi­ci donc, me suis-je dit, l’homme vers lequel il fal­lait me tour­ner pour enfin réa­li­ser ce pro­jet que je rumi­nais depuis si long­temps. Le dia­logue fut vite enga­gé et j’ai décou­vert que Serge tra­vaillait régu­liè­re­ment pour des agences et des entre­prises, un habi­tué donc de la cor­po­rate iden­ti­ty. On a vite fait de se mettre d’ac­cord quant aux condi­tions et je n’a­vais plus qu’à attendre les pro­po­si­tions que Serge, ins­pi­ré par de nom­breuses visites dans la Bauge lit­té­raire, n’al­lait pas tar­der à me sou­mettre. Et c’est d’ailleurs à Serge que je dois l’i­dée de ne pas me conten­ter d’une seule image sta­tique, mais de pro­fi­ter des tech­no­lo­gies de la Toile pour pré­sen­ter aux inter­nautes la belle dans tous ses états ves­ti­men­taires. Et voi­ci pour la petite his­toire de la belle demoi­selle qui désor­mais, chères lec­trices, chers lec­teurs, vous tien­dra compagnie.

Serge Fie­dos : Enji Night. Esquisse d’a­près une pho­to de la Cos­playeuse Enji­Night.

Si l’eau vous est venue à la bouche en matant toutes les belles réunies dans cet article – et je vous assure que ce n’est qu’une infime par­tie de ce que Serge a à vous pro­po­ser – n’hé­si­tez pas à le contac­ter en pré­ci­sant évi­dem­ment que vous venez de la part du San­glier : info@sergefiedos.com.

Et pour un aper­çu de son art, voi­ci quelques pistes gra­cieu­se­ment four­nies par votre serviteur :

Réfé­rences

Réfé­rences
1 Une petite remarque pour expli­quer son effa­ce­ment tem­po­raire : la demoi­selle en ques­tion a pro­vi­soi­re­ment dû céder sa place, enga­ge­ment euro­péen du pro­prié­taire de ces pages obli­geant, à la farouche guer­rière qui tré­pigne d’im­pa­tience d’en venir aux mains avec les sup­pôts du natio­na­lisme popu­liste, fléau du conti­nent en ce début du XXIe siècle.
Dessin d'une femme nue debout, vue de profil. Elle tient un gode dans la main droite qu'elle est en train de s'introduire dans le vagin.
Dessin réalisé par Sammk95