Develatam Ad Deam
Elle a les yeux fermés, mais le scintillement
d’un regard assouvi sur la face d’un amant
continue à briller. Du bout de ses lèvres
languissamment elle suce une mèche dorée
Que d’un goût de sperme son amant parfuma.
Enivrée par l’odeur de salive et de sang
que le dernier baiser sur son sein ramassa,
de ses mains elle caresse une étoile couchée
au creux de son nombril. Sur son ventre vibre
un dernier soubresaut du plaisir éprouvé.
Le long de ses jambes s’est mis à couler
le sang de sa fertilité.
Allongée sur des draps d’une couleur lactée
elle rêve au prochain qu’elle fera languir.
Une réponse à “poésie”
La poésie n’est pas mon dada. Et pourtant, parfois, très rarement, une fois tous les cinq ans, je me laisse emporter. Voici donc un texte qui date de 2009.