
Quelque chose se prépare à Paris. Dans l’air, fraîchement évacué par les rayons de soleil d’un été en retard, de molécule en molécule se propage un bruit qui fait frémir la populace, ivre de sensations fortes et de butin. Des inconnus se tiennent à l’ombre des bâtiments et guettent l’heure crépusculaire qui les libérera d’une attente trop longue. Derrière les grilles, un silence uniforme qui se retire dessous les porches, de peur de se faire la complice des prospecteurs. Du côté de la rue, des murmures étouffés sous les pas de la foule des badauds. La ville retient son souffle, tandis que la bande à Franck rôde autour des pâtés de maisons germanopratins.