
Il y a, sur la blogosphère, un certain nombre de grandes gueules, et le torrent de paroles qu’elles ont l’habitude de déverser sur le monde n’est pas toujours ce qu’il y a de plus facile à digérer. Soit, et depuis que je côtoie des littéraires de tout poil sur internet en général et sur Facebook en particulier, je suis tombé sur beaucoup de textes dont quelques-uns m’ont amusé tandis que la plupart m’a laissé indifférent. D’autres encore m’ont agacé, et ce sont, curieusement, surtout ces derniers qui m’ont incité à réfléchir et à pousser plus loin. Parmi ces textes agaçants, il y en a assez souvent de la plume de Juan Asensio, l’homme dont certains ont voulu prétendre qu’il était la honte de la blogosphère française. Il paraît même qu’il y a eu un groupe sur Facebook qui a arboré ce bel intitulé.
Quand je qualifie les textes d’Asensio d’agaçants, cela mérite d’être précisé. Qu’on prenne quelques articles publiés sur cette mine d’or que constitue « Stalker », et on tombera rapidement sur des jugements assez rudes, et la plupart du temps sans appel, que ce Basque incendiaire porte contre ses adversaires, qui se voient traiter de « médiocres » ou de « nullissimes », et qu’il attaque dans leur substance même en leur déniant la qualité d’écrivains. Il peut donc agacer par la facilité et la rapidité avec laquelle il juge, sans toujours donner aux lecteurs le moyen de suivre le cheminement nécessaire pour en arriver là. Il peut agacer par ses attaques incessantes contre l’Olympe littéraire sur lequel la machine commerciale hisse chaque année de nouveaux idoles, tout en incitant la foule à rejoindre la bande joyeuse de celles et de ceux qui n’ont jamais cessé de tourner en rond autour du veau doré des prix littéraires. Et il peut, finalement, agacer par le choix des auteurs dont certains ont été exclus du Panthéon imaginaire pour cause de manque de savoir-vivre, et de non-compatibilité avec l’univers ô si gentil de notre XXIe siècle. Il suffit de regarder la liste des « Repères » qui s’affiche sur Stalker, et qui ne ressemble à rien de ce qui s’enseigne dans nos lycées.
Mais je n’écris pas cet article pour analyser l’oeuvre critique de Juan Asensio. Le temps dont j’aurais besoin ne fût-ce que pour lire tout ce que cette plume prodige a pu tracer sur les écrans, pour ne rien dire de celui que je devrais dépenser pour vérifier dans ses sources, me fait cruellement défaut. Je me borne donc à vous rappeler qu’on a traîné cette plume en justice. Qu’on l’a emprisonnée même. Et que c’est aujourd’hui que le jugement sera rendu. Je ne comprends sans doute rien aux finesses judiciaires qui permettent une telle approche, mais je constate que ceux qui opposent le glaive de la Justice à la plume du critique doivent avoir très peur de voir leurs paroles se révéler insuffisantes pour prendre leur défense. Ils ont donc eux-même prononcé leur jugement en renonçant à la qualité d’écrivain qu’ils se sont sans doute trop facilement octroyée.
Si Asensio peut agacer, et je vous donne ma parole qu’il est très doué pour cela, les actions de ceux qui voudraient le voir condamné au silence, en lui faisant infliger une peine de plusieurs dizaines de milliers d’euro, sont, d’un point de vue littéraire, tout simplement inqualifiables.
125 réponses à “Les critiques et le glaive”
En fait, ce qui est agaçant chez Juan Asensio sont moins ses textes que ceux qui ne le lisent pas et qui croient être de son côté – je veux dire : ses lecteurs dont visiblement vous faites depuis peu partie. C’est toujours le même problème avec les romantiques : ils partent bille en tête pour ou contre une cause dans laquelle ils investissent toutes leurs tripes sans avoir jamais véritablement vérifié ce dont il était question à l’origine, et d’ailleurs s’en foutant royalement. Il est vrai que les procès sont si peu littéraires que cela en dégoûte plus d’un littéraire. Pire : les littéraires ne voient pas ce qu’il y a précisément d’anti-littéraire, je veux parler d’Asensio, dans ce procès. Car il ne s’agit pas comme votre candeur semble l’affirmer de quelqu’un que l’on veut assigner au silence, il s’agit bien au contraire de sanctionner quelqu’un qui n’a de cesse d’assigner au silence tous ceux qui auraient eu le malheur de ne pas ciller quand ils étaient insultés par lui. De quoi accuse-t-on Asensio exactement ? Et surtout de quoi l’a-t-on rendu lourdement coupable au Tribunal de Grande Instance ? D’avoir une verve puissante qui fait la terreur de ceux qui en sont la victime ? Mais non. D’agacer les mous du genoux ? Ah là là. De pourfendre les fausses gloires du dispositif éditorial français ? Ce serait béni si c’était le cas. De mener une guerre sainte contre les imposteurs lettreux tel un Cyrano du net ? Que nenni. Non, ce que trois plaignants plus un témoin ont reproché à Asensio, ce n’est pas sa violence polémique (si Juan Asensio était un polémiste, cela se saurait !), c’est sa façon d’agonir d’injures quiconque ose ironiser de son style et de sa méthode, c’est sa propension à faire de sa parole un « stalking » toxique et finalement usant, c’est surtout le délit dont il s’est rendu coupable non seulement aux yeux des plaignants mais à ceux du Parquet (NDLR : la plainte posée au civil a été retenue par le pénal – soit par le Procureur de la République, rien de moins) d’avoir usé de moyens frauduleux et malhonnêtes afin de s’introduire dans un groupe privé de Facebook qui avait eu le malheur de se foutre un peu de sa gueule. C’est que voyez-vous, ô lecteur analphabète que vous êtes, votre héros du Verbe déteste que des gens que son Verbe n’a pas démoli osent lui tenir tête, déteste qu’on soit encore là quand il a décidé que vous ne deviez plus l’être. Il est comme ça, Asensio. Quand vous lui tenez littérairement la dragée haute (voir ce que Renaud Camus a écrit sur lui dans son Journal), il perd tous ses moyens littéraires et se comporte alors comme le dernier des délinquants. Il fraude. Il s’infiltre. Il s’invente des faux pseudos. Il est anti-littéraire en tout – et à la fin, comme il y a quand même une Justice, même pour Facebook, il se fait prendre. Arrêter. Interroger. Traîner au tribunal comme le dernier des voyous et accuser comme tel par l’Etat. Et donc, hier, durement sanctionner. Mais comme la Justice Française est grande, il a encore le moyen de faire appel et certainement il le fera. C’est la Loi. On verra ce que cela donnera. Mais dans tous les cas, on aura quitté depuis belle lurette le domaine de la Littérature (mais a‑t-il jamais eu un rapport quelconque avec la Littérature ? Tous ceux qui sont de son côté ont malheureusement tendance à y croire comme on croit à la publicité. Asensio, c’est le Jean Mineur de la publicité ni plus ni moins, http://www.dailymotion.com/video/xw5x7_1960-jean-mineur-publicite_news, et ses lecteurs, des consommateurs de littérature d’intention et de mystique bon marché, rien de plus.) Il y a d’ailleurs quelque chose de cocasse à constater l’absence d’enjeu littéraire, philosophique et politique dans ce procès. Encore une fois, ce ne sont ni ses idées ni son écriture qui sont en cause, mais ses masques, ses intrusions, ses manips – et par extension, sa manière de se planquer derrière Bernanos et Léon Bloy et de jouer au martyr des lettres. Non, celui qui a été condamné hier n’est pas le valeureux pourfendeur des lieux communs et qui fait la grande peur des bien-pensants, comme vous semblez naïvement le croire, mais bien « un petit monsieur qui a besoin d’une leçon » comme il fut dit au Tribunal lors de l’audience d’octobre. Et cela est très qualifiable.
Je vous souhaite, cher Tom, une bauge nuit de réflexions.
Jean-Marc Dupond (je veux dire Armand Chasle)
PS : à part ça, votre illustration était très belle. Vous êtes un vrai romantique.
Cher Jean-Marc (ou Armand, tout comme vous le préférez),
votre long commentaire a été classé comme indésirable par Akismet, système automatique de protection de commentaires automatisés et envahissants. Je suis désolé que ce logiciel, visiblement trop entreprenant, ait cru pouvoir vous classer dans cette catégorie, et je m’en excuse.
Cordialement,
Thomas G.
Je suis malheureusement un peu pressé ce matin, je me borne donc à une toute petite remarque pour l’instant. Tout d’abord, comme vous le dites vous-même, le jugement n’est pas encore définitif, et tant qu’il ne l’est pas, on ne peut affirmer que Juan ait été condamné pour quoi que ce soit. Qu’un procureur de la République ait retenu quelque détail, cela veut dire qu’il a exprimé son opinion, et le jugement définitif tranchera.
En attendant, vous semblez reprocher à Juan Asensio qu’il s’abrite derrière des masques. Et ben, la littérature entière n’est qu’un énorme bal masqué, et le jeu des larves a, de tout temps, été un des plus grands plaisirs des auteurs et de ceux qui s’efforçaient de regarder derrière les masques, voire de contraindre certains à baisser les leurs. Depuis, internet est venu y rajouter le charme des pseudos et des fausses identités à la portée de tous, et l’anonymat fait partie du jeu, comme si une fois n’était pas coutume :-)
Franchement, je ne saurais voir en quoi Juan aurait tort quand il se s’engage dans ce bal où tout le monde tourne. À une allure hallucinante, je vous le concède, et qui donne la nausée à plus d’un. Mais de là à le traiter de criminel, je ne saurais vous suivre dans cette voie-là.
Ensuite, ce que vous dites à propos d’Asensio vous appartient. Le fait que je vous laisse publier sur mon blog ne saurait exprimer mon accord. Sur les blogs, on discute, on s’étale, on s’égare parfois (peut-être même souvent), on se rattache à des cabales, on essaie de redresser des torts. Et, surtout après ce que vous venez de dire à propos de Juan Asensio, on assume. Parce que, pour en revenir au bal masqué, je n’ai aucun moyen de vérifier votre identité, et je n’ai aucune raison de le faire, non plus.
Ce qu’il y a de bien, avec Pierre Cormary aka Armand Chasle, c’est que la moindre de ses lignes est immédiatement reconnaissable, tant elle exsude la haine.
Ce qu’il y a de bien aussi, avec les textes de Pierre Cormary qui ne manque jamais de nous rappeler son intelligence et sa très haute compétence dialectique et polémistique, c’est que chacune de ses lignes est interprétable en deux secondes, et ses concaténations en trois.
Je ne vais pas répondre dans le détail à ce triste sire, je l’ai fait suffisamment, et jusqu’au dégoût, sur ma note note signalée en lien (qui, au passage, évoque le cas Renaud Camus derrière lequel Cormary se cache).
Deux points tout de même : contrairement aux mensonges de Cormary, il y a trois procédures en cours contre moi. Trois, pas une. Il est d’ailleurs, il l’a rappelé, un témoin de l’une d’entre elles, puisqu’il a eu le grand courage, il ne manque jamais de le répéter, de se greffer aux trois plaignants. Or, deux de ces procédures concernent des faits de diffamation et d’insulte, lesquels ressortissent clairement du droit de la presse, autrement dit, cqfd ajouterait notre imparable dialecticien, de la liberté d’expression/presse.
Il est évident, au vu des différentes sommes réclamées par les plaignants (que l’on chiffrera, toutes procédures confondues, à quelque modestes 165000 euros assortis de diverses mesures contraignantes comme la publicité, sur mon blog, de ma condamnation), il est évident que c’est bien ma liberté d’expression qui est visée car enfin, vouloir faire condamner une personne à de telles sommes, c’est vouloir, ni plus ni moins et je pèse mes mots, l’asphyxier financièrement, la tuer socialement, l’acculer au désespoir.
Pierre Cormary, qui semble posséder autant de connaissances juridiques que littéraires et théologiques, sera enfin je l’espère content d’apprendre que j’ai transmis ses propos à mon conseil puisqu’il n’est sans doute pas sans savoir, je le suppose, que ses propos sont clairement non seulement insultants (« le dernier des voyous ») mais diffamatoires puisque, en l’état, appel a été fait de la décision rendue par le TGI le 17 novembre dernier.
Mais encore une fois, Tom, il ne s’agit ici ni de littérature ni de bal masqué (c’est fascinant de vouloir avoir tout faux en permanence !), mais bien d’intrusion et de fraude dans un groupe privé FB, et, suite à cela, de violation du secret de la correspondance par publication de documents subtilisés – délit pour lequel votre héros a été condamné en première instance. On ne l’accuse pas d’avoir utilisé des pseudonymes, tout le monde en a sur FB, on l’accuse d’avoir utilisé des pseudonymes avec des intentions malignes – ce qu’il a fait. Par exemple, moi, quand je signe pour m’amuser Armand Chasle, vieux pseudo que j’utilise de temps à autre, tout en mettant en lien mon blog de Pierre Cormary, je ne trompe personne, tous ceux qui me suivent savent qui je suis, à commencer par lui. Bref, ça n’intruse personne. En revanche, si je venais chez vous sous un pseudo inconnu et cherchais à vous tirer les vers du nez et pire à m’introduire dans un lieu auquel vous ne m’auriez pas invité, vous auriez tout à fait le droit de porter plainte contre moi, car je ferais là un délit puni par la loi. Et ce n’est pas celui qui vient d’être condamné pour ça (et dont je possède une trentaine de pages d’insultes, privées ou publiques, qu’il n’a cessé de déverser sur moi depuis des années, d’une obscénité à faire peur – et d’ailleurs envoyées depuis longtemps à l’avocat des plaignants et qui servira de comparaison au cas où ;)) qui me contredira.
Pour le reste, je me suis suffisamment étendu ailleurs pour ne pas avoir répéter à chaque coup qu’en effet, ce sont trois plaintes qui ont été déposées contre lui, mais comme je suis un être patient et attentif, et pour faire plaisir à tout le monde, je vais le refaire :
– Une plainte, concernant donc cette fraude, reprise par le Procureur (ce qui est déjà une victoire morale pour les plaignants, quelle que soit l’issue de l’appel) pour laquelle il vient d’être lourdement condamné (et ce à quoi mon commentaire faisait clairement allusion).
– Une seconde pour insultes et diffamations qui est en effet en passe d’être déboutée (moi, ça ne me gène pas de dire la vérité même si elle ne va pas dans mon sens) au motif que les plaignants n’ont pas suffisamment distingué l’insulte de la diffamation.
– une troisième sur un usage, disons, heu, discutable, des métabalises, qui renvoie au problème de la propriété de patronyme, et qui, me semble-t-il, est en appel (c’est bien ça, Juan, hein ?)
Dans tous les cas, qu’il soit sévèrement re-condamné ou relaxé, à aucun moment, sa liberté d’expression n’est menacée (et cela même s’il est obligé de publier trois mois sa condamnation sur son blog), car il pourra toujours tenir ses critiques sur celui-ci ou ailleurs, il pourra toujours passer pour un grand critique littéraire, il pourra toujours se prendre pour Léon Bloy. Rien de littéraire, encore une fois, dans cette affaire – et c’est, à sa place, ce qui me vexerait le plus.
Puisque M.Asensio évoque ci-dessus le délit de diffamation, qu’il me soit permis de remarquer que la seule diffamation caractérisée qu’on puisse observer ici est celle qui consiste, de la part de l’auteur de ce blog, à diffuser sur quelques personnes, dont moi-même, de fausses informations et des propos calomnieux.
M.Thomas Galley écrit :
« Je me borne donc à vous rappeler qu’on a traîné cette plume en justice. Qu’on l’a emprisonnée même. Et que c’est aujourd’hui que le jugement sera rendu. Je ne comprends sans doute rien aux finesses judiciaires qui permettent une telle approche, mais je constate que ceux qui opposent le glaive de la Justice à la plume du critique doivent avoir très peur de voir leurs paroles se révéler insuffisantes pour prendre leur défense. Ils ont donc eux-même prononcé leur jugement en renonçant à la qualité d’écrivain qu’ils se sont sans doute trop facilement octroyée.
Si Asensio peut agacer, et je vous donne ma parole qu’il est très doué pour cela, les actions de ceux qui voudraient le voir condamné au silence, en lui faisant infliger une peine de plusieurs dizaines de milliers d’euro, sont, d’un point de vue littéraire, tout simplement inqualifiables. »
D’un point de vue légal, ces lignes relèvent clairement de la diffamation.
M.Galley ne semble pas avoir conscience qu’en intervenant comme il le fait à propos d’une procédure décidée à l’origine par le Parquet, à la suite de nos plaintes, et d’une décision de la 11e chambre correctionnelle, il n’occupe pas la position d’un auteur de fiction ou d’un écrivain qui donne son avis dans un débat littéraire ; il occupe la position d’un journaliste qui tient une chronique judiciaire.
Cette position de journaliste implique une déontologie : un devoir de s’informer des faits dont on rend compte et sur lesquels on prend éventuellement position. M.Galley aura peut-être remarqué que, contrairement à lui, les chroniqueurs judiciaires assistent aux audiences sur lesquelles ils écrivent des articles. Ils ne confondent pas une garde à vue et un emprisonnement.
M.Galley prétend que je chercherais à réduire M.Asensio au silence, et que j’aurais très peur de « voir ma parole se révéler insuffisante pour prendre ma défense ».
C’est le contraire qui est vrai.
M.Asensio a eu l’occasion de faire valoir son opinion, ses idées et sa défense dans le cadre d’un débat contradictoire avec toutes les garanties constitutionnelles dues au prévenu.
Dans ce cadre judiciaire M.Asensio a justement été obligé de faire ce qu’il refuse ordinairement de faire, lui qui préfère l’infiltration sous pseudonyme et qui ne cesse d’esquiver les arguments en noyant les discussions dans d’interminables attaques personnelles : il a été obligé de débattre.
J’étais présent sur le banc des parties civiles et j’ai affirmé en conscience mon point de vue et ma plainte en face de M.Asensio, qui a eu l’occasion de répliquer, avec le dernier mot, comme l’exigent les droits de la défense.
Devant le tribunal, M.Asensio a longuement présenté contre les plaignants l’argumentaire qu’il avait fièrement annoncé dans la note qu’il a mise plus haut en lien, note qui contient d’ailleurs un certain nombre d’assertions dont la fausseté peut être prouvée.
Il se trouve que M.Asensio a été condamné. Même entreprise en appel, la décision rendue bénéficie de l’autorité de la chose jugée (c’est un principe de droit) et elle ne peut être balayée d’un revers de main comme le fait M.Galley du haut (ou du bas) de son ignorance.
Quant à la querelle littéraire, je signale à M.Galley qu’il n’y en a eu aucune entre M.Asensio et moi — sauf en avril dernier, soit bien après le dépôt des plaintes, lorsque M.Asensio a publié sur un de mes articles un compte-rendu confus et erroné. C’est par la plume que j’ai répondu au galimatias de M.Asensio, en démontant sur deux exemples le mécanisme de ses contresens et en restituant le texte qu’il avait falsifié : http://le6mars.blogspot.com/2011/04/les-contresens-de-juan-asensio-par-jean.html
M.Asensio a montré à cette occasion qu’il était incapable de se justifier sur ses erreurs de lecture et de faire face à des objections, puisque sa « réponse » a consisté dans une explosion de fureur et dans des déchaînements contre Pierre Cormary, déchaînements où perçait surtout la haine du talent et du courage d’écrivain dont Pierre Cormary fait preuve sur son blog.
« Lorsque le fantasme concupiscent est frustré, alors la colère explose », disait Eric Vœgelin ; « l’explosion de colère révèle une absence radicale de contact avec la réalité ».
Pour ce qui est de la défense de Mme Scigala, je crois qu’il suffit de renvoyer à son blog, où M.Galley aurait pu trouver certaines des informations qui lui manquent : http://vehesse.free.fr/dotclear/index.php?th=Oxford&name=Asensio%2C+Juan
Quoi qu’il en soit, la querelle d’avril dernier n’est qu’un épiphénomène. L’essentiel est ailleurs ; l’essentiel est que les motifs des plaintes n’ont absolument rien à voir avec l’activité de critique littéraire de M.Asensio et ne visent nullement à le « condamner au silence ».
La première plainte que j’ai déposée, que Mme Scigala a rejointe, et qui a donné lieu à des poursuites du Parquet, concernait des faits d’intrusion frauduleuse dans un STAD et de violation du secret des correspondances. C’est pour ces faits que M.Asensio vient d’être condamné par un jugement, dont il a fait appel, de la 11e chambre correctionnelle.
Il n’a pas été condamné par le « glaive » — rappelons à M.Galley, qui confond la justice et l’armée, que le symbole de la justice n’est pas le glaive, mais la balance tenue par Thémis les yeux bandés, — il a été condamné à l’issue d’une procédure où tous ses droits ont été respectés et le seront encore puisqu’il a fait appel.
L’existence des lois entraîne la responsabilité des individus et la possibilité de la sanction en cas de transgression : il est puéril de s’en indigner.
M.Asensio, qui s’est autrefois vanté sur son site de « ne répondre qu’aux avocats, et encore, aux plus connus d’entre eux », s’est refusé à tout règlement à l’amiable et ne nous a pas laissé d’autre choix que de porter plainte pour les faits qui viennent de donner lieu à sa condamnation en première instance.
Rien ni personne ne l’obligeait d’ajouter à cela, quelques mois plus tard, des pratiques successives qui nous ont conduit à porter plainte pour injure et diffamation, puis pour atteinte à la propriété de nos patronymes.
Les plaignants font valoir les termes de la loi pour défendre leurs droits, dans le respect des formes judiciaires.
Cela ne justifie pas que M.Galley cherche à les discréditer alors que, de son côté, il ignore manifestement tout du dossier dont il parle au hasard et sur lequel il n’a mené aucune enquête.
Enfin, puisque M.Galley m’applique des termes tels que « inqualifiable », « honte » (c’est un des tags que son billet associe au tag de mon nom), je le laisse choisir lui-même le qualificatif qui convient pour désigner un billet diffamatoire dont l’auteur se permet de donner des leçons de morale sans avoir pris la peine de s’informer des faits, comme le demanderait pourtant une honnêteté élémentaire.
Messieurs, vous me faites honneur en comblant mon blog d’aussi doctes commentaires :-)
C’est bien plus que ce que j’aurais pu croire quand j’ai consacré un article à l’affaire qui oppose Juan Asensio aux trois plaignants. Un article pour y exprimer mon opinion. Monsieur Pranchère, vous avez choisi de vous engager dans une certaine voie et de porter plainte, ce qui est, bien entendu, votre droit. Ce n’était pourtant pas votre obligation. Vous devez donc vivre avec le fait qu’on puisse critiquer votre démarche et ses conséquences. Et même avec le fait qu’on puisse la qualifier de néfaste. Vous avez votre opinion là-dessus, et vous êtes le bienvenu pour l’exprimer ici, moi, j’ai la mienne. Et même si un jour la Justice aura tranché (drôle d’expression pour désigner quelqu’un dépourvu d’objet tranchant), il sera permis d’avoir une opinion divergente, la Justice étant l’oeuvre des hommes et par conséquent faillible. Et encore plus sur les motifs qui vous ont amené à porter plainte en premier lieu.
Quant à la différence entre une garde à vue et un emprisonnement, c’est peut-être à M. Asensio qu’il faudrait s’adresser pour savoir quel effet ce temps passé sous garde lui aura fait. Qu’il y ait une différence de nuance, je vous le concède. D’ailleurs, petit point en passant, la garde à vue a récemment été déclarée inconstitutionnelle dans sa forme précédente. Ce qui a bien entendu des conséquences sur la validité des dépositions. Est-ce que ce point a été évoqué ? Pure question de curiosité …
Un dernier point à propos du tag « honte ». Il a été inséré en même temps que les tags « Juan Asensio » et « blogosphère » pour faire référence au prétendu groupe FB « honte de la blogosphère française », dont j’ai parlé dans le premier paragraphe de mon article. L’ordre alphabétique a décidé de son placement dans la liste des tags qui se trouve au pied de l’article en question. Je n’ai eu aucune intention de le mettre en rapport avec vous ou votre procédé. Si une telle impression a pu se produire, j’en suis désolé.
Pour Chasles/Cormary/Montalte/Rey, tous ceux qui ne pensent pas comme lui sont des « romantiques » :-) Bizarre, ce mot qui sonne comme une insulte dans la bouche de quelqu’un qui s’acharne à nier la dimension littéraire de ce procès.
Pourquoi les plaignants qui viennent de remporter une victoire, qui jouissent que l’inculpé ait été « lourdement condamné » envahissent-ils votre blog, Tom ? Cette lourde condamnation ne leur suffit pas ? Que veulent-ils de plus si ce n’est que la totalité de la blogosphère applaudisse , en rajoute, afin de réduire au silence pour toujours le critique ? Pourquoi s’acharnent-ils à nier la dimension littéraire du procès si ce n’est pour effacer son origine : la qurelle des Infréquentables, la trahison littéraire de Valérie Scigala qui a déclenché l’ire du Stalker et tout ce qui a suivi?Là est la faute première qui échappe, elle, à la justice.
Je n’y comprends rien, le petit jeu serait plus clair si vous ne mélangiez pas les pseudos, les vrais identités, et les faux-nez. En fait les dévoiler comme vous faites démontre que vous êtes depuis longtemps dans les confidences de JA, pourquoi ne pas diffuser directement les mails et l’adresse postalle ?
Comme vous je reste masqué, j’ai trop peur de me prendre une tuile en passant.
Cher inconnu,
merci pour votre commentaire et vos réflexions. Moi aussi, j’ai pensé qu’il y a eu une drôle de connotation quand on m’a appliqué ce label « romantique », qui n’a pourtant rien qui doive faire rougir. Encore que j’ai dû penser au pays des bisounours, dont nous sommes, hélas (?), assez loin :-)
Quant aux interventions de la part des plaignants, il ne saurait y être question d” »invasion ». J’ai abordé un sujet qui les implique, ils ont réagi, c’est leur droit que je ne saurais contester à qui que ce soit.
À réfléchir sur tout cela, je me demande si cette affaire entrera dans les manuels littéraires des générations à venir. Elle en a de toutes façons le potentiel. Et la « Querelle des Infréquentables » est un titre qui a des chances de rester. Surtout en France avec sa tradition vénérable de querelles de toute sorte.
>la querelle des Infréquentables, la trahison littéraire de Valérie Scigala qui a déclenché l’ire du Stalker.
Eh non. Ça, c’est ce que voudrait faire croire JA. Mais c’est faux, je vais vous en apporter la preuve simplement.
(Contrairement à JA, j’apporte des preuves de ce que j’avance, lui par exemple soutient qu’il m’a demandé bien honnêtement, sous son vrai nom, d’entrer dans mon groupe fermé : « Mais, ahahah, non, bien sûr, je n’ai pas de preuves, je ne fais pas de copie de tout ce que j’écris sur FB, ahahah. » Petit rire amusé, le tout déclaré à la barre du tribunal (et donc consigné par le greffier, j’en suis ravie.)
Seulement, moi, j’ai encore la trace du message de Soerwein alors que Soerwein a cessé d’exister depuis 2008, donc si JA m’a écrit, il devrait encore la trace de son mail.) Fermons la parenthèse.
Lorsque j’ai fait de la « publicité » pour les Infréquentables, un commentateur a regretté que Camus apparaisse auprès d’autres noms très marqués à droite. Comme je comprenais ce qu’il voulait dire, et sa crainte, je n’ai pas réellement répondu sur le fond, j’ai simplement dit que j’avais écrit à la demande de Renaud Camus.
C’était en février 2007, à l’époque, le seul « ami » et auteur de la revue à être intervenu, c’est Yanka, pour dire à peu près (je résume l’essence) que quand on était de droite tendance extrême, il fallait l’assumer.
Le 6 mars, Didier Goux écrit sur son blog un billet amusant sur ma personne et égratigne tout à fait en passant l’introduction de JA. Celui-ci, prévenu par son alerte Google, trouve le blog de Goux et se déchaîne selon la « méthode » dont il se vante dans certains de ces billets.
Les commentaires s’enchaînent. JA n’arrive pas à faire taire Goux qu’il fait rire et qui en rajoute. JA m’appelle à son secours, espérant que je vais le soutenir.
Le 11 mars, je laisse un commentaire chez Didier Goux dans lequel je dis en substance que je ne soutiens pas les grossiers personnages (voir plus bas la copie du commentaire).
Et à partir du 21 mars, apparaissent les premiers commentaires des « amis » de JA sur mon blog.
Avant le 6 mars, tout le monde se moquait de ce que j’avais pu écrire. Ce qui a déclenché la colère de JA, c’est le billet de Goux et que je ne le soutienne pas face à Goux.
Regardez les dates des commentaires ici : http://vehesse.free.fr/dotclear/index.php?2007/02/13/264-un-peu-de-publicite
Incidemment, ma position sur le fond de l’affaire apparaît dans mon dernier commentaire.
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Voici la copie du message laissé chez Didier Goux :
« 11 mars 2007 14:32
VS a dit…
JA Dixit : « Rien ne l’eût empêché, alors, de clamer son dégoût, ce que, jusqu’à preuve du contraire, elle n’a pas fait. »
Non, je ne l’ai pas fait : vous veniez de la part de Renaud Camus, si lui ne trouvait rien à redire, moi non plus. A vrai dire, j’ai peu d’opinions sur qui est fréquentable ou pas. Ce qui m’ennuie le plus, c’est que le critère commun soit la censure, finalement, et non la littérature ou la philosophie, c’est-à-dire un critère totalement extérieur à la valeur.
Ce que vous devez comprendre, c’est que le souci des lecteurs de RC est de le sortir du ghetto, et non de l’y enfermer un peu plus ; et c’est pourquoi j’ai bien compris les commentaires laissés sur mon blog quand j’ai fait de la publicité (publicité dont je vous avais prévenu qu’elle était peu camusienne ; mais il me faut vous remercier d’avoir signalé la sortie de la revue sur le site de la SLRC, je ne l’aurais pas fait, or cela aurait dommage pour la quantité de travail (relecture, suivi, relance, etc) que vous avez fourni dans cette affaire. (Et je confirme que jamais vous n’avez fait d’autres remarques que syntaxiques, vous astreignant en revanche à une relecture pointilleuse des articles.))
Venons-en plus précisément aux sujets qui fâchent : vous n’hésitez pas à intervenir de façon agressive chez les autres (je pense à Tlön, par exemple : pourquoi ne pas vous être contenté de dire que vous n’étiez pas d’accord et mettre un lien?) alors que vos propres commentaires sont fermés, où voulez-vous dès lors qu’on puisse donner un avis sur vos écrits ? Vous voulez de la franchise chez Etienne, voudriez-vous qu’il vous envoie un mail pour vous dire ce qu’il pense ? Mais tout le monde n’a pas cette agressivité, il s’est contenté d’être soulagé d’apprendre qu’il n’était pas seul de son opinion.
Je crois que nous ne bloguons pas pour les mêmes raisons : vous visez la littérature, laphilosophie, l’art, je vise, et je pense que Didier Goux ou Tlön ou Slothorp visent également, à partager quelques idées, réflexions, petits plaisir ou grandes admirations. Nous n’avons pas l’intention de changer le monde, mais de partager quelques joies ou colères.
Vous avez parlé de mon « dégoût », et vous parlez de « pseudo-mâles » : voyez-vous, mon dégoût va aux commentaires que vous avez laissés chez Slothorp en d’autres temps, et si c’est cela un mâle, j’appelle cela un mufle. Il est deux qualités que j’apprécie chez les hommes : la gentillesse et l’élégance, l’élégance morale avant tout, une paire de chaussures n’y suffit pas. »
La trahison n’a pas grand chose de littéraire, comme vous le voyez. Ce que JA ne digère pas, c’est que je n’ai pas traité Didier Goux de crétin et encensé son introduction. Mais le problème, c’est que j’étais plutôt d’accord avec Goux.
Mais cette histoire n’est plus en ligne, comme beaucoup d’autres des histoires où JA s’est ridiculisé. Parce que la « méthode JA » consiste à faire taire les autres, à les dégoûter, à les menacer, à leur faire retirer leurs billets sur les blogs, leurs discussions sur les forums.
Il s’en est vanté suffisamment souvent.
Je ne vais pas reprendre cette querelle point par point, ce serait vraiment envahir la bauge de Tom.
Messieurs, madame, pourquoi, puisque la justice a tranché, éprouvez-vous à ce point le besoin de revenir sur toute l’affaire ? Pourquoi vouloir convaincre à tout prix après que « la justice a fait son travail », comme on dit ? Pourquoi cet acharnement à convaincre alors que vous avez gagné et que JA a perdu, qu’il s’est ridiculisé, comme vous dites ? Pourquoi même revenir sur ce blog ? N’eût-il pas été plus élégant, puisque vous vous piquez d’élégance, de laisser causer et commenter les sympathisants de JA ? Que craigniez-vous du billet relativement anodin de Tom ? Que craignez-vous de mon modeste commentaire?Voyez-vous, vous n’avez pas réussi à me convaincre que vous étiez de pures victimes innocentes face à un agresseur , une ordure, un salaud. Vous, tout blancs, lui, tout noir.J’ai au contraire la conviction que vous voulez l’achever, le finir, l’étrangler. Eric Bonnargent vous avait comparés, à juste titre, à ces intellectuels qui, dans 2666, le roman de Bolano, avaient tabassé jusqu’à la mort un chauffeur de taxi qui s’était comporté en voyou.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce petit article, après les interventions des principaux intéressés, est devenu une véritable source, au service de quiconque voudrait, un jour, retracer cette affaire. Affaire qui aura laissé des traces dans le paysage littéraire de ce XXIe siècle à peine adolescente.
Je pose une question simple à MM. Tomppa28 et Unparmidautres.
Quelqu’un vous attaque. Vous lui demandez d’arrêter. Il en rajoute. Si vous lui répondez, son vocabulaire devient de plus en plus ordurier. Vous vous taisez. Il vous harcèle. Vous lui demandez dix fois d’arrêter, vous vous retrouvez avec votre nom taggé vers des photos obscènes ; lorsque vous faites une recherche à votre nom, Google vous oriente vers ces pages d’insultes. Plus vous lui demandez de se taire, de vous oublier, plus il continue vers le pire. Que faut-il faire pour qu’il cesse ? Vous ne voulez pas aller au tribunal ? Comment faire que cela cesse ? Dites-moi : qu’auriez-vous fait ? que fallait-il faire ?
J’admire la malhonnêteté d’unparmidautres, qui demande aux plaignants d’où leur vient leur besoin de revenir sur l’affaire alors que les plaignants ne font que répondre à des attaques, dont la sienne qui vise à les déshonorer.
Résumons :
— Si on attaque publiquement les plaignants sur la base d’informations fausses, et que les plaignants ne répondent pas, les « undiffamateurparmidautres » diront : « ils ne répondent pas, c’est la preuve qu’ils ont tort, qu’ils n’ont rien à répondre et que nos diffamations sont fondées ».
— Si les plaignants répondent et rétablissent simplement les faits, comme plus haut Mme Scigala, les « undiffamateurparmidautres » diront : « ils répondent, c’est la preuve qu’ils ont tort, qu’ils s’acharnent et que ce sont des étrangleurs ».
Qu’une personne diffamée puisse utiliser son droit de réponse, cela scandalise les diffamateurs. Que les agressés ne soient pas les agresseurs, cela révulse les diffamateurs. Que le fait d’aller en justice soit par définition le contraire du lynchage, les diffamateurs ne veulent pas le savoir.
Ce qu’ils veulent, c’est que les personnes diffamées se taisent, qu’elles ne répondent pas, et qu’on puisse mentir tranquillement à leur sujet. Le respect de la loi, ils appellent cela la violence. Le droit de réponse, ils appellent cela la censure.
Je remercie M.Galley d’avoir respecté le droit de réponse et d’en avoir défendu le principe un peu plus haut.
@Jean-Yves Pranchère, vous me traitez de diffamateur, en quoi vous ai-je diffamé(s)? J’ai dit et je redis ma conviction : vous n’êtes pas de pures victimes innocentes face à un agresseur, une ordure, un salaud, vous n’êtes pas tout blancs et lui, tout noir. Je peux me tromper, je ne cherche pas à convaincre, je ne dis pas que je détiens la vérité, je dis seulement mon intime conviction. Vous voudriez que j’affirme que vous êtes d’innocentes pures victimes et je ne peux pas l’affirmer, c’est tout. Je ne confonds pas l’agresseur et les agressés, JA est bien l’agresseur, mais vous avez tout fait pour l’exciter avec ce groupe FB « pour se foutre de sa gueule » , bel euphémisme pour un titre qui comprend le mot honte. Est-ce de la diffamation ? Quels termes diffamants ai-je employés ? Vous me déniez le droit d’affirmer mes convictions, votre réaction ne peut que les confirmer.
Le premier commentaire posté sur ce billet par celui que je désignerai sous le sigle CCMR (Chasles/Cormary/ Montalte/Rey, laquelle de ces identités choisir?) est, lui, diffamatoire, et de la façon la plus lâche, envers un ensemble de personnes, le lectorat de JA. J’ai pris le pseudonyme « Unparmidautres » , empruté à un commentateur sur le blog deValérie Scigala, en tant que membre de ce lectorat depuis des années, bien avant la querelle des Infréquentables. Contrairement à ce qu’affirme CCMR,je lis régulièrement les textes du Stalker et j’ai lu tous les livres de JA. (Vous qualifiez CCMR d’écrivain, quels livre a‑t-il publiés… sous un 5e nom, peut-être?).
CCMR qualifie systématiquement les lecteurs de JA de « candides », « romantiques », « lecteurs analphabètes ».
Et aussi : » tous ceux qui sont de son côté ont malheureusement tendance à y croire comme on croit à de la publicité ».
Et encore : » Ses lecteurs, des consommateurs de littérature et d’intention mystique, rien de plus. »
Voyez-vous, je prends le parti de JA parce que lui, même s’il se livre à de violentes et odieuses attaques ad hominem, attaque toujours ad hominem et seulement ad hominem. Trouvez moi un écrit de lui où il généralise, comme le fait ici CCMR qui assimile l’ensemble du lectorat de JA à des analphabètes, des consommateurs, des crétins candides inconscients de sa noirceur etc. A travers ce procédé rhétorique de la généralisation nous touchons à ce qui vous sépare fondamentalement : chez vous, l’attaque qui ne transgresse aucunement la loi mais néanmoins lâche et facile, chez lui l’excès, l’outrance , la transgression de la loi, condamnables, certes, donc qui constituent une prise de risque. De là à se réjouir et à jouir de sa condamnation, il y a un abîme que je ne franchirai pas tant la réalité humaine, en cette affaire, me paraît complexe. Libre à vous tous de claironner qu’il a bien cherché ce qui lui arrive. Jouir comme le fait ostensiblement CCMR de cette condamnation, c’est autre chose. A chacun ses noirceurs.
Sur les origines du conflit, VS met en lien une page de son blog fort instructive. Les lecteurs intéressés par cette querelle et assez patients pour en aborder la complexité pourront réfléchir sur le commentaire d’Igor Yanka du 26 février 2007, antérieur au 21 mars. Ils noteront que le billet de Didier Goux, à l’origine de la colère du Stalker, en effet, a disparu, que ce billet est qualifié d’idiot par Yanka et Transhumain. Je crois intimement que si Goux avait écrit un billet intelligent au lieu d’une blague lourdaude, il n’aurait pas déclenché la colère de JA. Quant à la trahison de VS, je garderai pour moi, dorénavant, mes convictions, et laisse les lecteurs intéressés démêler la réalité à travers ses arguments quelque peu tortueux. Que les lecteurs sachent aussi que Didier Goux s’est assez vite retiré de cette querelle, qu’il est devenu un ami de Yanka, et que Yanka est resté un ami de JA.
@Patrick Chartrain. Permettez-moi de souligner une incohérence dans vos propos à tous. Vous dites que JA se discrédite, se ridiculise par ses outrances et vous portez plainte contre ces outrances. De deux choses l’une, soit il ne se discrédite en rien par ces outrances, et il convient de porter plainte, soit il se discrédite et il est inutile de porter plainte, il se déshonore et votre réputation ne saurait être entamée par des outrances ressenties comme telles.Au passage, est-ce la photo de Valérie Scigala en lama (plus drôle que méchante pour qui a le sens de l’humour ) que vous qualifiez d’obscène ? Décidément, vous faites un curieux usage des mots « diffamation », « obscène », « romantique »…
J’arrête là ma contribution à cette discussion, quelles que soient vos réponses. Je vous laisse avec plaisir les derniers mots. Comme l’a fort bien dit Tom, vous devrez vivre avec l’idée qu’il reste des doutes, dans cette affaire. Vous ne pouvez empêcher personne de douter de la légitimité de vos plaintes et de vos intentions. Notez bien que si je doute des raisons pour lesquelles vous intervenez en nombre sur ce billet, non seulement je ne vous conteste pas votre droit de réponse, mais je remercie Tom de m’avoir donné l’occasion de vous lire.
errata:quels livres a‑t-il publiés.
Pour un titre qui comporte le mot « déshonore » . » ceux qui pensent que JA déshonore la blogosphère française » = ceux qui pensent que JA est la honte de la blogosphère
@Unparmidautres : Je ne conteste nullement votre droit d’avoir des doutes ou une conviction et de désapprouver mon action ou le jugement du tribunal !
Mais vous avez bel et bien contesté mon droit de réponse en parlant à son propos d’invasion, d’acharnement, et en comparant ma réponse à un tabassage hors la loi.
Or, c’est un fait qu’il est diffamatoire d’égaler le respect du droit au lynchage, et de décrire un plaignant qui s’en remet à la justice, ou qui exerce un droit de réponse, comme s’il était un voyou qui se fait justice soi-même.
D’autre part, il est absurde de me reprocher le fait que d’autres personnes que moi s’expriment en leur nom propre et indépendamment de moi. Je me suis rarement expliqué en public sur cette affaire, et je ne l’ai fait que pour répondre à des attaques. Il en va de même des autres plaignants ou des autres victimes.
Votre sophisme consiste à nier — comme un « acharnement » — le droit de chaque victime à répondre, sous prétexte que l’addition des réponses ferait masse.
La deuxième diffamation consiste à raconter que ma présence dans cette affaire serait due à la querelle des infréquentables et aurait ainsi un motif littéraire. Vous savez fort bien que je n’ai jamais été associé à cette querelle.
Si je me suis déclaré solidaire de Mme Scigala lorsque celle-ci a fondé sur Facebook un groupe dont l’objectif était, non pas de se moquer de M.Asensio, mais de permettre à des victimes de ses harcèlements de discuter entre elles des moyens de leur protection, je l’ai fait d’abord en raison du comportement injurieux et de l’espionnage sous pseudonyme auxquels M.Asensio, sans l’ombre même d’un motif, s’était adonné avec moi. Mes raisons tenaient à ce qui m’était arrivé personnellement : ni la littérature ni Mme Scigala ni Pierre Cormary n’y avaient joué le moindre rôle.
De toute façon, la littérature n’est pas une excuse. Ce qu’ont eu à subir Pierre Cormary, Valérie Scigala ou Emmanuel Régniez pour avoir formulé, eux, une opinion littéraire, cela n’est pas acceptable et ne relève pas des querelles littéraires.
Libre à vous de juger comme vous l’entendez. Mais que ce jugement ne se fonde pas sur de fausses informations.
PS : Un écrivain est quelqu’un qui écrit ou qui a une écriture, pas quelqu’un qui publie des livres.
Ils font trois petits tours et s’en vont – toujours masqués.
Moi je suis sur qu’à jouer avec un briquet, il va foutre le feu.
J’avais laissé le dernier mot aux intervenants qui avaient attaqué JA sur cette note. Compte tenu de la suite de la polémique sur le blog de Ludovic Maubreuil, je reviens.
@Jean-Yves Pranchère, vous m’accusez toujours de diffamation alors que dans mon dernier commentaire, j’écrivais : » je peux me tromper, je ne dis pas que je détiens la vérité, je dis seulement mon intime conviction. Et mon intime conviction reste ce que j’ai écrit plus haut : vous voulez l’achever, le finir, l’étrangler. MON INTIME CONVICTION : c’est clair ? J’ai le droit de la dire, OUI ou NON ? Toute la suite de la polémique conforte cette intime conviction. Qu’y puis-je, si vous n’êtes pas convaincants, ni les uns ni les autres ?
Ludovic Maubreuil, qui écrit que le but de sa note « Un mensonge » , est atteint, puisque JA a effacé le prétendu mensonge ( qui n’était qu’une imprécision, une maladresse) Ludovic Maubreuil qui affirme dans un commentaire à une internaute que « cette polémique n’est pas intéressante », ( antienne reprise par Valérie Scigala en commentaire sur sa note « JA ne peut pas se défendre ») Ludovic Maubreuil qui, pourtant, non seulement ne retire pas sa note mais laisse de nouveau vos commentaires s’étaler, où vous vous répétez ad nauseam,Ludovic Maubreuil qui qualifie de « hors sujet » un commentaire en-dessous de la ceinture mais le laisse publié bien en vue, Ludovic Maubreuil ne me convainc pas.
De futurs chercheurs ( si, à l’avenir, naît une nouvelle « science » qui étudie la communication virtuelle) pourront établir,avec toutes les pièces du dossier en mains et TOUS LES POINTS DE VUE sur la table, qu’on peut, argument par argument, inverser tout ce que vous écrivez en faveur de celui que vous avez décidé d’anéantir.
Le procès n’est pas terminé et je reviens à mes premières questions : pourquoi ne laissez-vous pas la justice faire son travail ? Pourquoi vous répandre en notes et en commentaires alors que JA, sur son blog, n’ouvre pas les commentaires à ses défenseurs ? Vous me direz qu’il ne peut se le permettre, étant en position de faiblesse, et je vous répondrai raison de plus : question d’élégance, de nuance comme dirait VS.
Ces chercheurs du futur pourront établir que l’information des uns est désinformation pour les autres dès lors que les différents points de vue ne sont pas, ne peuvent pas être exposés à égalité, compte tenu du rapport de forces en votre faveur( pour l’instant).
La note de VS, « JA ne peut pas se défendre » est une critique de la justice . L’implicite de l’argumentation de VS , c’est que JA aurait dû être condamné pour le fond, mais que manque de chance, la forme n’était pas valable. Le jugement serait donc injuste. Argument bien commode, qui ne tient pas compte du fait que les exigences de la justice sur la forme sont indissociables des exigences sur le fond. Curieux que vous tous, à 5 ( Pranchère, Scigala, Regniez, CCMR, Maubreuil) contre un, qui ne cessez de vous ranger sous la bannière de la loi, qui claironnez la justice de la justice quand vous gagnez, vous cherchiez à démontrer sa faiblesse quand vous perdez :JA a gagné ce procès mais il est coupable quand même.
Les chercheurs du futur pourront analyser d’autres faits dans cette histoire. Comment et pourquoi, dans la réalité, CCMR a rejoint le groupe des plaignants, renforçant l’escalade de haine contre JA. D’où est venue l’hostilité de JA contre CCMR. Ils pourront analyser la critique retorse intitulée « Loranzasensio » signée Pierre Cormary sur « La littérature à contre-nuit » , livre auquel CCMR, n’a rien compris ou FEINT de ne rien comprendre (qui était le jaloux, à ce moment là?) . Critique fielleuse, pas d’insulte ! Oh non, jamais ! mais une attaque dans le dos jamais justifiée , ponctuée de Ha ! ironiques,de ce qui fonde la pensée de JA : l’ontologie du Mal.
On peut y lire sous la plume de cet « écrivain talentueux » ce genre de stupidité :
» La littérature à contre-nuit fera les délices des âmes torturées amateurs de ténèbres et de littérature « dure ». [ Jean-Yves Pranchère, vous qui êtes un savant universitaire, pouvez-vous m’expliquer ce qu’est la littérature « dure »?] Pour les autres, « damnés » et contents de l’être, cette langue de feu pourra sembler de plomb.[…] Quand on ne s’intéresse pas à l’indicible, toute tentative de l’exprimer risque de paraître illisible. Il est vrai qu’Asensio traite ses lecteurs aussi rudement qu’il se traite lui-même et exige d’eux qu’ils le suivent jusqu’au bout dans son expérience des limites, un peu comme ces personnages de western qui forcent à jouer à la roulette russe des gens qui n’ont rien demandé ».
Et évidemment, l’insinuation, au lieu de l’attaque franche et loyale : » A force de scruter le mal, le mal ne se serait-il pas incrusté en lui ? »
Il y a là en germe tous les fantasmes anti-asensio, fantasmes qui vont ensuite se répandre, s’insinuer partout et susciter, comment en aurait-il pu être autrement, des fantasmes chez JA lui-même. Car personne n’a jamais obligé personne à lire Asensio. Qu’il demande au lecteur de le suivre jusqu’au bout dans son expérience des limites, c’est ce qu’ont fait Sade, Artuad, Bernanos et beaucoup d’autres, c’est ce que font les écrivains véritables et non les écrivains de salon, in-nocents, les faux-culs que vous êtes tous, jamais compromis avec le mal dans votre conformisme bienpensant, ah non ! le Mal, c’est JA, la bassesse, c’est JA, vous ne faites pas le mal, vous autres, vous êtes propres, policés, vous vous exprimez « chacun en votre nom » et néanmoins en groupe, comme dans ce groupe FB « Pour ceux qui pensent que JA déshonore la blogosphère française », soudés, solidaires,potes » à la vie pour nous, à la mort pour JA ». Admirables, vertueux Pranchère, Scigalla, Regniez, CCMR, Maubreuil, victimes innocentes et pures qui ne vous mettez jamais en colère, qui avez toujours raison, sans bassesse face à un homme qui cumule toutes les bassesses, dites-vous, vous êtes et vous serez toujours dans le camp du Bien : c’est bien pourquoi je vous méprise.
Erratum : Artaud (Antonin, bien sûr)
@Unparmid’autres : relisez donc ce qui est écrit, on vous a déjà répondu, en particulier sur ce point :
« pourquoi ne laissez-vous pas la justice faire son travail ? Pourquoi vous répandre en notes et en commentaires ? »
Laisser la justice faire son travail, c’est précisément ce que j’ai fait. Chaque fois que je suis intervenu, depuis le début de cette affaire, ça a été en parce que je faisais l’objet d’attaques qui reposaient sur de fausses informations.
Il est aberrant d’attaquer les plaignants, comme vous le faites à la suite de M.Galley, et de s’indigner ensuite de ce que ceux qui sont attaqués répondent. Vous pouvez juger que leurs réponses ne sont pas convaincantes, mais vous ne pouvez pas leur contester le droit de répondre à des attaques.
Cette obsession de vouloir faire taire ceux qui sont interpellés vous juge.
Un seul point factuel :
« Les exigences de la justice sur la forme sont indissociables des exigences sur le fond » : cette proposition est fausse, car il n’y a pas eu de jugement sur le fond. Et si vous voulez faire du jugement de ce mois un jugement sur le fond — ce en quoi je ne vous suivrai pas —, alors vous devrez faire une place à ce simple fait :
Dans le cadre de la procédure concernant l’injure et la diffamation, M.Asensio avait demandé qu’il soit jugé par la Cour que la constitution des plaignants en parties civiles était un « abus manifeste ».
Il avait demandé que, en conséquence, les plaignants soient condamnés in solidum à lui payer la somme de 6000 euros à titre de dommages et intérêts.
M.Asensio a été débouté de sa demande.
Pour le reste, je vous laisse à votre mépris : chacun trouve son confort où il le peut, vous trouvez le vôtre dans le mépris ; c’est un lieu que je ne vous envie pas et où je vous laisse très volontiers patauger.
(Au fait, pour votre information, le vrai mépris est silencieux. Un mépris qui se proclame lui-même n’est pas un mépris : c’est l’aveu d’une rage et d’un ressentiment.)
Toujours masqué… « lâche ! » (c’est une citation).
« gnagnagna », c’est aussi une citation…
« C’est l’aveu d’une rage et d’un ressentiment »:je vous laisse à vos fantasmes, cher monsieur.
Masqué mais seul contre 5, monsieur Chartrain.
pour qu’il y ait fantasme, il faut qu’il y ait désir, pour qu’il y ait désir il faut qu’il y ait reconnaissance… cqfd… j’espère que vous allez comprendre enfin, que le seul désir qui nous anime, c’est le désir d’être en paix… et loin de ces commentaires stériles et idiots…
:)
Ce qui est amusant dans tout ça, je trouve, c’est que les partisans d’Asensio (ces « trop rares amis qui le défendent et qu’il salue au passage » comme il l’a écrit dans sa note de plus en plus illisible à la fin de son « On air »*) se font de plus en plus rares et de plus en plus anonymes alors que ses opposants sont au contraire de plus en plus nombreux et de moins en moins anonymes.… Que les stalkeriens n’osent plus parler en leur nom, voilà qui interpelle au niveau du non vécu.
Sinon, j’adore l’argument de l’INTIME CONVICTION. Moi, mon INTIME CONVICTION, c’est que César n’a pas franchi le Rubicond, Paris n’est pas la capitale de la France, et deux fois trois ne font pas six. Et personne n’a le droit d’empêcher mon INTIME CONVICTION de s’exprimer comme toute n’importe quelle autre INTIME CONVICTION, merde ! Je ne connais pas le dossier, je ne pige rien à ce qu’on m’explique, je ne veux surtout pas voir les faits (trop bas pour moi, les faits !) mais je m’en fous, car du moment que j’ai mon INTIME CONVICTION, ça me suffit largement. En fait, JE ME COMPRENDS, et ça, comme ma LIBERTE DE PENSEE, vous ne pourrez jamais me l’enlever !
* Au fond, qu’est-ce que cette guerre sinon une guerre du lisible contre l’illisible – et l’illisible et ses illecteurs ont de plus en plus de mal, on dirait ? Il faudrait gloser là-dessus, mais bon, pas que ça à foutre non plus. Joyeux Noël à tous !
Jean-Yves Pranchère a parfaitement raison d’être très précis. En effet, la dernière décision de justice, en ma faveur, ne m’a pas accordé des dommages et intérêts, tout simplement parce que, par tradition, elle est très libérale dans sa façon de juger et que je suis, bien sûr, le prévenu, ce qui est quand même un handicap certain devant des juges.
N’oublions pas la procédure (l’une des deux autres) dont l’audience se tiendra au mois d’avril prochain.
En cette matière du droit, pour le moins complexe, mieux vaut savoir ce que l’on dit : j’ai ainsi toujours recopié, comme j’en ai le… droit, les intitulés des pièces communiquées par le conseil des plaignants au mien, afin de ne pas raconter de salades, du moins le moins possible.
Je suis ravi, et mon avocat aussi qu’elle cite largement (trop, peut-être ?), de constater que Valérie Scigala, sur son blog, a adopté mes méthodes herméneutiques, même si, à ma différence, elle ne se gêne pas pour insinuer, par exemple le fait que c’est bien parce que les juges n’ont pu se prononcer sur le fond des qualificatifs d’injure et de diffamation que je serais encore coupable !
Que les choses soient bien claires : même si la Cour européenne des droits de l’homme, la dernière instance (au-dessus de la Cour de Cassation) m’innocentait, je serais encore coupable (d’à peu près tout) aux yeux de la très vertueuse Valérie Scigala qui, proclamant un peu partout qu’elle ne me hait pas du tout, illustre sa haine glapissante de mille façons sur son blog et dans les différents commentaires qu’elle ne manque jamais de me consacrer, ici ou là.
Etonnante, cette incapacité à laisser faire la justice et à se répandre contre moi tout en prétendant que je la harcèle et l’ai harcelée, et avec une mauvaise foi si énorme, avec un affect tellement visible qu’elle en devient comique, qu’il en devient touchant.
Reste que, fond ou forme, je m’amuse en effet à constater que Valérie Scigala n’a de cesse que, coupable ou innocent, je sois quand même franchement coupable, à tout le moins, que le plus minuscule internaute qui n’aura pas encore pris connaissance de mon infamie en soit, désormais, bien convaincu : Juan Asensio est coupable, puisque Valérie Scigala estime qu’il l’est et que les décisions de justice, en ma faveur ou en ma défaveur, ont de toute manière moins de poids que son intime conviction.
J’ai lu avec attention ce qui a été dit sur telle note récente : par exemple le fait que cette très honorable plaignante, Valérie Scigala, ne se cache pas une seconde, certaine de son bon droit bafoué, quant aux raisons qui l’ont menée à créer son groupe insultant sur FB, Celles et ceux qui pensent que Juan Asensio déshonore la blogosphère française (titre ô combien stupide et ridicule, ces gens-là ne savent décidément pas titrer !).
Une certaine Madame de Largesses (clin d’oeil à Madame de Véhesse je suppose) m’a suggéré de faire une copie d’écran de telles déclarations. C’est ce que j’ai fait, puisque j’ai jugé fort à propos son conseil.
Contrairement aux déclarations iréniques des plaignants qu’on va finir par croire avoir été acculés à se réfugier, face à moi, dans un abri atomique (paradoxalement ouvert à tous les vents, un groupe FB !), il est désormais évident que ce groupe n’était pas là pour réunir un sympathique petit comité de femmes et d’hommes soi-disant profondément blessés par mes agissements prétendûment arsouilles, mais bel et bien pour constituer une base de données ou plutôt, accumuler les ragots de différentes sources (j’en connais quelques-unes) concernant non pas mes « façons de faire » bien évidemment scandaleuses mais ma vie privée.
Valérie Scigala s’en cache tellement peu qu’elle m’a accueilli, via Jules Soerwein (ce point ne me pose aucun problème, je reconnais les faits, j’en conteste en revanche l’interprétation faite pas les plaignants), qu’elle m’a donc accueilli en me disant que, dans ce groupe, tout (ou presque) était permis contre Juan Asensio.
Je répète : TOUT OU PRESQUE.
Je répète encore : TOUT OU PRESQUE.
On appréciera la réserve.
Qu’est-ce qui était permis contre Juan Asensio ? Tout ou presque tout vous dit-on : le salir, le traîner dans la boue, discuter de ses méthodes s’inspirant du fascisme, discuter des moyens de hacker son site, discuter des moyens de lancer une procédure pour supprimer ma page FB, etc.
Diffamation(s) ! Non. Copies d’écran en bonne et due forme, versées au dossier par mon avocat, comme tant d’autres, tel message adressé par l’un des plaignants à un de mes amis, Eric Bonnargent, pour lui reprocher de prendre mon parti, telle lettre rédigée par l’avocat des plaignants envoyée à Pierre Jourde pour lui demande d’être un peu plus prudent lorsqu’il évoquait cette lamentable affaire sur son blog.
Revenons à ce souci de précision qui honore Jean-Yves Pranchère : peut-être sera-t-il ravi de savoir qu’en ce moment même, je consulte les minutes de l’audience du 17 novembre dernier et que je constate que, lui qui n’est jamais le dernier pour exiger, du prévenu et de ses si rares (il paraît) soutiens, des arguments (des arguments, vous dit-on), a utilisé, et devant deux juges qui étaient des femmes, un argument qui n’en était pas un puisqu’il a évoqué, me concernant, un « viol psychique » ! Je précise, à toutes fins utiles, que je suis le violeur, pas le violé… O, certes, cela a été dit comme en passant, avec toutes les précautions oratoires d’usage. Mais cela a été dit. Et un tel « argument » est tout simplement scandaleux, en plus d’être mensonger et inepte.
Belle capacité argumentative, alors que, moi, je me suis borné à tenter d’expliquer que Facebook n’était pas un lieu sûr, que quand bien même il le serait, un groupe dans lequel son administrateur vous laisse entrer à condition que vous déversiez, en guise d’obole, des saletés sur le prévenu (la personne nommément visée par ledit groupe), ne pouvait être considéré comme un STAD (car cela impliquerait que je sois parvenu à m’introduire dans le code-source de FB !), que quand bien même il le serait, on peut douter du caractère privé d’un groupe apparaissant sur tous les moteurs de recherche, et qui peut, comme il se doit sur FB, être partagé sur son mur par tout un chacun, membre ou pas (du groupe).
Diffamation ? Non. Arguments.
Est-ce bien exact Jean-Yves Pranchère, suis-je assez précis pour vous ?
Précision encore, puisque vous y êtes tellement attaché : les dernières lignes de ces minutes, dont j’ai le droit de faire état comme bon me semble puisqu’il s’agit de la consignation des propos tenus par les uns et les autres, sont instructives, ô, si instructives !
En parlerai-je ? Maybe.
Chartrain : nous nous sommes vus deux fois, je puis vous donner mon adresse postale (que vous devez avoir grâce aux pièces communiquées entre avocats), mon numéro de téléphone et même l’adresse de mon coiffeur préféré.
Vous êtes tout marri de ne pouvoir me dire bien franchement, dirait-on, ce que vous avez à me dire : voyez, je ne me cache pas et puis de nouveau vous payer un verre (non, je crois que c’est vous qui m’aviez invité la dernière fois) à la brasserie des Ondes, bien plus sympathique que le surfait Suffren.
Cela vous évitera peut-être de relayer, toutes les fois que vous le pouvez, telle note sur votre mur FB, où je serais en mauvaise posture (sur la note, pas sur votre mur).
Ne me répondez pas : vous m’espionnez mon bon Chartrain, votre mur est public et nous avons tant d’amis communs, le monde est si petit…
Pierre-Antoine Rey : rien de nouveau à dire sur celui-là, ayant tout dit, une bonne fois pour toutes (en lien, voir la seconde partie de ma note) sur ce pathétique personnage (non point sur sa vie privée, alors que lui se répand sur la mienne ; sa vie privée m’importe peu, comme en témoigne ma note en lien), s’aimant tellement peu, se haïssant même à un tel point, qu’il est contraint d’exsuder sa haine non seulement sur moi c’est évident, mais sur toute personne qui aurait le culot de me lire, de m’apprécier et même, le fou, de me défendre.
J’ai déjà tout dit sur cette ombre d’ombre bavarde qui, avec son légendaire courage (qui l’a rencontré une seule fois sait de quoi il en retourne), s’est greffé à l’une des procédures diligentées par les trois plaignants, mais enfin, puisqu’il n’en a jamais assez, puisqu’il aime l’ordure, s’en repaît, y évolue comme un poisson dans l’eau, puisqu’il a laissé, en pouffant de rire, sur son mur FB (public, au lendemain du 17 novembre ainsi que les jours suivants) où il a plusieurs centaines de contacts, se déverser des propos inadmissibles contre moi, il faut répéter encore et encore quelques évidences.
Bernanos, raillé récemment par ce pauvre petit garçon qui déclare lui-même, je ne sais plus où, en être resté à un âge mental de 8 (ou 5 ?) ans (Rey lui ayant reproché, Rey qui n’a pas eu honte de reprocher au Grand d’Espagne sa lâcheté, on croit rêver !), Rey, cacographique blogueur aux obsessions pornographiques, misogynes et sado-masochistes, triste solitaire crevant du désir irrémissible et touchant d’être aimé et évoquant dans plusieurs notes publiques sa misère sexuelle et sentimentale, égolâtre auto-satisfait et confondant de prétention au point de nous servir ses macérations (un autre mot vient à l’esprit) sur des notes plus que nombreuses, mais surtout, Pierre-Antoine Rey, écrivain inexistant, critique infâme, dialecticien pour fête à Neuneu, eh bien ce Pierre-Antoine Rey dit Cormary/Chasle etc., c’est justement Bernanos qui a tout dit, et une fois pour toutes, sur son modèle et saint patron qui n’est autre que le médiocre Pernichon, disséqué par le minéral Cénabre.
Emmanuel Regniez : qui ça ?
Monsieur Asensio, restons précis, oui.
Je ne reviens pas sur l’argumentation juridique : attendons la publication des motifs de votre condamnation.
Vous noterez que j’ai indiqué exactement quels étaient les propos ici tenus que je tenais pour diffamatoires (ce n’étaient d’ailleurs pas les vôtres).
Encore une fois, je n’interviens que lorsque je fais l’objet de fausses imputations. Je soulignerai donc les points suivants :
Vous savez très bien que le groupe de Mme Scigala n’a jamais tenté de collecter aucune information sur votre vie privée (les seules « informations » qu’il contenait étaient celles qui figuraient sur votre site et ne concernaient pas votre vie privée).
Vous savez très bien qu’aucun de nous n’a jamais tenté de vous nuire et que le groupe de Mme Scigala n’a jamais rien fait contre vous.
Vous savez très bien que le groupe de Mme Scigala n’était pas ouvert à quiconque disait du mal de vous : cette affirmation est simplement fausse.
Vous savez très bien que le groupe de Mme Scigala n’était pas « ouvert à tous vents » ; vous avez écrit vous-même, dans plusieurs de vos billets de blog, que ce groupe était « verrouillé », « à l’abri des regards ».
Mais tout ceci a déjà été discuté à l’audience.
Vous savez très bien que, lorsque vous êtes venu m’espionner sous le nom d’Héléna Ribieiri (c’était avant la création du groupe de Mme Scigala), vous n’aviez aucune raison de le faire ; c’était, de votre part, une agression gratuite.
Vous savez très bien que, lorsque vous m’avez écrit sous le nom de Pierre Seintisse des messages dans lesquels vous disiez du mal de vous-même, vous n’aviez aucune raison de le faire.
Vous savez très bien, d’ailleurs, ce que j’ai répondu à ce « Pierre Seintisse » avant que je vous reconnaisse en lui : que je n’acceptais pas qu’on m’écrive ainsi pour vous injurier.
Vous savez très bien que, à l’audience, vous ne vous êtes pas « borné à tenter d’expliquer que Facebook n’était pas un lieu sûr » : vous avez introduit dans votre défense, outre des fausses affirmations (sur le caractère « privé » de tel courriel circulaire que vous aviez adressé à toutes sortes de gens qui vous étaient inconnus), des attaques personnelles qui étaient hors sujet. C’est ainsi, par exemple, que vous avez profité de l’occasion pour redire du mal de tel de mes articles alors que cela n’avait strictement aucun rapport avec ce dont il était débattu.
Vous savez très bien que je n’ai écrit à M.Bonnargent que pour m’étonner de ce qu’un entretien à trois, qui n’avait absolument aucun rapport avec moi, serve d’occasion à des attaques contre moi dont je ne voyais pas ce qu’elles faisaient dans le cadre de cet entretien collectif.
Vous savez très bien que Me Gitton se conformait aux usages et au droit en écrivant à M.Jourde, puisque la prise de position de celui-ci s’accompagnait d’importantes erreurs factuelles.
Vous avez très bien qu’il n’y a là rien que de très normal.
Il est vrai que je porte un jugement sévère sur la pratique qui consiste à se vanter, comme vous l’avez fait sur votre blog, d’avoir rendu Mme Scigala « célèbre » grâce à Google. Tout comme je porte un jugement sévère sur toute soi-disant « polémique » qui vise à humilier l’adversaire en des termes qui lui nient ses caractères d’humanité, en le bestialisant ou en le réduisant à sa part sexuelle ou animale.
A ce propos — pour terminer sur un note autre que juridique —, j’ai vu que vous citez souvent une phrase échappée à Maistre (dans une lettre) selon laquelle il faudrait attaquer non seulement les idées mais les personnes.
Passons sur le fait que c’est ce genre de phrase qui a valu à Maistre, de la part d’Isaiah Berlin, l’accusation d’être un « proto-fasciste » — accusation que je crois fausse, mais dont la fausseté n’apparaît qu’à la condition de prendre en garde l’œuvre de Maistre dans sa totalité et de ne pas la réduire à celles de ses parties qui pourraient justifier l’accusation (tel son éloge de l’antisémitisme racial de l’Inquisition espagnole).
Je voudrais simplement vous signaler que Maistre s’est répondu à lui-même. Dans « Du pape », il écrit : « La vérité, en combattant l’erreur, ne se fâche jamais. Dans la masse énorme des livres de nos controversistes, il faut regarder avec un microscope pour découvrir une vivacité échappée à la faiblesse humaine. Des hommes tels que Bellarmin, Bossuet, etc., ont pu combattre toute leur vie, sans se permettre, je ne dis pas une insulte, mais la plus légère personnalité. »
Quand on cite Maistre, il ne faut pas dissimuler les tensions qui traversent sa pensée, y compris dans son rapport à la polémique. Maistre était un polémiste paradoxal : il pratiquait la polémique tout en sachant parfaitement que, comme le dira un siècle plus tard Léo Strauss, « un savoir intègre n’est jamais polémique, sauf par accident ».
Mais ce n’est pas ici le lieu d’examiner ce que ce paradoxe peut nous apprendre. Comme Pierre Cormary, je souhaite un joyeux Noël à tous les participants de cette discussion.
Jean-Yves Pranchère, continuons à être précis, d’une précision digne d’une horloge atomique.
Pardonnez-moi par avance d’être scolaire.
1) attendons, oui, la motivation du jugement rendu le 17 novembre.
2) sur les intentions du groupe insultant créé par VS : vous pensez ce que vous voulez et je suis bien prêt à croire que VOTRE intention n’a jamais été de vous immiscer dans ma vie privée. J’en doute fort concernant d’autres membres.
3) Ainsi, d’un certain Paulin Denola qui n’était absolument pas un de vos familiers mais un faux-nez évident. Se prouve ainsi, une fois encore, le caractère de passoire qu’était soi-disant votre groupe fermé.
4) Ce groupe n’aurait rien fait contre moi ? J’en doute fort, ayant lu bien des propos échangés entre vous, sur les compétences informatiques de tel ou tel rejeton (n’est-ce pas) pour « hacker » Stalker. Ne me dites pas que je mens : j’ai sous les yeux certaines des copies d’écran versées au dossier.
5) Ce groupe était ouvert à quiconque se présentait comme un ennemi, potentiel ou réel, du prévenu, Juan Asensio, c’est même indiqué sur l’intitulé PUBLIC du groupe. J’ai versé mon obole à VS en lui disant les raisons pour lesquelles je détestais JA. Ce groupe était tellement ouvert à tous les vents qu’un Paulin Denola, dont vous ne trouverez plus trace mais que j’ai personnellement démasqué, en faisait partie.
Le caractère de ce groupe, impossible à confondre avec un STAD (ou alors, cela signifierait que j’ai des compétences informatiques pour le moins caractéristiques. Dans ce cas, on ne comprend pas POURQUOI FB lui-même n’a pas porté plainte contre moi !), sera effectivement discuté lors de l’appel, parce que la décision rendue le 17 novembre dernier va contre l’ensemble des décisions rendues en cette matière et sur cette question précise. Patience, je reste serein.
6) Je suis venu vous espionner ? Publiez donc, produisez donc notre correspondance dans ce cas ! Vous savez très bien que, sous le pseudonyme avantageux de la belle blonde Héléna Ribieri, nous n’avons fait, sur un ton badin, qu’échanger quelques propos.
7) Idem pour le viril Pierre Seintisse ou alors produisez les pièces de cet espionnage. Vous n’en avez pas pour la bonne raison que la connaissance de votre vie privée m’importe autant que le prénom du premier chien de Renaud Camus.
8) Jusqu’à preuve du contraire Monsieur Pierre Boyer, l’usage d’un ou plusieurs pseudonymes n’est pas interdit par la loi, surtout lorsque vous ne démontrez nulle part le caractère délictueux de nos échanges.
9) Je sais, en effet, ce que vous avez répondu à Pierre Seintisse et c’est tout à votre honneur, je n’ai jamais prétendu le contraire.
10) A l’audience, je me suis moqué de moi-même à propos de Normale Sup, remarquant que, vous, le professeur au CV de 12 (ou 13, je ne sais plus) pages aviez réussi ce concours. Cette plaisante mention a été accueillie d’un sourire, y compris par les juges.
En revanche, VOUS, Jean-Yves Pranchère, m’avez attaqué avec une remarque (en aucun cas un argument) tout simplement inadmissible puisque vous avez parlé, face à des juges (dont deux femmes) qui ne pouvaient être que sensibles, par nature, à cette remarque odieuse, de viol psychique.
11) J’ai encore le droit d’affirmer que vos articles, du moins ceux que j’ai pu lire, sont, au mieux, platement universitaires, au pire confus, comme celui sur Renaud Camus disséqué en lien. Affirmer cela, est-ce vous attaquer ? Vous avez de longues années de vie et de production, c’est du moins tout le mal que je vous souhaite, et avez donc toute possibilité d’écrire, d’écrire vraiment, fût-ce un texte pour collectif universitaire.
12) Et vous savez très bien ce que l’ami Bonnargent vous a répondu.
13) Si mon avocat devait se conformer à ce que vous appelez les usages et le droit, il aurait envoyé à M. Emmanuel Régniez mais surtout à Mme Scigala une lettre au ton plus que comminatoire, vue la régularité de métronome helvétique avec laquelle cette dernière insinue et me diffame sur son blog. Sa dernière note, à votre serviteur consacrée, est vieille de quelques jours à peine alors que, sur Stalker, je me borne à « nourrir » la note relatant par le menu cette lamentable triple affaire, dont je ne suis tout de même pas l’initiateur.
14) Je comprends parfaitement que vous portiez un jugement sévère sur telle ou telle note où j’ai moqué, je ne m’en suis jamais caché, les agissements de Valérie Scigala et, ma foi, me suis toujours étonné que l’universitaire que vous êtes, spécialiste de la tradition polémistique française et des réactionnaires (je fais vite, vous me pardonnerez) se soit fait passer pour une vierge effarouchée ! Car enfin, j’ai attaqué Sollers, Haenel, Meyronnis, Casas Ros, Assouline, quelques autres que j’ai traités bien plus durement que je n’ai traité la si vertueuse Valérie Scigala, jamais en reste pour donner une leçon de bonne conduite, elle qui se comporta, envers moi, comme la dernière des goujates (soirée chez l’ami de Renaud Camus, Infréquentables puis querelle des Infréquentables, propos sur le groupe que vous savez, récents notes sur son blog et commentaires, je n’ose imaginer ce qu’il doit en être lors d’échanges privés…), et jamais, je dis bien jamais, je n’ai reçu une lettre d’avocat.
15 ) Une précision, sur ce point : j’ai toujours affirmé deux choses. D’abord que je veux bien croire que vous avez écrit à mon hébergeur (qui ne m’a rien transmis, d’où ma stupéfaction lorsque j’ai appris qu’il avait été convoqué par une brigade de recherche que vous connaissez aussi bien que moi (du moins, pas ses cellules de garde-à-vue), ensuite que, en ce qui me concerne, je n’ai jamais reçu, de vous ou de votre conseil, une seule ligne me demandant ceci ou cela.
Je suis, sur ce sujet, tellement peu borné que j’ai corrigé ma note imputant, à tort je l’ai admis auprès de l’intéressé, à Maubreuil des propos qu’il n’avait pas tenus sur le mur du profil du pitre nommé dans un autre commentaire, mon précédent.
Je suis, sur ce sujet (de la conciliation), tellement peu borné que, la seule fois où j’ai eu affaire à un avocat avant le vôtre, Maître Emmanuel Pierrat agissant pour Léo Scheer, nous avons en moins de deux échanges un terrain d’entente convenable pour les deux parties.
J’affirme donc ici, comme je l’ai fait à plusieurs reprises (lors de ma garde-à-vue), devant les juges, que je n’ai jamais reçu un mot de vous, même si, mais oui, je me suis vanté de ne répondre qu’aux avocats, un bonheur auquel je n’ai pas eu droit puisque, de Maître Gitton, un milliard de vérifications faites, je n’ai pas vu une ligne dans une de mes messageries, pourtant très visiblement indiquées sur Stalker.
Jean-Yves Pranchère, j’aimerais avoir votre sentiment, non pas sur l’échange vite accablant de défenses et d’accusations, voire, du moins me concernant, d’arguments devant les juges, mais sur le fond de l’affaire, le bien-fondé non pas d’une ou de deux mais des trois procédures que vous m’avez intentées (et ne me répondez pas que le Parquet est à l’initiative de l’une d’entre elles. Le Parquet, sans le dilligent travail de telle Brigade de Recherche spécialisé en lutte contre la cyber-criminalité, aurait selon toute probabilité classé la plainte sans suite, vous le savez aussi bien que moi).
Trouvez-vous normal voire décent de demander à une personne comme moi, vivant chichement de piges (rarement, d’aides parentales, j’aurais dû faire attention à mes dires immédiatement repris) et de travaux de rédaction, trouvez-vous normal, non seulement de demander à me faire condamner à des sommes tout simplement extravagantes mais, de fait, de me mettre dans le gêne (euphémisme) en m’obligeant à me défendre, donc à payer un avocat, du reste excellent ?
Allez-vous systématiquement, encore une fois, vous réfugier derrière l’honnêteté du citoyen qui n’a rien à se reprocher alors que je suis, comme il se doit, le prévenu, le coupable d’actes délictuels dont je conteste, mais je me répète, la qualification (ou même le fait que j’ai été un délinquant) ?
Savez-vous ce que c’est qu’une cellule de garde à vue ? Savez-vous ce que c’est que d’avoir lu, sous la plume de votre Conseil (missive reproduite sur son blog par Jourde), d’affirmer que j’avais menti, que je n’avais été qu’interrogé fort aimablement et que, donc, je n’avais pas connu la cellule ? Maître Gitton se trouvait-il dans les locaux ? Non, du moins il m’a semblé ne pas l’y voir pendant ma riante journée d’interrogatoire.
Je vous laisse m’apporter une réponse, y compris privée, je n’ai jamais mangé personne et j’en ai assez de ces façons de faire où nous échangeons par blogs interposés.
Sur Maistre : merci de vos bons conseils mais il me semble, tous mes textes (Stalker et livres) le prouvent d’emblée, que nul ne peut me reprocher de simplifier la pensée d’un auteur.
Allons allons !
Monsieur Asensio,
Vous comprendrez que je ne souhaite pas avoir de correspondance privée avec une personne qui m’a approché sous pseudonyme et qui m’a insulté sur son blog ; avec une personne qui insulte mes amis en des termes proprement inadmissibles ; avec une personne qui dit publiquement du mal de mes travaux après m’avoir écrit en privé tout le respect qu’elle avait pour eux.
Un échange privé, figurez-vous, suppose la bonne foi et la loyauté.
Vous êtes venu m’espionner, oui, sous les noms d’Héléna Ribieiri et de Philippe Seintis (un profil « clignotant »). Je ne vois pas ce qu’une publication de correspondances changerait à cela. Je ne vois pas pourquoi refuser le nom d’espionnage à cette pratique consistant à vous introduire parmi mes contacts sous un faux nom alors que, sous votre vrai nom, vous m’aviez « bloqué » sur Facebook en passant en profil invisible. Vous savez très bien que je ne vous avais pas radié de mes contacts : si vous vouliez avoir accès à mon mur Facebook, vous n’aviez qu’à ne pas me bloquer. Pourquoi, après m’avoir bloqué, m’avez-vous donc contacté sous des faux noms (qui ne sont pas des pseudonymes comme « Stalker », « Pierre Boyer » ou « Pierre Cormary », dont l’identité réelle est connue)?
Dans quel but ?
Par ailleurs, lisez plus attentivement : je n’ai jamais dit que cet espionnage (ou la seule utilisation de pseudonymes) était comme tel délictueux.
Concernant le courriel que vous avez reçu de Maître Gitton en juillet 2009, il se trouve que je l’ai toujours dans ma boîte e‑mail puisque j’étais destinataire en copie. La preuve est donc disponible.
Pour le reste, j’ai déjà répondu mille fois et cela suffit. Il semble à vous lire qu’un abus du temps passé dans l’univers de la Toile brouille la compréhension de ce qui est « normal » et « anormal ».
J’ai trouvé anormales vos agressions gratuites, qui m’ont conduit à me déclarer solidaire de Mme Scigala.
J’ai trouvé anormale votre intrusion frauduleuse dans un groupe fermé.
J’ai trouvé anormal que vous ayez publié des captures d’écran (obtenues frauduleusement) tout en écrivant explicitement (comme vous l’avez fait dans un billet de septembre 2009) que vous les pensiez « illégales ».
J’ai trouvé anormal qu’un proche de Mme Scigala reçoive de vous (qu’il ne connaissait pas) un message la concernant.
J’ai trouvé anormales les menaces que vous avez proférées sur votre blog, où vous avez un jour invité vos lecteurs à m’envoyer des messages de protestation.
J’ai trouvé anormal que, alors qu’une procédure était en cours, vous ayez jugé bon, toujours sur votre blog, de me comparer à un « chien nazi ». Ce n’est pas moi qui vous ai obligé à cela : vous pouviez laisser la justice suivre son cours sans l’accompagner d’insultes à mon égard.
J’ai trouvé anormal que, quelques mois plus tard, les recherches faites sur mon nom dans « Google » aient donné pour résultat, sur chaque page, moitié de liens renvoyant au même billet de votre site. Cette prolifération des liens et cette monopolisation de l’information ne m’ont pas parues acceptables.
Je trouve normal, dans une telle situation, de faire appel à la loi.
Je trouve normal de vouloir défendre mes droits en refusant toute « vendetta ». Je trouve normal de ne pas me faire juge de ma propre cause et de m’en remettre à la justice.
Je trouve normal de demander que ce soit la justice (et non je ne sais quel forum ou quel blog) qui statue du bien-fondé de mes plaintes et de mes demandes.
Lisez ou relisez ce qui est écrit plus haut : tout est déjà dit. Toutes ces répétitions sont inutiles.
Je comprends très bien la stratégie qui consiste à faire semblant de ne pas avoir lu ce qui a déjà été dit, pour pouvoir noyer le poisson dans d’interminables discours, mais ce jeu fastidieux est une perte de temps.
Que mes détracteurs s’étalent donc autant qu’ils le veulent. Après s’être indignés que je réponde à leurs attaques, ils pourront s’indigner que je ne réponde pas. — Cela ne changera rien quant au fond.
Une dernière fois : joyeux Noël à tous.
Rien de bien nouveau : vous continuez à jouer la petite musique de l’honneur contre la vilenie.
Je constate que vous vous gardez de répondre à toutes mes remarques (on comprend assez que certaines vous mettent dans l’embarras), ce qui est votre droit le plus strict mais, de grâce, ne vous avisez pas de me donner des leçons d’honnêteté, de sincérité ou même de rigueur herméneutique.
Pas vous, Monsieur, pas vous.
Rendez-vous en avril, donc, puis à une date sans doute ultérieure pour l’appel.
@Jean-Yves Pranchère, je n’ai pas « attaqué les plaignants », je vous signale que c’est Armand Chasles qui a déposé ici un premier commentaire auquel je n’ai fait que répondre.
@Emmanuel Regniez. FANTASME, définition du petit Robert : » Produit de l’imagination par laquelle le moi cherche à échapper à la réalité » . Il se trouve que la réalité, c’est que je n’éprouve ni ressentiment ni rage, seulement du mépris. Je reprendrai un argument de VS : mon mépris ne va pas à vos personnes que je ne connais pas mais à votre positionnement dans le camp du Bien et à votre comportement (accumulation de notes et de commentaires) suite aux deux jugements rendus par le tribunal. Le verbe mépriser existe, je m’en sers.
@Patrick Chartrain. A chaque fois que JA s’en est pris aux pseudos dans le passé, c’est qu’il devait faire face seul et à visage découvert contre une meute d’anonymes (Les consanguins, chez Léo Scheer etc.) Ici, je suis le seul masqué contre plusieurs noms. Disons que mon masque est un gilet pare-balles , j’assume cette « lâcheté ».
@Armand Chasles, on dirait que vous vous énervez. Fort bien, je la refais :
» Je peux me tromper, je ne dis pas que je détiens la vérité, je dis seulement mon intime conviction. »
« Je peux me tromper » : lequel d’entre vous ose le dire ?
Mon intime conviction, gros balourd, ce n’est pas un ARGUMENT mais une POSITION que je crois avoir étayée par des arguments en particulier à votre égard, et vous venez encore la renforcer. Vous ne répondez pas sur l’origine de l’hostilité de Juan pour vous. Quand vous avez écrit cette critique Lorenzasensio, vous n’étiez pas encore fâché avec Juan, il était plutôt un pote, non ? Cette phrase :
» A force de scruter le mal, le mal ne se serait-il pas incrusté en lui ? », vous l’avez écrite, et je soupçonne que vous l’avez écrite pour le plaisir du jeu de mots homophonique « scruter/incrusté », de même que le titre Lorenzasensio. Cormary, le cabotin plumitif qui vendrait son âme pour un jeu de mots et qui, en l’occurrence, suscite tous les fantasmes d’Asensio serviteur du mal tout en se rangeant dans le camp des vertueux. De même je vous soupçonne ( vous seul pouvez savoir si ce soupçon est justifié) d’avoir écrit ce texte où vous traitiez Bernanos de lâche pour provoquer les admirateurs de Bernanos en particulier les amis de Juan. Répondez en votre for intérieur, essayez pour une fois d’être franc avec vous même : n’avez-vous pas été déçu que les amis de Juan et Bernanos évitent votre piège, qu’ils se taisent, déçu de ne récolter qu’un ramassis de commentaires ineptes des nabiens ? Surtout, ne répondez pas en public, je me fous de votre réponse.
« les partisans de + en + rares et de + en + anonymes »
« les opposants de + en + nombreux et de – en – anonymes »
Il faudrait savoir : vous vous plaignez que les partisans n’interviennent pas et vous vous plaignez partout aussi que cette polémique soit stérile, inintéressante etc. Et si les partisans de JA n’intervenaient pas parce qu’ils sont las de vos mises au point à n’en plus finir et de vos tirs groupés ?
« Les trop rares amis » :
Qu’en savez-vous ? L’amitié n’existe-t-elle que dans le virtuel ? Que savez-vous des amis de JA ? Pauvre Chasles, en êtes-vous à n’exister que virtuellement au point que le nombre de contacts sur FB constitue pour vous la seule expérience de l’amitié ?
Mais je suppose que ces rares amis de Juan sont encore trop nombreux pour vous qui avez écrit dans un courriel privé à une amie commune à Juan et moi, que Juan n’avait plus d’amis, qu’il était perdu. De là à fantasmer que votre désir profond soit qu’il n’ait plus aucun ami, il y a un petit fossé que je ne franchirai pas.
Je ne suis pas « stalkérien », je n’appartiens à aucun camp, aucun clan, je ne suis pas sur FB. Juan Asensio est un ami. Je ne le défends pas, lui et son avocat le font fort bien tout seuls, je le soutiens ; nuance, comme dirait VS.
Un ami, c’est quelqu’un à qui on a donné sa confiance une fois pour toutes, quoi qu’il lui arrive, quoi qu’il fasse. Si on le ligote au poteau d’infamie, je ne vais pas m’agréger à ceux qui lui crachent dessus, je vais essuyer les crachats. C’est ce que j’ai fait ici.
Décidément, rien de ce que je pourrais apprendre du comportement lamentable de ce démon de si petite envergure qu’est Pierre-Antoine Rey n’est susceptible de m’étonner.
Vous me confirmez, chère amie, ce que je savais : Cormary se répand sur mon compte.
Il est ainsi hautement comique que cet individu grossier affirme que les trolls contre lesquels il feraille en ce moment risquent, s’ils continuent, de dépasser très vite la ligne rouge au-delà de laquelle le privé devient public, puisque l’un d’entre eux, au moins, est venu le saluer sur son lieu de travail.
J’ai toujours respecté cette séparation, me contentant, dans son cas, de reprendre la multitude d’informations qu’il nous livre sur son blog suintant de vulgarité et d’auto-complaisance délirante.
Lui, non, et vous êtes, au moins, la deuxième personne à me confirmer que Cormary ne se gêne pas pour me cracher dessus, ce qui est peu venant d’un tel grotesque, mais va daubant sur mon compte auprès d’amis et d’amies, à seule fin de me salir.
Cela suffit et ce personnage aux répugnantes façons de faire, s’il continue, va avoir, et devant moi, à répondre de ses procédés inadmissibles de petit voyou.
Pour le reste : la dernière réponse de Pranchère, qui est une méprisante fin de non-recevoir, infirmant un pseudo-souci dialogique, est éloquente suffisamment pour que je me dispense de la commenter.
Tout un chacun pourra désormais juger.
Ne sachant plus à quel démon se vouer pour tenter de m’atteindre et de me confondre, ayant épuisé toute sa rage insultante, la même qu’il m’assène depuis des années en public ou en privé (« pathétique personnage », « ombre d’ombre bavarde », « puisqu’il aime l’ordure, s’en repaît, y évolue comme un poisson dans l’eau »,« pauvre petit garçon qui déclare lui-même, je ne sais plus où, en être resté à un âge mental de 8 (ou 5 ?) ans », « cacographique blogueur aux obsessions pornographiques, misogynes et sado-masochistes, triste solitaire crevant du désir irrémissible et touchant d’être aimé et évoquant dans plusieurs notes publiques sa misère sexuelle et sentimentale, égolâtre auto-satisfait et confondant de prétention au point de nous servir ses macérations (un autre mot vient à l’esprit) sur des notes plus que nombreuses, mais surtout, Pierre-Antoine Rey, écrivain inexistant, critique infâme, dialecticien pour fête à Neuneu » – l’introjection est tout de même quelque chose d’assez prodigieuse chez lui !), et sombrant dans la paranoïa la plus totale (« vous êtes, au moins, la deuxième personne à me confirmer que Cormary ne se gêne pas pour me cracher dessus, ce qui est peu venant d’un tel grotesque, mais va daubant sur mon compte AUPRES D’AMIS ET D’AMIES » – ??????????????????????????), paranoïa nourrie, il est vrai, par l’esprit complotiste d’une complice pas fute fute (« vous qui avez écrit dans un courriel privé à une amie commune à Juan et moi » !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!) mais qui a l’air tellement acharné que je ne vais pas oser lui dire que « les rares amis » que j’ai évoqués à propos de ce dernier viennent de son propre aveu à lui (« encore plus rares ceux qui ont pris ma défense, amis (comme Serge Rivron ou Ygor Yanka) que je salue au passage » comme il l’écrit très justement dans sa note On air) ; persuadé que je « me répandrai sur sa vie personnelle », sa nouvelle marotte, et persuadant tout le monde que je le fais (ce qui relève pour le coup de la diffamation dure), alors que, par bonheur pour moi, je ne sais sais strictement rien de celle-ci et d’ailleurs m’en contre-fous royalement, l’ami Juan reprend alors ses bonnes vieilles méthodes d’intimidation et rappelant ce qui m’est déjà arrivé, sans aucun caractère de gravité d’ailleurs, avec un vulgaire troll il y a quelque temps, menace à son tour de venir me voir (« ce personnage aux répugnantes façons de faire, s’il continue, va avoir, et devant moi, à répondre de ses procédés inadmissibles de petit voyou ») Bref, au total, j’ai : insultes + diffamations + intimidation + menaces, le tout sur fond de « on m’a dit que… », « vous me dites qu’on vous a dit qu’il avait dit.… », « c’est une amie d’amie d’ami d’amie qui m’a confirmé qu’il avait été dit qu’il avait dit ce qu’on m’a dit et que je vous dis.…. » C’est malin, ça va me stresser maintenant.
Quand j’ai écrit plus haut que je ne répondrais pas à mes détracteurs, je ne voulais pas dire que je laisserais calomnier Pierre Cormary.
Qu’on aille lire le lien qui figure sur le nom « Armand Chasle » : http://pierrecormary.hautetfort.com/archive/2011/04/10/les-fantasmes-obsessionnels-de-juan-asensio-selon-juan-asens.html,
et on verra qui a craché sur qui, et qui aurait été en droit de porter plainte, tant les déchaînements dont Pierre Cormary a fait l’objet ont été sans limites.
Et toute la question est là : c’est celle des limites de la violence.
Quiconque a lu Pierre Cormary sait à quel point est grotesque l’imputation qui lui est faite de vouloir incarner le Bien ou la vertu. Ce dont il s’agit ici, ce n’est pas du Bien et de la Vertu : c’est de savoir s’il doit ou non y avoir des limites à la violence, y compris verbale.
C’est cette question que M.Asensio et ses défenseurs tentent d’occulter en procédant à une inversion des rôles aux termes de laquelle le plaignant serait l’agresseur tandis que la « victime » serait celui qui doit faire face aux conséquences de ses actes et en assumer la responsabilité.
Pierre Cormary renonce à porter plainte et se contente de témoigner de ce qui lui est arrivé : on le stigmatise, on l’insulte et on le menace ici même.
Les plaignants s’en remettent à la justice, c’est-à-dire à un Tiers qui protège tous les droits de celui contre qui la plainte est déposée : on les compare à des lyncheurs.
Les plaignants font ce que font tous les plaignants en demandant les sommes qu’il est usuel de demander en de tels cas — car, rappelons-le, les plaignants ne sont pas censés enquêter sur la situation financière du prévenu ni calculer les sommes qu’ils demandent en fonction de la richesse qu’ils lui supposent : on les accuse d’indécence.
Lisez donc ce qui est écrit plus haut par M.Asensio, en toutes lettres : il n’est pas « décent », dit-il, de « l’obliger à se défendre »!!
Autrement dit, il est « indécent » que celui qui s’estime être victime réclame ses droits dans le cadre de la loi qui assure les droits de toutes les parties en cause!!
Undiffamateurparmidautres rappelle plus haut la définition du mot « fantasme » : « Produit de l’imagination par laquelle le moi cherche à échapper à la réalité ».
Fort bien.
Il est remarquable que le même Undiffamateurparmidautres donne aussitôt une illustration de cette définition.
Undiffamateurparmidautres ose en effet écrire : « je n’ai pas « attaqué les plaignants » » — bien sûr que non, il a seulement commencé par contester leur droit de répondre à un billet de blog qui les interpellait, puis il les a comparé à des lyncheurs qui « tabassent à mort » un chauffeur de taxi (en référence à Bolano): ce n’est pas une attaque !
Il écrit encore : « je vous signale que c’est Armand Chasles qui a déposé ici un premier commentaire auquel je n’ai fait que répondre ».
Un peu plus haut, il avait osé écrire : « J’avais laissé le dernier mot aux intervenants qui avaient attaqué JA sur cette note. »
Magnifique exemple de fantasme : d’un déni de réalité accompagné d’une incroyable inversion des rôles.
Les « intervenants qui avaient attaqué JA sur cette note » ?
Mais « cette note » attaquait les plaignants à propos de de M.Asensio, et, tout en ayant eu soin de taguer leurs noms pour un meilleur référencement Google, elle les attaquait sur base de fausses informations qui lui donnaient un caractère diffamatoire.
« Armand Chasles » et moi-même n’avons fait que répondre à cette note qui attaquait les plaignants à propos de M.Asensio.
Le « fantasme » d’Undiffamateurparmidautres, c’est de décrire ceux qui répondent comme des attaquants, et de les interpeller tout en leur reprochant de répondre : fantasme proprement totalitaire, qui s’accorde très bien avec la position du dénonciateur masqué qui s’autorise de son anonymat pour raconter ce qu’aurait écrit Pierre Cormary dans des correspondances privées.
Violation du secret des correspondances privées – ce qui nous ramène exactement à ce pour quoi Asensio a été condamné, comme quoi ces gens ne comprennent décidément rien à rien. Même si dans le cas de la mienne, de correspondance, je ne retrouve rien, mais rien, qui puisse créditer l’idée que je l’attaque dans sa vie personnelle. Mais l’esprit comploteur est tel qu’il aime à faire des amalgames sinon à inventer de toutes pièces ses propres preuves, et anonymement, cela s’entend. Passons…
Cette histoire que nous serions dans le camp du bien, de la vertu immaculée. Cette histoire que nous serions du côté de la morale. Mais non, les amis. Nous sommes simplement du côté du droit Et le droit interdit de faire certaines choses ni plus ni moins. Le droit est un moyen de se défendre qui évite la baston. En fait, c’est vous qui ne parlez sans cesse qu’en termes de bien et de vertu, c’est vous qui utilisez sans cesse la morale, c’est vous qui proclamez la morale.
Savoureux aussi les va et vient asensiesques concernant Jean-Yves Pranchère, le trouvant subitement plus honnête que nous autres (sans doute pour tenter de nous brouiller :D ), puis aussi pourri que nous, puis de nouveau cool, avant de le condamner définitivement. Cohérence, quand tu nous tiens.
Impressionné par le nombre de commentaires, et disposant de quelques minutes de loisir, je me suis amusé à faire un peu de statistique.
L’article lui-même compte 3.254 caractères, ce qui n’est rien du tout à côté des 90.599
caractères des commentaires. C’est-à-dire que la taille des commentaires est presque 28 fois celle de l’article qui est à l’origine de cette véritable marée.
Quant aux intervenants, la palme revient à M. Pranchère, suivi de près par M. Asensio :
Jean-Yves Pranchère 25566
Juan Asensio 22440
unparmidautres 17637
Armand Chales 12901
VS 5616
tomppa28 5277
Patrick Chartrain 785
emmanuel régniez 313
screugneugneu 64
Petite remarque en passant : Le « Horla » ne compte que quelques 53.000 caractères. Imaginez ce qu’on aurait pu faire de tout cela…
Et avant de me consacrer à l’emballage des cadeaux, je tiens à souhaiter de Bonnes Fêtes à tout le monde, en rappelant que même les soldats de la Grande Guerre ont profité de la trêve natale pour sortir des tranchées, ne fût-ce que le temps d’une chanson.
Mon cher Thom, je veux qu’il soit parfaitement clair qu’en aucun cas je ne veux battre le score fort honorable réalisé par M. Pranchère. Il va encore de soi qu’en aucun cas non plus je ne voudrais contester sa précellence, dans ce domaine comme dans tous les autres où il excelle.
Cohérence ? Vous avez dit cohérence ? Oui, vous avez bien dit, et même répété, cohérence.
Va donc pour la cohérence.
M’est avis que je risque de battre Pranchère sur un tel magnifique sujet, nous verrons.
Cohérence d’un homme, Jean-Yves Pranchère, spécialiste des auteurs polémiques et de la pensée réactionnaire, qui porte plainte pour insulte et diffamation et semble ne pas s’être rendu compte que j’appartenais à cette même lignée (à ma place, cela va de soi).
Cohérence de cette même personne qui non seulement porte plainte pour insulte et diffamation mais qui porte plainte pour usage délictueux, abusif, diffamatoire, que sais-je encore, des mots-clés figurant au bas d’une note sur Stalker et contre l’usage de métabalises franchement très méchantes dont mon blog, le pauvre, serait truffé, à seule fin, on s’en doute, de diriger sournoisement les internautes intéressés par la vie et l’oeuvre des plaignants (quel beau mot, au passage ! Ceux qui portent plainte bien sûr. Etymologiquement, ceux qui se plaignent) vers mon blog.
Cohérence d’un plaignant, Valérie Scigala, qui porte plainte pour ce même motif et qui, toutes les fois qu’elle me consacre une note (id est : souvent, ces derniers temps), ne manque pas, comme peut-être vous vous en doutez, de me demander la permission d’utiliser dans ses titres de note les termes Juan, Asensio, Procès, Condamné, etc., et dans ses mots-valises de pied de page les termes insulte, procès, diffamation, Juan Asensio, etc.
Remarque valable pour les notes récentes où Pierre-Antoine Rey évoque ses démêlés trollesques, avec de jolis petits mots comme stalking ou stalker, je ne sais plus.
Cohérence d’une personne, Pierre-Antoine Rey qui, concernée nullement par les plaintes des plaignants, décide quand même, on suppose par un grand acte de courage à moins qu’il ne faille voir le souci légitime, par ces temps de crise, de partager les frais d’avocat, de se joindre à ladite procédure qui ne le concerne pas.
J’appelle cela de deux vilains mots : j’appelle cela de l’opportunisme, j’appelle cela de la lâcheté. J’appelle aussi cela une façon de nuire qui se traduira peut-être par autre chose qu’une note sur un blog, depuis le temps que Cormary veut se payer Juan Asensio sans y parvenir (mais en essayant, cela a été bien vu, de m’atteindre lorsqu’il évoque tel de mes livres, puisque ce lamentable lecteur, toutes les fois qu’il évoque un livre, doit chercher à atteindre celui qui l’a écrit. En somme, c’est comme si, attaquant les livres de Casas Ros ou de Meyronnis, je cherchais à savoir s’ils ont pour habitude d’enfiler leurs chaussettes à l’envers ou de se mettre les doigts dans le nez à table ! Je ne le répéterai assez : sur Pierre-Antoine Rey, tout a été dit, et par moi, et jusqu’à preuve du contraire, dans ma note indiquée en lien. Sur lui, sur lui en tant que lecteur, lecteur, lecteur, lecteur, lecteur, est-ce assez clair ?, et lecteur pornographe, violent, égolâtre, sadique, masochiste, bousilleur, est-ce assez clair là-aussi ?).
Cohérence d’un blogueur, Pierre-Antoine Rey signant Cormary, Chasle et tutti quanti, qui parle d’insultes et de diffamation alors que la lecture, même inattentive, de son blog, de SON PROPRE BLOG, regorge de PORNOGRAPHIE, de VULGARITÉ (une photo de vagin avec plusieurs paires de ciseaux, une autre de femme nue nous faisant un doigt d’honneur, tant de photos de femmes recevant la fessée, de bouts de seins tendus sous leur tee-shirt appartenant à Mawitournelle, etc.), de crachats sur l’Islam (Islam facial, etc.), de polémiques ordurières contre Nabe et ses lecteurs sans vraiment jamais tenter de démonter ses textes, de CONFESSIONS INTIMES PUBLIQUES qui tour à tour mêlent et évoquent ses débâcles sexuelles, son incapacité d’entrer en érection sans quelques mises en scène et solides fessées de la part de ses partenaires, ses problèmes inénarrables de poids, le fait que, consécutivement à cette surcharge pondérale, il n’ait pas vu son sexe depuis son adolescence, son incapacité à écrire ce qu’il est convenu d’appeler une oeuvre, sa volonté de ne pas quitter son petit boulot (médiocre selon ses termes dans je ne sais plus quelle note, choisi comme tel, choisi pour sa médiocrité) de fonctionnaire affecté à la surveillance du Musée d’Orsay (avec photo de lui devant un des tableaux, et même, je le rappelle, passage à la télévision, lors d’une émission l’ayant filmé sur son lieu de travail), ses séances, qu’on devine nombreuses, de psychanalyse. Dois-je vous donner des liens ? Tout ce que je puis affirmer de Pierre-Antoine Rey est vérifiable, et sur le champ, par quantité de notes lamentables sur son propre blog et c’est cette personne dont l’unique jouissance est de déverser en public, note après note, ses errances les plus intimes qui ose me parler de respect de la vie privée et qui ose, sur son mur de profil FB, ouvrir les vannes pour que des dizaines de commentaires pas franchement glorieux se déversent sur ma tête, avec sa bénédiction amusée !
Cohérence d’un homme, Pierre-Antoine Rey, affirmant qu’il ne goûte jamais rien tant que la polémique, et qui prend peur lorsque quelques trolls (l’affaire Irena Adler mâtinée d’Alexandra Legrand) le prennent à son propre jeu et décident d’aller lui faire coucou, alors que lui-même, au préalable, les a espionnés, a reproduit IN EXTENSO, sur son blog, des échanges avec Irena Adler (au passage, je signale que c’est de la violation de correspondance privée, à bon entendeur…) ou d’autres, dont le faux-nez Alexandra Legrand.
Cohérence d’un homme, Pierre-Antoine Rey, aimant, proclamant sans relâche qu’il aime la joute (contre les nabiens, contre la Terre entière si elle se trompait) et qui se joint à une procédure qui ne le concerne en rien.
Cohérence d’un homme, Pierre-Antoine Rey, qui affirme ne pas s’intéresser à ma vie privée et qui s’empresse de rapporter, à une de mes propres amies, telle information sur ma vie privée (privée, privée, privée, PRIVÉE) qu’il doit tenir d’un de ses scribouilleurs frappadingues et surtout sans talent ayant tenu un ou plusieurs blogs et qui, encore récemment, ont voué un culte à Stalker, et qui s’empresse de lui rapporter cette anecdote parce que, cette amie, eh bien, justement, est une amie au charme de laquelle il ne semble pas être insensible !
Cohérence d’un homme, Pierre-Antoine Cormary qui, pauvre petit chou, se déclare tout stressé alors que, moi, MOI, je dois faire face à trois procédures judiciaires, j’ai dû faire face à une garde à vue, je dois faire face à des frais de justice, à d’éventuelles (ou réelles, je ne tiens pas compte de l’appel interjeté) condamnations à des sommes délirantes, à des campagnes de presse virtuelle, de la part des plaignants (principalement de Valérie Scigala), sur ce blog ou sur d’autres quand il ne s’agit pas du mur du profil FB de Pierre-Antoine Rey riche de plusieurs dizaines de commentaires, tous amènes on s’en doute, me concernant, où je suis accusé d’être un délinquant, etc., entre autres noms d’oiseaux.
Cohérence d’un homme, Pierre-Antoine Rey, qui ose, qui OSE me parler de stress, alors que cette triple procédure, qui va se poursuivre en 2012 et jusqu’à la fin des temps s’il le faut, pèse sur MES SEULES EPAULES depuis 2009.
Cohérence d’un homme, Jean-Yves Pranchère, qui ose me demander de n’utiliser que des arguments et qui, lors de la plaidoirie du 17 novembre dernier, devant trois juges, dont deux femmes, OSE, OSE parler du « viol psychique » dont je me serais rendu coupable à l’égard de Mme Scigala.
Cohérence d’un homme, Jean-Yves Pranchère, qui claironne qu’il veut un débat d’idées, me fait la petite leçon professorale sur Joseph de Maistre et ose, OSE, dès que j’ai l’outrecuidance de trouver un de ses textes insignifiants, et de non seulement le penser mais le démontrer, se dépêche de parler, sur le blog d’Emmanuel Regniez (le 6 mars ou un truc comme cela) de mauvaise foi de ma part, et d’autres choses du même tonneau.
Cohérence d’un homme, Jean-Yves Pranchère, qui n’a pas répondu à chacune de mes affirmations, qui s’est surtout gardé de répondre à ce que j’ai remarqué de son soi-disant argument qui n” a été qu’une outrance destinée à frapper en dessous de la ceinte.
Cohérence de Pierre-Antoine Rey qui affirme qu’ils (ils, les plaignants) se situent dans le camp du droit, laissant entendre que mon camp serait dans l’illégalité, à tout le moins dans le non-respect dudit droit, alors que je me défends contre une triple procédure avec un avocat, et pénaliste, et excellent pénaliste qui, point par point, dans une plaidoirie que VS a mise en lige sur son blog, montre, démontre que les plaignants m’accusent de tout, d’insulte, de diffamation, d’écrire, de parler, de respirer, d’exister peut-être.
Cohérence des plaignants qui affirment, la main sur le coeur, qu’ils ne s’attaquent pas à une personne mais à ses façons de faire et qui agrègent tous les déçus et les mécontents de Stalker. Attendons patiemment le fait que Pierre, Paul, Jean, Joséphine et même les cendres de ma pauvre grand-mère viennent à la barre témoigner que, oui, franchement oui, je suis vraiment un garçon très méchant, et même que, à l’âge de cinq ans à peine, j’ai tiré les nattes de Priscille, ma ravissante voisine de classe.
Cohérence de Jean-Yves Pranchère qui veut du débat, de l’explication saine et ne nous sert que des sentences pro domo, qui refuse de discuter de tel point de droit (un groupe sur FB est-il, ou pas, un STAD ?, voilà qui est plus passionnant que ses longs monologues dolents !), qui ne répond pas lorsque je l’interpelle, qui méprise et se drape dans sa vertu lorsque je démontre (voir plus haut) ma bone volonté et, surtout, mon souci de dialogue.
Cohérence de plaignants qui affirment ne pas vouloir m’asphyxier et qui se réjouissent (certains en public comme Patrick Chartrain écrivant, le jour-même ou le lendemain de ma condamnation, le terme JOIE, dans une parodie de Pascal sans doute consciente chez cet excellent catholique, ce même statut comme il se doit aimé par un autre plaignant, etc.) lorsque je suis très lourdement condamné par des juges auxquels ils ont servi du « viol psychique », cohérence de plaignants qui affirment qu’ils ne veulent surtout pas toucher à ma liberté d’écrire donc de m’exprimer, la plus élémentaire, la plus primordiale, et réclament que Stalker, durant trois mois, porte un bandeau de tant de pixels par tant de pixels, avec le texte suivant à l’exclusion de tout autre proclamant ma condamnation, avec tant d’amende par jour de non-respect de la décision, etc.
Cohérence de Jean-Yves Pranchère à ce point exacerbée qu’il semble ne toujours pas s’être rendu compte de la posture parfaitement ridicule dans laquelle ses amis et lui-même se sont placés : des milliers de pages, des heures, des jours, des semaines, des mois, des années de procédure (et ce n’est pas fini), une enquête menée par un gendarme appartenant à un service spécialisé en lutte contre la cyber-criminalité, des milliers d’euros dépensés des deux côtés, tout cela pour quoi ? Parce que Valérie Scigala, créatrice d’un groupe qui m’insultait publiquement, a autorisé un pseudonyme à en faire partie qui s’est contenté non pas de dérober des correspondances privées mais de faire des captures d’écran des conversations (et encore, pas TOUTES !) qui se tenaient sur le MUR de ledit groupe, groupe partageable par TOUS les membres de FB, groupe visible par TOUS LES INTERNAUTES, groupe supprimé par FB pour VIOLATION de sa propre CHARTE, en l’occurrence, pour reproduction non autorisée d’un de mes courriels !
Cohérence de Jean-Yves Pranchère qui fort discètement menace toute personne osant, OSANT (nous en sommes à ce stade dans leur esprit) prendre ma défense, même si, en effet, elle ne connaît pas les rouages de l’affaire comme nous les connaissons, de diffamation ou d’insulte, qui parle, à mon propos, de menace(s) à l’encontre de Cormary, alors que le fait, une bonne fois pour toutes, de prévenir une personne, et publiquement, qu’il a d’ores et déjà franchi une ligne qu’il s’est lui-même fixé de ne pas dépasser et que le fait de la franchir risque de l’exposer à une très franche explication, pas encore interdite par la loi il me semble (à quoi donc pensiez-vous ? Je m’en voudrais de faire stresser notre pauvre Cormary !), alors que ce fait-là doit bien au contraire être compris comme la volonté de cohérence (en gros, il ne faut pas trop me prendre pour un c… et il y a des bornes à ne surtout, jamais franchir me concernant).
Ah oui, cohérence, que tu es belle dans la bouche des plaignants.
Je pourrai multiplier les exemples mais je crains que Jean-Yves Pranchère, pour la troisième ou quatrième fois mais nous n’en sommes plus à cela près, ne nous adresse ses voeux et le Père Noël va finir par se vexer qu’on le prenne pour un idiot.
Zut, j’ai dû passer devant Jean-Yves Pranchère ;-)
Je rappelle que j’ai emprunté le pseudo Unparmidautres à un commentateur qui se félicitait anonymement de la condamnation de JA sur le blog de VS.
« Le complot, la paranoïa » : messieurs, vous vous énervez. Quels amis de JA pourraient comploter puisqu’il n’en a plus ?
Je maintiens : je n’ai fait que répondre à Armand Chasles. Si, dans le 1er commentaire qu’il a posé ici, il s’était contenté de rappeler des faits pour rectifier des informations que vous jugez fausses, je ne serais jamais intervenu. Mais il a utilisé cette lâche rhétorique de la généralisation, ( lâche, parce que justement elle ne risque pas de tomber sous le coup de la loi) pour stigmatiser le lectorat de JA. Comment ne pas en déduire que lui, au moins, veut l’achever, qu’il s’en prend à ses lecteurs afin qu’il les perde tous?Ce premier commentaire, il ne se place pas uniquement du côté du droit. Il attache Juan au poteau d’infamie.
Vous prétendez « parler chacun en votre nom », monsieur Pranchère, et vous faites bloc, vous seriez beaucoup plus crédible(s) si vous aviez porté plainte chacun individuellement, et surtout s’il n’y avait pas eu ce groupe FB , avec ce titre public que même moi qui ne suis pas sur FB, je connaissais : » Ceux qui pensent que JA déshonore la blogosphère française ». Dès que JA ou moi tentons de vous parler à chacun individuellement, vous nous accusez de vouloir vous diviser . Dès que j’ai « osé » critiquer Chasles individuellement, vous répondez avant lui.
Vous me traitez de « diffamateur ». Aurais-je signé de mon propre nom, vous savez fort bien que juridiquement, pas un seul de mes propos ne relève de l’insulte ou de la diffamation mais de l’argumentation.
Vous vous abritez tous sous le manteau du droit comme le Dom Juan de Molière s’abritait sous le manteau de la religion ( la célèbre tirade de l’acte V) Juan Asensio a pratiqué dans le passé la violence verbale que vous avez toujours évitée soigneusement. On ne peut porter plainte contre le persiflage sournois, les jeux de mots du cabotin Cormary, mais permettez-moi de penser et de dire que l’intention de nuire, elle y est, au moins chez lui. Puisque Cormary se dit catholique, qu’il se demande devant Dieu s’il n’a vraiment aucune, aucune intention de nuire à JA, s’il n’a vraiment aucun, mais aucun désir de vengeance.
Moi, lecteur et ami de JA, je me demande pourquoi les deux jugements prononcés ne vous ont pas rendu la paix. Que pouvait vous faire une note comme celle de Tom si vous aviez la conscience tranquille ? Vous auriez dû laisser braire les comploteurs paranoïaques que nous sommes, c’est cela, me semble-t-il, « laisser la justice faire son travail ».
Quand je lis toutes ces réactions extraordinaires, je me demande toujours si ce que me reprochent ces gens est ce que j’ai écrit sur eux ou ce que j’ai écrit sur moi. Dans les deux cas, ça fait mouche.
Allez, je n’embête plus le taulier. Au plaisir et à l’année prochaine !
Je vois que vos deux partitions portent la mention : « ad lib. » Je vous laisse, les diffusions en boucle m’ennuient.
Je vais essayer de remonter dans les statistiques des commentateurs en apportant quelques explications factuelles.
Herméneutique : je vais commenter quelques mots, choisis pour leur haute teneur en lettres capitales :
>Juan Asensio : « qui se tenaient sur le MUR de ledit groupe, groupe partageable par TOUS les membres de FB, groupe visible par TOUS LES INTERNAUTES, groupe supprimé par FB pour VIOLATION de sa propre CHARTE, en l’occurrence, pour reproduction non autorisée d’un de mes courriels !»
>«se tenaient sur le MUR de ledit groupe, groupe partageable par TOUS les membres de FB, groupe visible par TOUS LES INTERNAUTES, »
:))
Non. Je suis convaincue d’ailleurs que certains le regrettent.
Le titre du groupe et son descriptif étaient publics. Mais son contenu, ainsi que les membres y appartenant, étaient invisibles. C’est la définition d’un groupe fermé. Eh oui, invisible. Groupe fermé.
(Et lorsque Asensio a fait un montage du contenu, il s’est bien gardé de TOUT mettre en ligne, non seulement le privé, mais les archives que recelait le groupe, archives reprenant les billets et conversations que Asensio avait réussi à faire mettre hors ligne à force de harcèlement.) Le contenu du groupe était invisible, et ô paradoxe (paradoxe connu et assumé de nous), cela protégeait la vie privée d’Asensio. (Mon dieu, qq’un si à cheval sur sa vie privée, mais qui écrit « la traçabilité du porc »…)
>«groupe supprimé par FB pour VIOLATION de sa propre CHARTE,»
Oui et non.
Le groupe a été créé à l’automne 2008. FB n’a rien trouvé à y redire.
Plus étonnant, JA non plus. Il n’a pas demandé sa suppression en janvier 2009, date à laquelle nous avons la preuve qu’il avait connaissance du groupe.
FB a supprimé le groupe en juin 2009, à la demande d’Asensio (sachant que le seul fait que le groupe portait son nom était suffisant, quel qu’en soit le contenu), et, je le répète, Asensio a attendu au moins six mois pour demander cette suppression.
>«en l’occurrence, pour reproduction non autorisée d’un de mes courriels !»
Copie privée (dans un groupe fermé, accessible qu’aux participants du groupe, ce qui n’est pas une reproduction publique) fournie par le destinataire du courriel.
A ne pas confondre avec la publication par Trucmuche dans un blog référencé par Google d’échanges entre Machin et Chose, échanges interceptés frauduleusement par Trucmuche (ce pour quoi Asensio a été condamné au pénal).
Notons pour mémoire que le courriel dont parle Asensio avait été envoyé par lui à tous les commentateurs ayant soutenu un billet de Pedro Babel (soit : intervention par courriel au lieu d’une réponse dans les commentaires : pourquoi?); billet qu’il a réussi à faire mettre hors ligne à force de mails et harcèlement, justement.
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>Cohérence des plaignants qui affirment, la main sur le coeur, qu’ils ne s’attaquent pas à une personne mais à ses façons de faire et qui agrègent tous les déçus et les mécontents de Stalker.
Cher Asensio, je suis persuadée que vous connaissez des blogs comme tatamoche et je suppose, quand vous vous plaignez d’être mal aimé et solitaire, que vous devez recevoir bien pire en mail.
Alors non, nous (je) n’agrégeons pas tous les mécontents (euphémisme) de Stalker. J’ai systématiquement mis hors ligne tous les commentaires honteux qui vous attaquaient, ceux qui faisaient un lien vers un étron autour duquel tourbillonnaient des mouches par exemple.
Parfois, en constatant à quel point vous ne comprenez pas de quoi je parle (ou faites mine de ne pas le comprendre), j’ai la tentation de les laisser. Mais c’est une tentation très facile à écarter, je ne veux pas que mon blog devienne un dépotoir.
Oui, c’est une méthode que nous condamnons : arrêtez votre « méthode » (vous savez de quoi nous parlons puisque c’est vous qui employez ce mot dans vos billets), laissez-nous tranquilles, nous, nos amis, et même tous les blogueurs de bonne volonté (après tout c’est Noël), et nous vous oublierons.
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>toutes les fois qu’elle me consacre une note (id est : souvent, ces derniers temps)
Oui. Ce n’est pas un « On air » rempli d’air et d’interprétations pendant des mois (ah, ces chiffres en rouge sang qui ne sont après tous que le contenu des lois (mais ça, vous ne pouvez pas le dire, comme vous ne pouvez pas dire que le délégué du procureur a proposé une transaction en juillet 2010, que vous avez refusée avec hauteur, jouant la politique du pire, toujours)), c’est l’attente patiente des jugements, l’un après l’autre. C’est une information à partir des faits.
Je veux bien croire que vous soyez surpris par le nombre de mes notes, mais j’espère que c’est heureusement, vous qui étiez si déçu que je ne réagisse pas à vos billets injurieux que vous veniez me relancer dans les commentaires de mon blog (exemple : septembre 2009).
(Par parenthèse, les commentaires ci-dessus concernant le fonctionnement de la justice n’engagent que leurs auteurs. Il n’y a rien de tout cela dans mon billet. La seule chose que je sache, c’est une phrase d’un ami avocat : « la forme protège le justiciable », et il mettait cela au crédit de la démocratie.)
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« Car enfin, j’ai attaqué Sollers, Haenel, Meyronnis, Casas Ros, Assouline, quelques autres que j’ai traités bien plus durement que je n’ai traité la si vertueuse Valérie Scigala, jamais en reste pour donner une leçon de bonne conduite, elle qui se comporta, envers moi, comme la dernière des goujates (soirée chez l’ami de Renaud Camus, Infréquentables puis querelle des Infréquentables, propos sur le groupe que vous savez, récents notes sur son blog et commentaires, je n’ose imaginer ce qu’il doit en être lors d’échanges privés…), et jamais, je dis bien jamais, je n’ai reçu une lettre d’avocat. »
Ça, c’est tout Asensio, sa logique, sa vision du droit, de l’honnêteté, la rectitude de son raisonnement : « M’sieur l’juge, j’ai volé une voiture à des gens importants, je ne comprends pas pourquoi vous me reprochez ce vol-ci, qui n’est que d’une pomme à un épicier. »
(L’épicier a porté plainte, lui.)
Alors : on rend la pomme, la voiture, on s’excuse, on ne recommence plus. C’est ce qu’on apprend aux enfants.
Zut, je m’étais promis de quitter la bauge de Tom pour aller respirer l’air du grand large mais je ne puis tout de même, décemment, après la débandade assez visible de nos hérauts de la cohérence, laisser une femme parler dans le vide et nous servir ses approximations et contre-vérités.
Intervention d’autant plus appréciable de celle qui, devant la cour, ne me donnait que du « Asensio » parce que, selon ses dires, elle ne savait pas prononcer mon prénom, transformé, dans sa bouche, en quelque approximatif et surtout très laid Rouanne, Ruanne ou, pis que tout, Juanne…
Chère Maman, tu ne m’en voudras pas, puisque, c’est une constante, tu me traites de garmin turbulent dans le meilleur des cas et d’adulte un peu demeuré dans le pire, tu ne m’en voudras pas de te répondre point par point n’est-ce pas ?
1) « Le titre du groupe et son descriptif étaient publics. Mais son contenu, ainsi que les membres y appartenant, étaient invisibles. C’est la définition d’un groupe fermé. Eh oui, invisible. Groupe fermé.
(Et lorsque Asensio a fait un montage du contenu, il s’est bien gardé de TOUT mettre en ligne, non seulement le privé, mais les archives que recelait le groupe, archives reprenant les billets et conversations que Asensio avait réussi à faire mettre hors ligne à force de harcèlement.) Le contenu du groupe était invisible, et ô paradoxe (paradoxe connu et assumé de nous), cela protégeait la vie privée d’Asensio. (Mon dieu, qq’un si à cheval sur sa vie privée, mais qui écrit « la traçabilité du porc »…) »
Le titre du groupe, son descriptif, son IMAGE (pardon mais maman a des problèmes de vue) et ses MEMBRES étaient non sulement visibles sur FB mais sur la Toile, dans les résultats de TOUS les moteurs de recherches.
Maman, tu confonds tout : il y a, sur FB, trois catégories de groupes. Ouvert. Fermé. Invisible. SEUL ce dernier n’apparaît NULLE PART SUR LA TOILE. Seul ce dernier n’est pas visible de quiconque n’a pas été invité à s’y joindre, et grâce à un courriel de son administrateur. Seul ce dernier n’apparaît pas sur les moteurs de recherches, internes ou externes (à FB). Tu mens, donc. Ce ne sera pas la première fois et je vais montrer que chacune de tes affirmations ou presque est un mensonge, par omission ou délibéré.
Ton groupe, dit fermé selon la nomenclature de FB, était donc public pour tout membre de FB et visible par tout internaute. Sur la droite de ce mur, il y a un onglet, fort célèbre puisqu’il… célèbre l’essence même et le modèle économique de FB. Ce bouton indique « Partagez ce contenu ». Qu’est-ce à dire ? Que n’importe quelle personne disposant d’un compte sur FB est susceptible, si elle le souhaite, d’afficher PUBLIQUEMENT sur son mur l’existence de ton groupe.
Ton groupe fermé n’en est pas un, puisque, selon la jurisprudence, est réputé fermé un groupe dont le verrouillage ne dépend pas seulement du bon-vouloir de son administrateur, id est : TOI, maman.
En clair ? Un groupe est réputé fermé lorsque, pour y entrer, un internaute doit disposer d’un identifiant et d’un mot de passe.
C’est TOI qui m’a laissé entrer dans ton groupe. C’est TOI, Valérie, qui m’a dit que, QUAND BIEN MÊME JE SERAIS JA OU UNE DE SES TAUPES, une fois admis dans ton groupe, TOUT OU PRESQUE TOUT Y ETAIT PERMIS CONTRE MOI (captures d’écran à l’appui de mes dires, et en couleurs, tu le sais)…
Quand bien même ce groupe-passoire serait réputé fermé, en aucun cas il ne pourrait être confondu avec un STAD (ou Système de Traitement Automatisé des Données) puisqu’il faut, pour pénétrer dans un Stad, avoir des compétences de hacker qui fort heureusement ne sont pas les miennes.
C’est ainsi que tu me reproches ma célèbre enquête (pour laquelle un gendarme, celui-même qui m’interrogea, me tira son chapeau de professionnel) intitulée Traçabilité de la carne de cochon.
Il se trouve que, avec des moyens parfaitement légaux (car, jusqu’à preuve du contraire que tu n’apportes pas, et pour cause), j’ai réussi à réunir un faisceau d’indices tendant à prouver l’identité d’un ou de plusieurs des trolls consanguins.
Je suis tellement peu obsédé par leur identité réelle qu’il se touve que je CONNAIS l’identité d’un d’entre eux, autrefois appelé Koozil, et qui est un… avocat ! Amusant non ? Preuves à l’appui, je n’ai jamais révélé publiquement son identité, dans une de ces notes imparables de Stalker ;-)
Le plus drôle est que tu me reproches cette note, qui s’amusait à monter une petite enquête sur la façon de réunir des preuves face aux harceleurs anonymes…
Au passage, l’identité de l’un de ces harceleurs et insulteurs anonymes, que tu cites malicieusement (le patron du blog Tatamoche) est bien connu du public : il s’agit de xxxxxxxxxxxxxxx (nom supprimé suite à la demande de l’intéressé), un pauvre homme ayant appartenu à Krisis, une revue très à gauche comme tu le sais et qui, par des mails d’une violence et d’une bassesse inouïe (où il s’en prend, par exemple, au très dur métier qu’a exercé mon père toute sa vie pour se moquer de mes origines), par une multitude d’interventions (sous des pseudonymes comme GH pour Gilles Hella, Rimasoir, Diogène, Petit Robinnet, Chita the Little Monkey, etc.) sur des blogs, des fora et des sites, sans compter deux de ses blogs (Tatamoche ayant été rebaptisé Stalker illuminé ou un truc dans ce genre), me traite de tous les noms, m’accuse d’être un facho sans jamais avancer une seule preuve de ses accusations gravissimes et pitoyables.
Je suis ravi que tu me donnes l’occasion publique de donner l’identité de ce chien. S’il n’est pas content, qu’il sache que je dispose de bien des pièces compromettantes, et que l’établissement du lien entre ces différents pseudonymes et son identité réelle ne fait pas l’ombre d’un doute.
Bien.
Continuons.
2) « Oui et non.
Le groupe a été créé à l’automne 2008. FB n’a rien trouvé à y redire.
Plus étonnant, JA non plus. Il n’a pas demandé sa suppression en janvier 2009, date à laquelle nous avons la preuve qu’il avait connaissance du groupe.
FB a supprimé le groupe en juin 2009, à la demande d’Asensio (sachant que le seul fait que le groupe portait son nom était suffisant, quel qu’en soit le contenu), et, je le répète, Asensio a attendu au moins six mois pour demander cette suppression.« C’est justement parce que je n’ai pas une mentalité de petits plaignants que je n’ai pas porté plainte contre ce groupe, ce que je regrette un milliard de fois de n’avoir point fait, par exemple en m’adressant, comme vous l’avez fait (hasard ou troublante coïncidence, mmmh ?), à un service de gendarmerie spécialisé dans ses affaires d’Internet.
Ceci dit, de quoi aurais-je eu l’air si j’avais porté plainte contre ces pecadilles, comme vous l’avez fait ?
Drôle d’argument que le tien : je me fais insulter, je ne porte pas plainte (remercie-moi plutôt, tu serais dans de beaux draps, ma petite maman), je signale le groupe à FB après six mois, et je me fais engueuler ! Vois-tu, dans ces affaires, il n’y a pas prescription et j’aurais pu signaler ce groupe un jour après sa création ou dix ans que cela ne changerait rien au fond du problème : TU as créé un groupe dont le seul but CLAIREMENT AFFICHE était de me nuire et de m’insulter.
3) « Copie privée (dans un groupe fermé, accessible qu’aux participants du groupe, ce qui n’est pas une reproduction publique) fournie par le destinataire du courriel.
A ne pas confondre avec la publication par Trucmuche dans un blog référencé par Google d’échanges entre Machin et Chose, échanges interceptés frauduleusement par Trucmuche (ce pour quoi Asensio a été condamné au pénal).
Notons pour mémoire que le courriel dont parle Asensio avait été envoyé par lui à tous les commentateurs ayant soutenu un billet de Pedro Babel (soit : intervention par courriel au lieu d’une réponse dans les commentaires : pourquoi?); billet qu’il a réussi à faire mettre hors ligne à force de mails et harcèlement, justement. »
Il se trouve que FB, tu le sais (copie d’écran) a justement estimé que le fait de reproduire un de mes courriels, PRIVES par essence, sur le mur de votre groupe et sans mon autorisation était une raison parfaitement suffisante pour supprimer ton groupe.
Interceptés frauduleusement ? Je conteste ce point car : TU m’as autorisé à faire partie de ton groupe, TU m’as dit que tout était permis ou presque, TU m’as affirmé que tu te moquais que je sois JA en personne, les captures d’écran que j’ai réaisées n’étaient pas des courriels mais des conversations sur un mur, mur d’un groupe dont je conteste le caractère fermé, mur d’un groupe appartenant à un site, FB, qui est une passoire comme nombre de décisions de JUSTICE l’ont établi.
Nous en rediscuterons à l’appel, pas vrai ?
« Notons pour mémoire que le courriel dont parle Asensio avait été envoyé par lui à tous les commentateurs ayant soutenu un billet de Pedro Babel (soit : intervention par courriel au lieu d’une réponse dans les commentaires : pourquoi?); billet qu’il a réussi à faire mettre hors ligne à force de mails et harcèlement, justement. »
Un seul mail a suffi pour faire remarquer à l’intéressé, Pedro Babel, que sa note ne défendait pas Zone de Mathias Enard mais m’insultait, il n’y a donc eu aucun harcèlement ou alors prouve-le. Si tu ne le prouves pas, Valérie, c’est de la diffamation, mais il est vrai que tu as quelque difficulté à comprendre le sens de ce mot dès que tu te rends coupable (souvent) de l’action qu’il désigne.
Le fait que j’envoie un courriel à une ou 800 personnes ne le rend pas de fait public, si ? Dans ce cas, pourquoi ne pas l’avoir reproduit, publiquement sur ton blog par exemple ? Pourquoi ne pas avoir laissé ce soin à ceux qui l’ont reçu ? Parce que tu l’as dit, ton groupe cherchait à me nuire en amassant le plus de preuves possibles de mes prétendus délits et procédés d’intimidation.
4) « Cher Asensio, je suis persuadée que vous connaissez des blogs comme tatamoche et je suppose, quand vous vous plaignez d’être mal aimé et solitaire, que vous devez recevoir bien pire en mail.
Alors non, nous (je) n’agrégeons pas tous les mécontents (euphémisme) de Stalker. J’ai systématiquement mis hors ligne tous les commentaires honteux qui vous attaquaient, ceux qui faisaient un lien vers un étron autour duquel tourbillonnaient des mouches par exemple.
Parfois, en constatant à quel point vous ne comprenez pas de quoi je parle (ou faites mine de ne pas le comprendre), j’ai la tentation de les laisser. Mais c’est une tentation très facile à écarter, je ne veux pas que mon blog devienne un dépotoir. »
Déjà répondu sur Tatamoche.
Tant de mécontents que cela ? Mais non, et toujours les mêmes, la cohorte plaintive de blogueurs qui, presque tous, ont salué Stalker avant de le vouer aux gémonies, et pour des raisons qui n’ont rien à voir avec mes textes mais avec des raisons, comme TU LE SAIS, parfaitement personnelles, de bisbilles entre des blogueurs qui se sont fréquentés (euphémisme) longtemps, de jalousies, d’histoires troubles, etc. Des noms ? Tu les connais aussi bien que moi, tu t’étais même scandalisée que je me sois montré grossier contre l’une de ses blogueuses, alors que tu ne savais, de cette histoire, que les 20 % que de bonnes âmes t’ont rapportée !
Je vais t’apprendre quelque chose, maman : Stalker a finalement tellement peu de ces lecteurs de mauvaise foi ou carrément stupides (comme l’insulteur xxxxxxxxxxxxxxx officiant sous pseudonyme) et tant de centaines (courriels à l’appui) de lecteurs enthousiastes qui se contentent de juger mes textes plutôt que ma vie privée (ou ce qu’ils croient en savoir) que je pourrai demain songer à créer une sorte de société anonyme qui me permettrait, sans doute, de vivre de ce que j’écris.
Je doute que ton ridicule blog d’élève appliquée sur sa copie puisse se targuer de tant de lecteurs.
Si c’était le cas, je le saurais, car tout se sait, sur la Toile, surtout dans la petite niche de la critique littéraire !
Qui te connaît ? Personne, hormis quelques lecteurs de Renaud Camus auxquels tu n’as pas laissé un souvenir à proprement parler féérique.
Renaud Camus aussi, auquel tu as rendu le bon service de lui écrire un portrait, rien de moins que passable, et parce que je le lui ai, encore, fait la demande.
Eh oui Valérie, tu as travaillé pour moi et, tout le temps de ce travail, tu t’en es montrée satisfaite.
Je fais référence aux Infréquentables.
La mouche (avec mon visage) sur un étron, c’est un coup des nabiens, déjà vieux. Au passage, j’en veux tellement peu à l’autre cacographe qu’est Cormary que, lorsque j’ai découvert, sur le forum desdits nabiens puis un peu partout sur la Toile, de quelle odieuse façon ils l’avaient caricaturé (un porc qu’on éviscère, avec la tête à Toto) que je l’ai non seulement averti mais proposé de supprimer sa caricature par le biais de mon avocat.
Constate de quelle belle façon il m’a remercié de ma générosité !
5 (ou 6, ou 78, je ne sais plus) : « Oui, c’est une méthode que nous condamnons : arrêtez votre « méthode » (vous savez de quoi nous parlons puisque c’est vous qui employez ce mot dans vos billets), laissez-nous tranquilles, nous, nos amis, et même tous les blogueurs de bonne volonté (après tout c’est Noël), et nous vous oublierons. »
Le DROIT est donné à un plaignant d’indiquer PUBLIQUEMENT qu’il fait l’objet d’une procédure. VOTRE conseil a tenté de faire supprimer ma note où j’explique, preuves à l’appui, la nature de la triple procédure que TOI, TOI et TES AMIS, m’avez intentée.
Je ne vous laisse pas tranquille ? Il se trouve que, sur ce blog, le premier commentaire est de… Pierre Cormary ! Il se trouve, et le taulier pourra témoigner de ce fait, que je ne lui ai absolument pas demandé d’évoquer mon triste cas et qu’il l’a fait parce qu’il l’a bien voulu. Il se trouve que, avant de le publier, celui-ci ne m’a pas fait relire son texte et que je n’en suis pas responsable, parts de vérité et d’approximations également réparties. Il se trouve que TOI, et Regniez, et Chartrain (celui-là, on ne l’a jamais sonné), et Cormary/Chasle/Rey, et Pranchère, se sont empressés d’intervenir.
Moi, sur vous, je n’ai écrit qu’une seule note, toujours la même, dans laquelle je me contente de relater ce que VOUS me faites subir, ce qu’il m’en coûte/coûtera d’être confronté à des personnes de votre genre.
Il se trouve que, MOI, lorsqu’une décision est rendue en ma faveur (et il y en a eu… trois, sauf erreur de ma part) et que j’indique une mise à jour de ma fameuse note sur mon mur FB, pas un seul de mes contacts, pas un seul, sait qu’il peut se permettre de vous insulter, voire simplement d’insinuer quoi que ce soit contre vous.
Va faire un tour sur le mur de Pierre-Antoine Rey à la date du 18 novembre et va voir le tombereau de merde que certains ont répandu sur ma tête. Tout a été copié et figurera, tu peux en être certaine, au dossier. Merci cher Pierre-Antoine Rey, nul doute que, dans la procédure pour insultes et diffamations à laquelle tu t’es si courageusement greffé, ce genre de pièces prouvant ta violence a dû laisser de marbre les juges !
6) Vous m’oublierez ? La preuve que non ! Tentative de conciliation que j’aurais refusée ???????????????? ET COMMENT ! Puisque cette TENTATIVE de CONCILIATION se résumait au fait de vous filer plus de 24000 euros (bien lire : vingt-quatre mille euros) pour des délits imaginaires, autant aller au procès (le compte est vite fait : 9000 euros pour le 17 novembre, c’est moins que 24000, n’est-ce aps ?).
7) « Ça, c’est tout Asensio, sa logique, sa vision du droit, de l’honnêteté, la rectitude de son raisonnement : « M’sieur l’juge, j’ai volé une voiture à des gens importants, je ne comprends pas pourquoi vous me reprochez ce vol-ci, qui n’est que d’une pomme à un épicier. »
(L’épicier a porté plainte, lui.)
Alors : on rend la pomme, la voiture, on s’excuse, on ne recommence plus. C’est ce qu’on apprend aux enfants.« Comique. Risible. Pathétique. Au choix : maman, chère Valérie, je n’ai rien volé du tout, y compris à des gens importants, ce que ne sont fort heureusement pas les cacographes cités.
M’excuser ? Je veux bien. A condition que vous vous excusiez. A condition que Regniez te rapporte la petite condition que nous avons eue, tantôt, en off, à condition que Pranchère, lorsque je manifeste publiquement ma volonté de dialoguer, ne joue pas le professeur méprisant et surtout incapable de répondre à tout ce que j’avance.
Et comment le pourrait-il ? Comment pourrait-il me répondre, contrer mes arguments puisqu’il n’en a aucun et se contente de s’abriter derrière un paravent d’honnêteté.
L’honnêteté de jeter aux juges, maman, que je t’aurais violée psychiquement !
Think about that dear mum.
Et maintenant, j’en ai assez de votre mauvaise foi, de vos mensonges, de vos parades à deux balles, de votre incapacité à prouver que je mens, de votre capacité à pinailler le moindre détail pour le tirer dans votre sens et ne pas me répondre lorsque je vous interroge (cas, illustre, de Pranchère, qui ne c’est toujours pas exprimé sur son usage mondialement reconnu de l’argumentation…), de votre capacité manifeste à tenter d’établir ma culpabilité, et pas seulement par voie légale mais à l’ancienne, pas vrai, avec, ici ou là, une bonne curée où vous attirez, de fait, tous ceux qui veulent, bien au chaud, bien planqués, m’insulter (as-tu vu, Valérie, qu’ici, il n’y a aucun commentaire grossier contre moi ou vous, alors que, sur ton blog, de ton propre aveu… Pourquoi ? Parce que tout le monde sait que l’on peut ou a pu venir sur ton blog pour m’y insulter à loisie, parce que toi-même, il n’y a pas si longtemps que cela, n’avait pas hésité, en réponse à un de mes commentaires, a dévoilé mon adresse IP, chose que je te demandai de cesser par voie comminatoire, pas vrai ?, etc.), en dépit même de la prudence de bon aloi que vous devriez observer face à des procédures judiciaires en cours, de votre capacité à me harceler, par exemple sur vos murs FB respectifs (pas besoin d’espionnage industriel, le monde virtuel est si petit), singulièrement le plus sale d’entre eux, celui de Pierre-Antoine Rey se disant blogueur et n’étant qu’un lamentable cacographe.
Soyez convaincus de votre bon droit, cela ne me gêne pas et c’est même assez logique.
Mais ne venez surtout pas, d’aussi lamentable façon, tenter de prouver que je serais ceci ou cela : un menteur, un délinquant, un voleur (ce que tu as fait), un salaud, un fraudeur, un misogyne, un calomniateur, ce que vous voudrez.
J’espère avoir été clair, très clair, parfaitement clair (remarque valable, inutile de le préciser, pour MM. Chartrain, Regniez, Rey et n’importe quel autre de ces… « mécontents »).
Je ne vous souhaite pas, moi, un joyeux Noël. Parce que cette nuit-là, c’est la nuit de l’innocence et de la charité et que, avec l’une ou l’autre de ces magnifiques réalités que j’essaie comme je le puis d’illustrer par mon travail (blog + articles + livres), vous n’avez, tout un chacun aura pu le constater ici-même, que fort peu de points communs, Madame et Messieurs les plaignants.
Bon, c’est fait JA a tout gagné : le plus long discours, le plus de mépris envers les autres, et le plus d’erreurs en mèlant tout ce qui se trouve en ligne http://jprey.photo.free.fr/accueil.htm
Pour la stat le plus long texte OK
mais pas en nombre d’intervenants,
à voir en nombre de lecteurs.
Ce qui prouve que chercher le conflit, utiliser des mots choc : Noir, Juif, Nazi, Arabe, Dieu ; Mahomet, … DSK, et c’est parti pour le buzz!!! ah, j’oubliais, SEXE, mais on n’est pas loin.
Quel est le rapport entre vos propos et mon site ?
jean pierre REY
Aucun, juste une illustration, en recherche google sur les noms et des mots du texte de JA le 20/12/11 à 10h
Cher (ou chère) screugneugneu,
où est-ce que vous trouvez un de vos prétendus « mots choc » dans cet article ou ses commentaires ? À moins, évidemment, de compter les noms ou pseudos des intervenants dans cette catégorie ?
Quant au nombre de lecteur, je pourrais vous donner un total, mais je ne pourrais pas vous dire vers quel « parti » ils penchent suite à leur visite. La plupart, comme c’est l’habitude sur la Toile, s’en vont sans laisser de trace sauf sur le compteur et dans les logs.
PS : Vous avez choisi une très belle image de profil :-)
Sur les mots, je ne parlais que du sujet d’origine.
Et trouver un blog qui accueille le débat dans une sorte de neutralité, où au moins les contenus ne peuvent pas être caviardés, ça laisse à lire et à se faire une opinion. Merci pour cela.
« Comment Pranchère pourrait-il me répondre, contrer mes arguments puisqu’il n’en a aucun » : Vous êtes drôle, Monsieur Asensio.
Vous ne voulez pas qu’on vous donne de leçon de « rigueur herméneutique » (une chose qui vous manque beaucoup), et vous réclamez que je vous explique en détail comment et pourquoi mes interventions précédentes ont déjà répondu à vos prétendus « arguments » ; autrement dit, vous réclamez que je vous donne une leçon herméneutique — qui vous fera perdre une fois de plus votre sang-froid, comme vous l’aviez perdu en avril dernier quand j’avais pointé quelques-uns de vos contresens, comme vous le perdez ici même quand on vous met face au simple énoncé des faits.
Pourquoi voulez-vous rejouer ici l’audience ?
Tout ce que vous dites ici, vous l’avez dit le 17 novembre devant la chambre correctionnelle qui vous a condamné depuis. Et vous parlez de notre « débandade » — tandis qu’Undiffamateurparmidautres, lui, nous reproche au contraire de répondre (il faudrait savoir ce qu’on veut)!
Quant à la question de la définition du STAD, le Procureur de la République avait alors donné les raisons, tirées de la jurisprudence, qui devaient conduire à tenir le groupe de Mme Scigala pour un STAD, raisons que le tribunal semble avoir suivies et qui ne peuvent pas être balayées d’un revers de main.
Encore une fois, attendons les motifs du jugement.
Une précision factuelle : « cette tentative de conciliation se résumait au fait de vous filer plus de 24000 euros » — vous pouviez contester la somme (largement constituée par les frais de procédure, constats d’huissier, etc.), et la contester fortement. C’est ce qui se fait d’habitude.
Enfin, il y a un point sur lequel je voudrais qu’il n’y ait pas d’ambiguïté, c’est celui de la « vie privée », expression que Valérie Scigala a employé plus haut au sens que lui donne le tact, mais non au sens que lui donne la loi.
Je tiens à répéter fermement que, d’un point de vue légal, il n’y avait dans le groupe de Mme Scigala aucune information concernant la « vie privée » de M.Asensio. Les informations contenues dans le groupe (très peu nombreuses, et tirées de Wikipédia ou du site Stalker) étaient du même type que, par exemple, celle du métier de mon épouse ou celle du nom marital de Mme Scigala (informations, elles, non tirées de la Toile, mais publiées sur la Toile à l’initiative de M.Asensio, qui n’a pas les scrupules que nous avons avec lui).
Toutes ces informations concernant M.Asensio — je dis bien, en pesant mes mots : absolument toutes, sans exception — étaient des informations parfaitement neutres dont nous avions et dont nous avons le droit de faire publiquement état.
Nous pourrions publier ces informations pour prouver que nous avons le droit de le faire : juridiquement, cela ne porterait aucune atteinte à la vie privée de M.Asensio. Si nous ne le faisons pas, c’est qu’il n’y a aucun sens à mêler à cette affaire des données qui n’ont aucun rapport avec elle et qui n’ont pas plus d’intérêt que la question de savoir quelle est la ville de ma naissance ou le nombre de mes cousins !
>Car enfin, j’ai attaqué Sollers, Haenel, Meyronnis, Casas Ros, Assouline, quelques autres que j’ai traités bien plus durement que je n’ai traité la si vertueuse Valérie Scigala, […] et jamais, je dis bien jamais, je n’ai reçu une lettre d’avocat. »
Finalement, ce que regrette Asensio, c’est ce soit nous qui ayons porté plainte. Il aurait tant aimé, tant aimé, que ce fût Sollers et Assouline, tant aimé pouvoir se lancer dans un discours enflammé relayé par la presse, discours tel qu’il l’avait préparé pour l’audition au pénal, discours très joli, certes, mais qui tomba un peu à plat devant la platitude des faits que nous exposâmes.
Et la platitude de nous-mêmes, oui, lui qui avait tant rêvé de grands adversaires, dès décembre 2004, il y a sept ans exactement : « Comme il fallait s’y attendre, ni François Rastier, ni aucun de ses collègues chercheurs, qui apparemment sont très occupés à chercher (quoi ? Rien. Ils cherchent voyons, c’est bien assez, comme le chat du Cheshire ne fait que sourire…), ne m’ont répondu.
J’ose l’écrire : ces pseudo-savants ne sont que des prétentieux. » Juan Asensio déçu
« Ces pseudo-savants ne sont que des prétentieux. » Mais quelle merveille. Cela vaut « Les Khirgizes lisaient Fénelon en sanglotant. »
Trois citations de Juan Asensio :
>Je ne vous souhaite pas, moi, un joyeux Noël. Parce que cette nuit-là, c’est la nuit de l’innocence et de la charité et que, avec l’une ou l’autre de ces magnifiques réalités que j’essaie comme je le puis d’illustrer par mon travail (blog + articles + livres), vous n’avez, tout un chacun aura pu le constater ici-même, que fort peu de points communs, Madame et Messieurs les plaignants.
>«Comme il fallait s’y attendre, ni François Rastier, ni aucun de ses collègues chercheurs, qui apparemment sont très occupés à chercher (quoi ? Rien. Ils cherchent voyons, c’est bien assez, comme le chat du Cheshire ne fait que sourire…), ne m’ont répondu.
J’ose l’écrire : ces pseudo-savants ne sont que des prétentieux.»
>«Je rêve de quelqu’un qui démonterait mon texte. (…) Sur la dissection, je reprendrai Karl Krauss, fameux polémiste autrichien, qui avait dit que la pire des insultes, l’arme de destruction massive la plus puissante que l’on pouvait imaginer était encore de reprendre, sans rien changer, ce que votre adversaire avait dit ou écrit.» ici.
Gros Neuneu (oui oui c’est facile mais quand on emploie le genre de pseudonyme qui est le vôtre, on ne doit pas avoir une haute opinion de soi-même !), où donc voyez-vous que l’on a employé les mots que vous citez fort légèrement et où donc avez-vous vu que je méprisais mes contradicteurs, puisque je m’évertue à répondre, POINT PAR POINTS, à leurs dires ?
Comptez les points de notre match mais, de grâce, si c’est pour intervenir, commencez par réfléchir.
Pranchère : c’est tout de même drôle, à la fin, que vous soyez si nul, si incroyablement nul, en matière de procédure judiciaire.
Vous répétez ainsi, un peu partout (comme sur le mur de Pierre-Antoine Rey sur FB) que, même en allant en appel, même au cas où l’appel m’innocenterait, la première condamnation, celle du 17 novembre dernier, aurait force de loi (ce n’est peut-être pas votre expression exacte, mais l’esprit y est).
Permettez-moi de vous apprendre que c’est le tribunal d’appel, et lui seul, et pas vous, qui décidera ou pas d’aller dans mon sens et il est de même bien évident que si la peine du 17 novembre était déclarée caduque, vous seriez bien obligé d’n prendre votre parti, tout marri que fous en fûssiez.
Je ne rejoue pas cette plaidoirie, je réponds point par point, calmement, avec humour et sans jamais me lasser, à toutes les approcimations que vous nous servez, j’avance les arguments que vous n’avez jamais avancés, vous contentant de venir pleurer dans les robes de juges en lançant, par exemple, une expression sur laquelle décidément vous ne pipez mot : « viol psychique ».
Cela, ce n’est pas un argument, c’est une honteuse vilenie et, à votre place, devant ma glace, je ne serais pas très fier de l’avoir utilisée.
Rassurez-vous, je ne commettrai pas deux fois l’erreur de penser que je suis confronté à un adversaire digne de ce nom, capable d’uiliser, en sa qualité d’être raisonnable, autre chose qu’une saleté impressionnable.
Vous me parlez de rigueur herméneutique ? Fort bien. Cher Monsieur, vous l’avez illustrée, et plus d’une fois, sous mes yeux : d’abord dans votre article sur Renaud Camus mais vous me donnez à présent le goût de m’intéresser à vos autres textes, j’ai ainsi vu passer quelque chose, récemment, sur la charge sacrée du régicide (je me trompe peut-être), ensuite lors de votre « plaidoirie ».
J’ai démonté, sur Stalker, point par point là encore, votre prétendue rigueur herméneutique, je ne vais pas rejouer le match comme on dit.
Une troisième fois, ici-même : vous ne répondez à rien de très précis, vous contentant de jouer le René cheveux au vent drapé dans sa dignité outragée.
C’est un peu court, ou alors il fallait, d’emblée, ne pas accepter de descendre dans l’arène (aïe, je vois déjà ce mot utilisé contre moi : je précise donc que je ne suis en rien responsable de cette arène et que les coups n’y sont que feutrés et, pour le moment, tous permis même si Cormary confond le glaviot et le glaive et Valérie Scigala, elle, homris nous rechanter l’air du « petitjouanneonteladitdepasêtreméchantbahouimonptitbonhomme »…
Je perds mon sang-froid ? Où ? Montrez-le moi donc, cher Monsieur. Vous avez perdu, lors du 17 novembre, plus d’une fois le vôtre, il suffisait de voir devant les juges vos yeux exorbités. Il suffisait, surtout, de vous écouter.
Sur le STAD : imprécision. Le Procureur a parlé de Facebook, pas du groupe, et mon avocat a contré ce point.
Précision factuelle : contester la somme ? Mais en effet, je l’ai contestée puisqu’elle m’a apparu scandaleusement élevée ! Allons allons, je sais ce que sont les tarifs d’un avocat, je vous rapelle que j’ai dû, grâce à vous, en prendre un et JAMAIS une telle somme, hormis, peut-être, pour des cas infiniment plus graves (mais il n’y aurait alors pas eu de conciliation). De plus, je suis passé non pas une mais trois fois devant le Procurueur. Pourquoi ? Parce que votre avocat (missionné par vos soins) ne s’est pas contenté du rappel à la loi que l’on m’avait fait, pardi, comme je l’ai indiqué sur ma note ! Donc, il appert que votre conception de la conciliation est pour le moins, hum, voyons : très large, plus de 24000 euros pour un greffier et quelques frais d’une procédure qui alors n’en était même pas à ses débuts, allons allons, cessez donc de me faire rire, cher Pranchère !
Le métier de votre épouse ? Mais où l’ai-je donc mentionné, vous qui vous êtes cru obligé de l’indiquer dans les pièces communiquées par votre conseil ? Cher Jean-Yves Pranchère, n’êtes-vous donc que cela, l’époux de votre femme ?
Mensonge car le nom marital de Valérie Scigala figure en toutes lettres sur la Toile !
Que dites-vous de cela, connaisseur plus qu’approximatif de Renaud Camus, mmmh ?
Eh oui, n’importe quel bon lecteur de Camus, celui que, de toute évidence, vous n’êtes pas, c’est que c’est un des index nominorum du Journal (ici, Corée l’absente, journal de l’année 2004) qui donne non seulement le nom marital de VS mais son si célèbre pseudonyme, Madame de Véhesse.
Vous semblez connaître votre dossier à fond cher Monsieur ;-)
La vie privée, nouveau mensonge. Je tiens à nuancer : je sais bien que vous, VOUS, Jean-Yves Pranchère, je vous dois cette amabilité et l’ai plusieurs fois écrit publiquement, vous n’avez jamais tenté d’évoquer ma vie privée ou même vous y êtes intéressé.
Point établi.
Mais je ne pourrai hélas pas en dire autant pour au moins deux de vos amis, Rey et Scigala, cette dernière qui, il y a quelques jours à peine, évoquait l’étrange façon dont l’un de mes employeurs m’aurait licencié (pour sa gouverne, j’ai été licencié pour motifs strictement économiques et, étant membre du CE et délégué du personnel (mais oui), j’ai contribué à la rédaction des Livre III et IV, renseignez-vous si vous ne savez pas de quoi il s’agit ou si vous avez eu la chance de n’être pas viré de votre boulot pour motifs économiques…), cette même VS, décidément si soucieuse de mon bien-être, évoquant mon « comportement » lors de mon année passée au CELSA !
Oui ou non ai-je bien lu cela sous la plume de Scigala ? Oui ou non ai-je dû lui envoyer, il y a quelques mois, une missive dont j’ai gardé copie (avec vous, désormais, je garde copie de tout) parce qu’elle avait révélé, alors que rien ne l’y autorisait, mon adresse IP sur son blog, oui ou non ai-je lu, sur votre groupe si amène, des propos où vous évoquiez les compétences informatiques de tel sympathique adolescent (le fils d’un d’entre vous, sauf erreur de ma part, le fils de VS même) désireux d’aller tenter de bazarder Stalker, alors que l’un d’entre vous (la même je crois), en riant de bon coeur, lui disait que ce n’était pas si simple que cela et que ce pouvait même être dangereux, scrogneuneu ? Oui ou non ? Si vous me dites non, je produirai, de nouveau, les pièces qui preouvent le contraire devant les juges, pièces du reste déjà versées au dossier, comme d’autres qui prouvent que vos petites discussions étaient absolument tout ce que l’on voudra sauf anodines et badines, comme vous essayez de le démontrer.
Valérie Scigala : tiens, vous n’avez, une fois de plus, répondu à rien.
Pas grave, j’ai l’habitude.
Ma foi, vous me citez et j’aime beaucoup que vous me citiez car la moindre de mes virgules, ce doit être inscrit dans son code génétique, se retourne immédiatement contre vous !
Ainsi, je ne regrette rien du tout et constate deux choses, deux médiocrités : celle consistant à ne pas répondre (Haenel, Meyronnis, Sollers, Casas Ros, Assouline, Rastier : non, c’est faux, celui-ci m’a répondu ; Guest : non c’est faux, son fils m’a répondu) et celle consistant à me répondre par triple (un, deux, trois) voie judiciaire.
Demandez-moi si vous voulez de garder mon calme (alors que je ne l’ai jamais perdu, ayant bien au contraire fixé une ou deux bornes pour Rey, histoire qu’il sache bien ce qu’il peut faire et ce qu’en aucun cas il ne pourra non pas faire, puisqu’il l’a déjà fait, mais REFAIRE), mais, de grâce, mes chers plaignants, ne me demandez surtout pas de vous estimer.
Dernière chose : le discours enflammé, c’était Jean-Yves Pranchère, pas moi, avec gestes des bras et des mains, yeux furibonds et voix tremblant de courroux et d’honneur bafoué face aux mensonges du prévenu).
Moi, peut-être ne vous en êtes-vous pas aperçue, moi je me suis contenté de développer le TRIPLE sophisme sur lequel la plaidoirie de votre conseil était fondé.
Que les juges ne m’aient pas entendu, je n’y puis rien, ayant refusé de m’aventurer là où vous êtes allé, vous et Pranchère (vous par exemple, en osant dire que, si le ou les patrons de la Revue Etude savaient qui je suis VRAIMENT, s’ils me connaissaient comme vous me connaissez si bien, jamais ils ne m’auraient demandé des articles. Eh bien, chère Madame, outre le fait que je constate, une fois de plus, la dégueulasserie de vos pseudo-arguments, vous serez je crois heureuse de savoir qu’Etude sait qui je suis. Il est vrai que vous vous lamentiez publiquement de me voir écrire dans la grande presse, finalement, vous êtes d’une logique aussi stupide qu’imparable. Et, si d’aventure vous continuiez à user de ce genre de procédé de défense abject, minable, en dessous de tout, vous tomberiez tout simplement sous la menace de poursuites pour diffamation(s), répétez-le vous et surtout retenez bien mon avertissement), m’en tenant donc, moi, à un simple déroulé argumentatif, le plus clair possible, alors que vous avez fait dans le pathos, le larmoiement, la démagogie, le coup bas.
Je serai bien davantage pédagogue que je ne l’ai été, voilà tout et rassurez-vous, lorsque nous nous reverrons dans une salle de tribunal.
Bientôt, en avril pour commencer.
Pas mal de fautes grossières, pardonnez-moi, je tape sur un clavier datant du 12e siècle, avec une connexion de fortune…
Vous êtes trop fébrile.
Tiens, Chartrain, mon correcteur orthographique préféré ! Disons que je laisse l’intendance, dont vous faites partie, s’occuper de la forme, puisque vous n’avez rien à dire sur le fond.
Vous l’avez déjà fait pour un de mes livres, vous saurez donc le refaire, mon brave ;-)
Apparemment, la blogosphère n’est pas près de connaître de trêve des confiseurs ! J’admire la patience du propriétaire de ce blog qui accueille les invectives de ceux que la justice n’aura pas réussi à calmer, puisque chacun dans son camp veut avoir le dernier mot (et j’ai presque envie d’aller assister à la prochaine audience pour mettre des visages et des voix sur les auteurs de ces propos au vitriol).
À voir Asensio croisant le fer contre plusieurs contradicteurs qui pourtant devraient se satisfaire du jugement pour l’instant rendu en leur faveur, on a très envie de prendre partie pour lui. En tout cas, la bassesse de certains arguments avancés de part et d’autre ferait presque regretter l’époque où l’on réglait ses différends par duel…Après tout le frêle Proust s’est bien battu contre le poupin Jean Lorrain ! Je n’apprendrai ici hélas à personne que nous ne sommes plus au temps où la polémique existait dans la presse, où le pamphlet était un art et où s’affrontaient Émile Zola et Léon Bloy. Car je me demande au fond si la source de tous nos maux, ce n’est pas la blogosphère elle-même où l’on écrit souvent sans réfléchir, à la vitesse de son clavier, ces réseaux sociaux qui n’ont jamais eu le lustre des ruelles chez les marquises ou ces faux-nez derrière lesquels nous nous abritons maladroitement pour écrire d’improbables samizdats qui n’intéressent que peu de monde.
Bref, j’en viens à souhaiter du succès matériel à Asensio pour que ses critiques et les répliques de ses adversaires soient publiées ailleurs que sur un dazibao virtuel et qu’on puisse se remettre à parler littérature.
Je vois que M. Pranchère est toujours en quête de propos diffamatoires…, à se demander s’il s’agit là d’un symptôme : une tribunalite, sans doute. Bref, je ne veux pas rentrer dans le débat, mais j’ai juste une question : la création d’un groupe Facebook contre une personne est une pratique courante dans le collège de ma fille. Je me demande d’une part, ce qu’il y a de si étrange à infiltrer un groupe qui s’attaque à notre personne et je me demande, d’autre part, comment des adultes peuvent se consacrer à des activités aussi nauséabondes que puériles… Mais bon.
Eric Bonnargent qui espère n’avoir diffamé personne.
Après avoir pas mal asticoté Didier Goux dans un billet humor/humeuristique , je suis effectivement devenu son ami. Il m’a même hébergé chez lui un mois et demi à mon retour du Canada et récemment il est venu me rendre visite en Belgique. Sa critique de la préface de Juan était d’un lourdaud, rien de méchant (il ne connaissait absolument pas Juan). Juan a aussi rencontré Didier Goux, avant moi, et à ma connaissance, ne l’a mordu ni griffé. Quant à moi, je connais (virtuellement) Asensio et Cormary depuis presque 7 ans, eh oui ! Je n’ai jamais eu la moindre bisbille avec Cormary qui est mon ami sur Facebook, ni la moindre anicroche avec Asensio qui, en dehors du tout premier contact un peu « rough », a toujours été un parfait gentleman avec moi et un excellent rédacteur en chef (pour les Infréquentables). J’ajoute qu’ayant eu connaissance de graves déboires intimes qui me frappaient (ce printemps), ce vilain bonhomme a eu la délicatesse de m’envoyer quelques mots de chaleureux soutien moral, sans me demander en retour que je compose une ode à son génie ! Ah ! l’infâme et noir loustic ! Et figurez-vous que je l’ai parfois un peu taquiné sur mon ancien blog sans qu’il lâche sur moi aucun de ses dogues très enragés. Il en a même ri ! Comment ça, il a de l’humour, le Basque ? Il n’est pas rouge de colère et bouillant de haine christique de l’aube au soir ? Bah non… Bref, dans cette déplorable affaire, je l’ai toujours soutenu, par amitié, et par dégoût profond des procédures judiciaires avec demande de rançon (je sais que ce n’est pas une rançon, puisque, me l’a-t-on assez répété, la loi permet de demander des indemnités, appelées « dommages et intérêts »). J’appelle ça une rançon, parce que je parle français et non le latin effarouché des juristes. Quand, bénévolement, j’interviens sur le mur Facebook de Pierre Cormary pour défendre mon copain dynamiteur de Schtroumpfs, Pierre Cormary, qui m’aime bien, dirons-nous, croit devoir m’apprendre ou me rappeler que je ne comprends décidément rien à cette affaire, que je suis dans le fond un gentil, une sorte de hippie de droite, ce qui équivaut à me traiter de romantique, soit un être un peu borné par son idéalisme. Je ne lui en veux pas, ce n’est pas méchant, j’ai le cuir épais et je me roule moi-même dans la farine à l’occasion. J’ai aussi discuté via Facebook, en privé, avec Valérie Scigala, sans la traiter de rien du tout, ni de cigale, ni de fourmi, sans rien lâcher non plus de mon soutien au Terrible et Féroce Aristarque (qui ne me salarie même pas pour cette peine, c’est dire s’il est radin et moi veule !). Et pour la petite morsure, s’il est vrai que je décèle parfois quelques scories et lourdeurs de style dans les textes d’Asensio, je les préfère de toutes façons à la prose sévère et notariale de M. Pranchère (ce n’est pas une calomnie, ni une diffamation). L’Imprecator, donc, plutôt que le Professor. La merde et le sang plutôt que la farine ou le son. Je dois être un hippie bloyen ou bernhardien, qu’on m’excuse cette tare qu’il me tarde de soigner.
Hippie Christmas à tous !
« La merde et le sang plutôt que la farine ou le son. Je dois être un hippie bloyen ou bernhardien, qu’on m’excuse cette tare qu’il me tarde de soigner. »
Seigneur ! Mon Dieu ! La littérature mal lue fait beaucoup de mal à l’intelligentsia moyenne.
« Seigneur ! Mon Dieu ! »
N’exagérez pas, je ne suis rien de tout ça.
On se demande à quoi appartient le faux-derche Chartrain, si ce n’est à l’intelligentsia moyenne.
On se demande à quoi appartiennent les « plaignants » si ce n’est à la catégorie des médiocres procéduriers.
Du panache, de l’intelligence et de la classe d’un côté, pas besoin de préciser lequel, alors que de l’autre, c’est à faire mourir de rire si ce n’était pathétique de bassesses.
Même mille fois condamné, Asensio, contre les tartuffes, a mille fois gagné.
Le dernier lâche et cocasse anonyme a raison, c’est à mourir de rire, et pour ma part je me contenterais de rire, sans commenter, si les logorrhées confuses et injurieuses de M.Asensio ne s’accompagnaient pas de mensonges et d’erreurs qu’il faut bien relever et corriger, — même si on ne peut pas tout relever, qu’il s’agisse des erreurs de lecture de M.Asensio (« publié à l’initiative de » ne signifie pas « publié par ») ou de ses impressionnantes fautes de syntaxe (« pas un seul de mes contacts sait qu’il peut se permettre de vous insulter »).
Quelques remarques, simplement.
Je note que M.Asensio avoue finalement, après l’avoir nié, que ses « critiques » de mes textes sont animées par le désir de vengeance et la malveillance — comme le prouve l’amusante menace qui commence par : « Vous me donnez à présent le goût de m’intéresser à vos autres textes ».
Je note aussi que M.Asensio, qui dit « s’évertuer à répondre, point par points, à nos dires », n’a contesté aucun des faits que j’ai rappelés (et pour cause : la plainte a permis de les établir, et c’était même le premier motif de la plainte, établir les faits, par exemple l’usage des pseudonymes à des fins malveillantes)
Il ne m’a toujours pas dit dans quel but il était venu m’espionner sous le nom d’Héléna Ribieiri, après m’avoir bloqué sur Facebook…
Je note encore que M.Asensio n’a décidément aucun scrupule à insister longuement sur la situation familiale des plaignants, alors que les plaignants ne font rien de tel avec lui.
Je relève un très gros mensonge, introduit comme il se doit par un propos à la limite de l’injure (« que vous soyez si nul, si incroyablement nul, en matière de procédure judiciaire » — M.Asensio parle plus loin de « saleté impressionnable »), l’outrance ayant pour fonction de faire passer le mensonge :
« Vous répétez ainsi, un peu partout (comme sur le mur de Pierre-Antoine Rey sur FB) que, même en allant en appel, même au cas où l’appel m’innocenterait, la première condamnation, celle du 17 novembre dernier, aurait force de loi (ce n’est peut-être pas votre expression exacte, mais l’esprit y est). »
C’est faux : je n’ai jamais rien dit de tel, et je vous mets au défi de produire une citation allant dans ce sens.
Une fois de plus, Monsieur Asensio, vous montrez que vous ne savez pas lire et que vous ne connaissez pas le sens des mots.
J’ai dit deux fois, — une fois sur FB et une fois ici même, et toujours en réponse à des attaques — que, pour le moment, la condamnation du 17 novembre dernier, même entreprise en appel, ne peut pas être balayée d’un revers d’un main (et encore moins insultée : voir l’accusation de « rançon » que je lis plus haut sous la plume d’un intervenant venu nous parler de lui et de ses qualités personnelles), puisqu’elle a l’autorité de la chose jugée (que je ne confonds pas avec la force de loi non plus qu’avec la force exécutoire, figurez-vous).
C’est un principe de droit, renseignez-vous : dès qu’un jugement est rendu, le jugement bénéficie de l’autorité de la chose jugée qui subsiste aussi longtemps que le jugement n’a pas été infirmé.
Voyez par exemple ici : http://www.dictionnaire-juridique.com/definition/chose-jugee.php
Ce principe de droit, non seulement vous l’ignorez (tout en m’accusant d’ignorance, ce qui est un comble), mais vous le bafouez publiquement.
Vous qui ne cessez de parler de pièces à verser au dossier, que dire de ce passage d’une de vos interventions qui commence par : « oui ou non ai-je lu, sur votre groupe si amène, des propos où vous évoquiez etc. » ?
Dans ce passage, alors même qu’un jugement a statué que le contenu du groupe de Mme Scigala relevait de la correspondance privée, vous faites de nouveau état du contenu de ce groupe (un contenu dont vous savez d’ailleurs qu’il était parfaitement innocent).
Vous prouvez ainsi votre mépris du jugement rendu, et partant votre mépris du tribunal.
Vous décidez pour vous-même que le tribunal a eu tort et, piétinant l’autorité de la chose jugée, vous appliquez sans attendre la décision que vous espérez voir rendue en appel. Cela va loin.
Que voulez-vous dire, d’ailleurs, en insistant lourdement sur le fait que j’ai témoigné « devant trois juges, dont deux femmes », et en écrivant une phrase comme : « je suis très lourdement condamné par des juges auxquels ils ont servi du viol psychique » ?
Suggérez-vous à mots couverts que le tribunal n’a pas rendu un jugement valable parce que, du moment que le mot « viol » avait été prononcé par un plaignant, les femmes qui en faisaient partie auraient été incapables de juger honnêtement ?
Mettez-vous donc en cause l’intégrité ou la compétence des juges féminins ?
Si non, pourquoi cette insistance étrange qui n’a aucune raison d’être ?
De même, je me demande ce que signifie ce passage écrit de manière si maladroite et si confuse : « Va faire un tour sur le mur de Pierre-Antoine Rey à la date du 18 novembre […]. Tout a été copié et figurera, tu peux en être certaine, au dossier. Merci cher Pierre-Antoine Rey, nul doute que, dans la procédure pour insultes et diffamations à laquelle tu t’es si courageusement greffé, ce genre de pièces prouvant ta violence a dû laisser de marbre les juges ! »
On ne comprend pas comment une pièce qui « figurera au dossier » (futur) a pu jouer un rôle « dans la procédure pour insultes et diffamations » (qui est close).
Il n’y a que deux possibilités : ou bien cette phrase n’a aucun sens, ou bien M.Asensio est en train de nous révéler que, « dans la procédure pour insultes et diffamations », des pièces concernant Pierre Cormary auraient été versées au dossier avant le jugement mais après la clôture des débats (car je n’ai pas connaissance, pour ma part, de pièces de ce genre qui auraient été versées au dossier).
J’espère que M.Asensio démentira ce point, car ce serait un fait scandaleux.
Monsieur Asensio, vous m’accusez d’un « nouveau mensonge » concernant la « vie privée ».
Quel mensonge ? J’ai dit que rien dans le groupe de Mme Scigala n’attentait à votre privée. Vous ne le niez nulle part. De quel droit parlez-vous de mensonge ?
Enfin, vous écrivez — en abusant de ces majuscules qui ressemblent à des hurlements et montrent votre perte de sang-froid : « Le DROIT est donné à un plaignant d’indiquer PUBLIQUEMENT qu’il fait l’objet d’une procédure. VOTRE conseil a tenté de faire supprimer ma note ».
Vous savez très bien que votre droit d’indiquer publiquement que vous faites l’objet d’une procédure n’a jamais été contesté par nous.
Notre plainte ne porte pas et n’a jamais porté sur l’existence de votre note, mais sur le fait que, aux termes d’un constat d’huissier que nous avions demandé et dont le contenu nous a décidé à porter plainte, vous aviez introduit dans votre site des métabalises destinées à faire proliférer, sur les moteurs de recherche, les liens vers votre billet.
Que votre note soit référencée sur Google ou Yahoo, c’est normal.
Que, à l’époque où a été établi le constat d’huissier, des recherches sur les noms des plaignants aient donnés des résultats tels que, sur la première page des principaux moteurs de recherche, tous les liens sans exception renvoyaient au même billet de votre site, vous ne nous ferez pas croire que c’est normal.
Pranchère, vous êtes tellement sûr de votre bon droit que vous ne prenez même plus la peine de vous relire, et utilisez avec moi un ton de petit juge. Croyez-vous m’impressionner ? Vraiment ? Ma foi, connaissant assez bien votre façon de faire, je suppose que, si j’ai écrit un propos absolument faux (je n’en vois aucun et, ma foi, si vous ne savez pas lire, qu’y puis-je ?), votre conseil saura l’exploiter pour la suite de nos aventures puisque, bien malgré moi, je suis condamné à avoir de vos nouvelles.
D’ici le mois d’avril 2012, veuillez désormais me fiche une paix royale, si ce n’est point trop vous demander.
Ah oui, j’oubliais de répondre à votre comique façon de vous scandaliser, concernant une pièce versée au dossier : comique !
Vous croyez que vous avez affaire à Al Capone, peut-être ?
D’autant plus comique que vous parliez de scandale possible, quant on sait quelle question (relayée par les juges) j’ai soulevée devant la cour !
Allez, j’ai autre chose à faire que répéter tout ce que vous faites mine de ne pas entendre…
« veuillez désormais me fiche une paix royale » : puissiez-vous faire de même, je ne demande que cela !
Jamais 2 sans 3 : je souhaite un joyeux Noël à tous ceux qui acceptent qu’on le leur souhaite.
« Ça c’est vrai, ça ! »
(La Mère Denis)
Oui, ne m’en veuillez pas, je ne dois pas être suffisamment avancé, dans ma voie périlleuse longeant quelques gouffres, pour accepter charitablement les vœux de personnes qui me harrassent depuis bien trop de mois qui, quelle que soit la décision de justice rendue, qui m’insultent en privé ou en public (Rey), me diffament (Scigala) ou emploient à mon égard le petit ton si visiblement courroucé et prétentieux digne de tous ceux qui, jusqu’à la fin des temps, emmerderont des gens comme moi qui mettent toutes leurs forces, sans en retirer un centime d’euro, dans l’écriture et une critique littéraire digne de ce nom.
Monsieur Pranchère, le lien (dans sa première partie) que vous indiquez sur l’autorité de la chose jugée (ACJ) est peu convaincant, car il ne s’appuie ni sur la loi, ni sur la jurisprudence. Qu’est-ce que l’ACJ ?c’est une forme de vérité légale et processuelle : son siège est à l’art.1351 du code civil, elle signifie que les parties ne peuvent pas exercer la même action deux fois, par exemple en allant une nouvelle fois devant le TGI pour la même cause. D’autre part l’ACJ n’est valable que dans son dispositif, et non dans son motif (les justifications, la motivation). (Art 480 Code Proc. civ.).
Selon « Institutions judiciaires » (Roger Perrot, éd. Montchrestien, p.490), la force jugée et l’ACJ sont équivalents, or, un recours suspensif comme l’appel empêche le jugement d’avoir la « force jugée » selon l’article 501 du CPC. La force jugée n’est pas la force exécutoire, c’est ce qui rend une décision inaltérable. Selon l’art.561 CPC l’appel remet la chose jugée entre les mains d’une cour hiérarchiquement supérieure.
Le lien que vous avez indiqué se fonde je pense sur une décision assez complexe du 11 juin 1991 Civ.1ère, selon laquelle jusqu’à la décision d’appel, la décision de 1ère instance subsiste, de « telle sorte qu’une juridiction ne peut statuer sur un chef de demande déjà tranché par un jugement dont la connaissance appartient à la juridiction saisie de l’appel contre ce jugement » (en gros, c’est un peu contradictoire avec le « subsiste » : c’est la cour d’appel qui a la « connaissance », c‑a-d la compétence pour régler cette demande, alors même que sa décision n’a pas encore été rendue, une autre juridiction ne peut rien faire).
Le jugement de 1ère instance subsiste jusqu’à la décision d’appel, mais ses effets sont très minimes, privé de la force de chose jugée et de la force exécutoire. Néanmoins il peut y avoir des saisies-conservatoires ou des gels de fonds, car il autorise dans certains cas acceptés par le juge une exécution provisoire.
« Le jugement de 1ère instance subsiste jusqu’à la décision d’appel, mais ses effets sont très minimes, privé de la force de chose jugée et de la force exécutoire. »
Nous sommes bien d’accord ; merci pour les précisions juridiques. Pour ma part je n’ai pas parlé de la force de la chose jugée, qu’il faut en effet distinguer de l’autorité de la chose jugée.
Résumons en tentant de compter les coups : Asensio écrit un texte sur les auteurs infréquentables qui fait polémique par son style, Scigala ouvre un groupe fessebouc pour le chambrer, Asensio tente d’en savoir plus et avance masqué, Cormary est gros et frustré, Asensio chômeur aidé de ses parents, Pranchère se pâme au tribunal, les avocats gagnent bien leur vie avec cette procédure que le prévenu et ses adversaires continuent hic et nunc à alimenter…
Tout cela est-il bien raisonnable et nécessaire ? Que de temps et d’argent perdus ! En tout cas, l’usage des NTIC (pour ajouter un acronyme au fameux STAD) est à double tranchant : on est toujours le dindon d’un autre. D’ailleurs Asensio et Cormary sont tous deux poursuivis par des plaisantins leur reprochant qui un prétendu fascisme, qui une pensée aussi grasse que le physique (remarquez au passage la différence de niveau dans l’attaque). Ainsi sont-ils presque des frères jumeaux en détestation (et n’y avait-il pas d’ailleurs une époque où ils se fréquentaient encore l’un l’autre?).
Au fond, s’il y a quelqu’un qui doit bien rire de cette histoire, c’est Camus posant les fesses à l’air dans sa librairie de Plieux, vivante allégorie d’une paideia dilettante. Car si l’on prend le premier cercle des amis et ennemis de chacun, il y aurait sans doute à peine de monde pour organiser un match de volley-ball dans la bibliothèque de l’écrivain, qui rappelons-le, à désormais immortalisé ce même Asensio dans son journal, n’en déplaise à ses lecteurs. Désolé pour ceux-ci : Asensio est bien le seul à avoir du style (littéraire s’entend), même s’il y a sans doute des raisons objectives à ne pas le goûter, comme l’a démontré Scigala.
Quant à l’accuser de « viol psychique ».… Avez-vous, Mme Scigala, entendu parler de droit à l’image ? Que penserait à votre avis l’un de ces passagers de train de banlieue dont vous avez pris la photo en douce et que vous exposez sur votre compte flickr, accompagnée d’un commentaire impertinent Je ne dis pas que c’est aussi grave que de violer le secret des correspondances mais cela témoigne d’un usage plutôt naïf des NTIC. Et je souscris à l’opinion de M. Bonnargent lorqu’il écrit que la création d’un groupe fessebouc contre quelque est digne du niveau gamine de collège.
On s’éloigne toujours plus de la littérature.
Ce n’est pas ce genre de commentaire qui va nous en rapprocher, de la littérature…
Rien de ce qui vient de Regniez ne témoigne d’une once de talent littéraire.
Allez voir ses blogs minables.
C’est marrant : Pranchère est d’accord avec Diane alors que celle-ci lui démontre le contraire de ses dires.
Pranchère dit que je suis un lâche et utilise un pseudo (Pierre Boyer) et, selon JA, tape sous la ceinture devant les juges, sans compter cette autre « remarque » de JA faite devant la cour, et sur laquelle les trois ne pipent mot.
Véhesse donne des leçons à tout le monde alors qu’elle fut bien fermement détestée par les camusiens, attaque une personne par groupe insultant (au minimum !) interposé et vient pleurer lorsqu’elle reçoit la monnaie de sa pièce sale.
Sans compter qu’elle est toujours la dernière à apparemment appliquer les bons conseils qu’elle distribue (vie privée, insultes, diffamation, révélation d’IP, métabalises, etc).
Asensio : tiens, un argument, assez drôle, en votre faveur : tapez vos prénom et nom sur Google et vous verrez quel est le troisième ou quatrième résultat !
Z’avez vu ? Le blog de Véhesse justement !
De là à penser qu’il y a eu usage illicite de métabalises, hein ;-)
Je dis ça, je dis rien…
Mais quand on relit Pranchère sur cette question, on se tape les côtes de rire !
Ne me remerciez pas : votre blog est l’honneur de la critique littéraire en France, ni plus ni moins et, contre cette évidence, la foudre de Zeus ne pourrait rien.
Ce n’est pas ce genre de commentaire qui va nous en rapprocher, de la littérature…
Monsieur Pranchère, JA n’a de fait pas violé l’autorité de la chose jugée…
Enfin bon on ne va pas y passer des heures.
Bon Noël !
1/J’ai toujours dit (voir plus haut) que cette affaire n’avait à mes yeux rien à voir avec la littérature. C’est une question de droit, pas une question littéraire. Les questions littéraires ne se règlent pas en justice.
2/P‑E : avec vous, on tombe dans l’indignité pure et simple :
— attaque hors-sujet contre Emmanuel Régniez (et non seulement hors-sujet, mais basse, et sotte, car il n’y a rien de plus facile que de dire à quelqu’un : vous êtes littérairement nul, « vos blogs sont minables », etc. — on se croirait chez Morsay ou Cortex qui égrènent leurs insultes dans le vide).
— « Pranchère est d’accord avec Diane alors que celle-ci lui démontre le contraire de ses dires » : Diane a souligné la différence entre « force de la chose jugée » et « autorité de la chose jugée », qui à son avis n’était pas assez nette dans le lien que j’avais posté ; elle n’a pas contesté qu’il y avait en droit une autorité de la chose jugée. (Je ne poursuis pas la discussion, elle a raison de dire qu’on ne va pas y passer des heures.)
— « Pranchère dit que je suis un lâche et utilise un pseudo (Pierre Boyer) »: mon pseudo ne cache pas et n’a jamais caché mon identité. Vous savez qui je suis, je ne sais pas qui vous êtes.
— « De là à penser qu’il y a eu usage illicite de métabalises, hein ;-) »: vous savez ce que c’est, un constat d’huissier ? Vous avez lu ce que j’ai écrit plus haut ?
Etc.
Donc, P‑E : autant des gens comme Diane, par la probité de ses interventions, ici ou sur FB (je suppose que c’est la même Diane), font honneur à M.Asensio, autant des gens comme vous, qui n’interviennent que pour insulter à vide ou dire des inepties, nuisent à sa cause. Vous n’êtes pas un défenseur de M.Asensio, vous êtes un Troll. On ne vous nourrira pas.
Car je constate que M.Asensio a proposé une trêve, demandant que je le laisse tranquille, mais que des gens comme vous continuent le combat contre moi alors que j’avais laissé le dernier mot à M.Asensio.
Donc soyons clairs : ce que vous faites vise à transformer la dernière déclaration de M.Asensio en malhonnêteté : M.Asensio a‑t-il demandé que je le laisse tranquille pour que des Trolls comme vous prennent le relai ?
Je crois vraiment que M.Asensio, en effet, ne doit pas « vous remercier », car ce que vous faites revient à discréditer son attitude. Si vous respectiez M.Asensio, vous lui auriez laissé son dernier mot.
Cher Môssieur, JA est assez grand pour se défendre tout seul, il l’a suffisamment démontré.
Vous, en revanche, vous essayez de faire ce que s’amusait à pointer Chasle je crois : nous diviser.
Or, il n’y a pas de groupe de soutien de Stalker, vous ne pouvez donc rien diviser, si ce n’est, et très grossièrement, affirmer que j’ai insulté, ce qui est faux.
Les blogs de Regniez, ses interventions ici ou sur fb (je suis un de ses innombrables contacts) sont, petit un, nuls, petit deux, prétentieux.
Un constat d’huissier ? Monsieur : je travaille dans l’informatique, pour éclairer votre chandelle et la seule façon de prouver vos dires, ce serait de pouvoir accéder au code-source non pas du blog mais de son hébergeur.
Je parie ma chemise que vous vous êtes contenté d’un petit graphique où Tartanpion vous démontre que JA, sur une note consacrée au fromage, a employé les mots-clés frimage, vache, lait, non ?
C’est bien, vous êtes vraiment super fort, comme lorsque vous dites que JA a proposé une trêve alors, passez-moi l’expression, qu’il vous a envoyé paître, refusant de vous saluer.
Dites-moi, vous êtes toujours à vouloir avoir le dernier mot, et sur tout ? Spécialiste du droit, de la métabalise, de quoi d’autre ?
Ah oui, de Renaud Camus on dirait ;-)
Ça ne me gêne pas, on peut y passer la nuit ;-)
Les personnes comme vous font vraiment peur : elles paraissent tourner à vide, avoir toujours envie d’avoir raison, et quoi qu’on leur dise.
Dangereux.
Ce n’est pas ce genre de commentaire qui va nous en rapprocher, de la littérature……
Emmanuel, tu ne comprends pas : instruit des choses littéraires par M.Asensio, P‑E entend illustrer la fécondité herméneutique et la rigueur argumentative des méthodes de son maître, en montrant par l’exemple à quelles analyses de haute qualité elles aboutissent : « Lol ton blog il est minable, moi la littérature ça me connaît, vous zêtes que des dangereux et des bouffons mdr, j’ai toute la nuit pour vous troller ptdr ».
Ah non, je ne me suis pas exprimé comme cela, Pranchère, mais on a bien compris : il est impossible que vous ayez tort.
Pas besoin de tenter de ridiculiser le travail de JA pour parvenir à vos fins.
Cela, vous n’y arriverez heureusement jamais, même avec l’aide de tous les avocats et juges de France et de Navarre.
Votre rigueur d’analyse et d’argumentaires !
Oui, on l’a vue ici même ;-)
Ce n’est pas ce genre de commentaire qui va nous en rapprocher, de la littérature…….….…
Je pense que la plupart d’entre vous débarquent directement dans cet article, sans passer par la page d’accueil de ma Bauge. C’est pour cela que je vous mets le lien vers mon dernier article. Peut-être que cela inspire certains. Quoi qu’il en soit, je souhaite un Joyeux Noël à tous les intervenants.
Une petite chose qui ne semble pas émouvoir les plaignants et leurs supporters : on insiste beaucoup sur le droit et tout ce tralala, mais on oublie que derrière Asensio le critique et polémiste, il y a aussi un homme, dont je ne sache pas qu’il appartienne à une espèce si méprisable qu’il puisse crever la gueule ouverte.
Cet homme, aussi désagréable qu’il semble par certaines de ses manifestations publiques quand il tient dans sa gueule un écrivain de petit calibre mais de grande vanité, est tout de même victime d’un acharnement judiciaire dont les conséquences, s’il était condamné au final et à tous les dépens, dommages et intérêts, seraient pour lui d’un poids insupportable, financier, donc moral. On voudrait le détruire qu’on ne s’y prendrait pas autrement. Et je ne parle pas de sa carrière, mais de son existence.
Aux plaignants je demande : ne vous arrive-t-il jamais, même une seconde, d’éprouver de l’inquiétude à cet égard, une miette de compassion pour cet homme SEUL ? Ne vous vient-il jamais à l’esprit qu’il pourrait, acculé au désespoir, faire ce qu’on appelle une connerie ? C’est un dur, ouais… Ouais, ouais…
Eh bien, moi, j’ai une crainte de cette sorte, certes diffuse, mais j’y pense parfois et cela ne me fait pas marrer, vraiment pas. Autre raison pour moi de le soutenir, dût-il être condamné pour avoir fomenté la révolution.
C’est en me faisant de pareilles réflexions que j’ai pris la décision d’écrire l’article qui a depuis déclenché une telle marée de commentaires.
Qui a appelé Pierre Cormary au suicide ?
Ce n’est pas ce genre de commentaire qui va nous en rapprocher, de la littérature…………..
Pour en revenir à la littérature, l’auto-fiction, c’était déjà bien médiocre, mais la critique-fiction, je ne t’en parle même pas ! Il ne reste plus que l’auto-critique. Faut voir… Ce serait nouveau genre…
Très juste, Yanka.
Mais ne vous inquiétez pas : Pranchère ne peut pas se tromper.
C’est donc pour le bien du Stalker que les trois ou quatre Bonhomet lui ont collé plusieurs procédures sur le dos.
On sait déjà de quelle façon notre Pranchère va répondre : dignité bafouée, honneur qu’il y a à utiliser le recours procédurier, et patati.
Il est évident que ce type, qui nous envoie cinquante fois ses vœux et témoigne d’un mépris sans bornes, n’a pas un millionième de compassion à l’endroit d’un écrivain plus talentueux que lui.
Le droit, c’est le droit et si JA devait être encore plus lourdement condamné qu’il ne l’a été en novembre, on s’en fout, parce que, putain mais faut vous le répéter combien de fois, Pranchère ne peut pas avoir tort !
Mais comme notre Professeur a toujours raison…
Cher Igor Yanka,
« On oublie que derrière Asensio […] il y a aussi un homme. »
Il me semble que mes commentaires s’attachaient à soutenir un homme qui est aussi un ami. Les avez-vous lus ?
Ce que je connais de cet homme, dans la réalité, est aux antipodes de l’image que veulent en donner les plaignants. Il me semble avoir souligné la solitude de cet homme qui porte sur ses seules épaules depuis trois ans toute cette affaire, un homme à qui on pourrit la vie depuis trois ans, qui, s’il était coupable de tout ce dont on l’accuse ( et il ne l’est pas) aurait déjà largement payé, a déjà payé plus qu’il ne doit, a déjà beaucoup trop payé.
Un homme qui est moins seul, tout de même, que le voudrait Armand Chasles. L’amitié, je le répète, ce n’est pas un contact sur FB. Les vrais amis, pour qui que ce soit, sont rares, vous le savez, vous,n’est-ce pas ? Vous en êtes un pour Juan, je crois, moi aussi, c’est bien pour ça qu’on me traite de diffamateur (pourquoi pas daltonien ou bigleux, pendant qu’on y est, puisque je ne vois pas JA tout noir?;-))Mais je le crois trop courageux pour faire une connerie.
Unparmidautres : je vous réponds, puisque vous rétablissez ici une certaine dignité (une certaine seulement, car vous avez bel et bien diffamé Pierre Cormary, il n’y a pas d’autre mot, en évoquant anonymement des courriels privés, qui ne vous étaient pas adressés). Je respecte votre amitié pour M.Asensio. Mais il n’est pas en mon pouvoir de parler d’autre chose que de ce que j’ai vécu.
Quant au fait que nous « pourrissions la vie » de M.Asensio, je vous rappellerai que :
— si le courriel envoyé par Maître Gitton en juillet 2009 avait reçu une réponse, il n’y aurait jamais eu de plainte ;
— M.Asensio n’a jamais manifesté le moindre désir d’un règlement à l’amiable et n’a jamais cherché à entrer en contact avec notre avocat à cette fin ; au contraire, il a préféré m’écrire sous le nom de « Pierre Seintisse », avant de nous assimiler quelques mois plus tard sur son blog à des « chiens nazis », montrant ainsi son désir de confrontation ;
— si, en 2009, Mme Scigala s’est décidée à rejoindre ma plainte, c’est précisément parce que M.Asensio menaçait explicitement de lui pourrir la vie indéfiniment.
L’appel à la compassion a un défaut : c’est qu’il a été lancé ici par quelqu’un qui venait d’écrire, dans une précédente intervention, qu’il avait une préférence pour « la merde et le sang » ; et qu’il est lancé à propos de quelqu’un qui, comme le rappelle Patrick Chartrain, a écrit que Pierre Cormary n’était qu’un « porc » qui « devrait se suicider », car « personne ne le regretterait », et autres propos « innocents et charitables » qu’on ira lire sur le blog de Pierre Cormary.
Le problème est que ceux qui parlent ici de compassion sont également ceux qui n’ont jamais eu et n’auront jamais un mot pour les droits des plaignants ; qui ne demanderont jamais, au grand jamais, que M.Asensio s’excuse auprès de ses « cibles » et les laisse tranquilles ; qui, au contraire, encouragent M.Asensio dans ce que ce blog nomme ses « hallalis » ; qui sembleraient même prêts, pour certains d’entre eux, à se charger eux-mêmes de harceler les plaignants et leurs soutiens.
Rappelons donc deux « banalités de base ».
La première est qu’aller en justice revient précisément à ne pas se faire juge de sa propre cause (et à pouvoir être débouté) et à demander à un Tiers (un Tiers autorisé) de garantir les droits de celui contre qui on porte plainte.
La deuxième a été formulée par Malebranche : « Il faut toujours rendre justice avant que d’exercer la charité ».
Vous réclamez que la compassion annule le recours à la loi. Mais pour que la compassion prime sur la loi, il faut d’abord que le droit soit reconnu ; il faut que les agressions et le mensonge cessent ; il faut que celui qui demande la compassion renonce — et renonce clairement — à sa violence.
La discussion qui a eu lieu ici même prouve que nous n’en sommes pas là, même si je retiens que, pour la première fois, M.Asensio a reconnu avoir des torts, en se disant prêt à s’excuser.
Les choses peuvent changer. Mais, en l’état actuel, pour les plaignants, le choix n’est pas entre le droit et la compassion ; le choix est entre la protection qu’assure la loi — et qu’elle assure aussi à M.Asensio — et la menace des agressions sans fin. Les plaignants ne renonceront pas à leurs droits par « compassion », si cela veut dire : pour permettre que soit satisfait à leurs dépens le goût qu’ont certains spectateurs pour « la merde et le sang ».
S’il vient un point où les plaignants devront ou pourront faire preuve de compassion, ils en feront preuve. Mais tant que la tranquillité à laquelle ils ont droit ne sera pas garantie ; tant qu’ils seront sous la menace du harcèlement ; tant qu’on niera leurs droits au nom des beautés de « la merde et du sang » — eh bien, ils utiliseront les ressources de la loi.
Monsieur Pranchère,
1- Juan ne vous a jamais demandé de la compassion, moi non plus.
2- Vous m’avez traité de diffamateur, dans ce fil, bien avant que j’évoque ce courriel.Je reconnais que je n’aurais pas dû l’évoquer, excusez moi de ce faux pas.
3- Pour le reste, nous ne sommes même pas dans un dialogue de sourds, mais dans un non dialogue (le cube de Lagneau, chacun ne voit que quelques faces du cube, et nous ne voyons pas les mêmes faces). Vous revendiquez le droit comme moyen d’assurer votre « tranquillité ». Nous n’avons pas la même conception de la « tranquillité ». Elle est, selon moi, une paix intérieure complètement indépendante des agressions extérieures et ce n’est pas le droit qui peut la procurer. On est tranquille quand on a la conscience tranquille.
4- Depuis que vous avez porté plainte, depuis 2009, bientôt 3 ans, vous n’êtes plus sous la menace du harcèlement.Juan, lui, subit votre acharnement depuis 2009, assume courageusement les conséquences de cette plainte qui vont bien au delà de ce qu’il a pu faire contre vous : c’est cette disproportion, indépendante des règles mécaniques du droit, qui est injuste. Depuis Sophocle, on sait tout de même que la justice des hommes n’est pas divine.
5- Vous pouvez, vous et les autres plaignants, répondre une ènième fois en termes de droit, je me retire de ce non dialogue.
(bonne nouvelle)
C’est reparti, alors que j’avais pourtant bien demandé qu’on me foute la paix jusqu’au prochain épisode !
Ma parole, mais c’est une obsession que la vôtre, Pranchère, d’avoir toujours le dernier mot.
Vite, parce que je ne dispose ici que d’un portable pour vous répondre.
Je n’ai jamais reçu la moindre lettre de votre conseil, et je l’ai dit devant la cour, je le répète ici.
J’ai été informé, et non officiellement, d’une plainte en provenance de trois personnes, par mon hébergeur, quelques jours avant que ce dernier ne supprime quatre de mes notes et que moi-même je ne me retrouve en garde à vue.
Pierre-Antoine Rey dit Cormary : ma correspondance avec cette personne est, jusqu’à preuve du contraire, privée, que celui-ci la reproduise sur son blog ne change rien à l’affaire.
Étonnant tout de même qu’une personne soucieuse comme vous semblez l’être du droit se réfugie derrière de tels non-arguments.
De plus, cet échange a eu lieu dans le cadre d’une querelle qui a d’abord été publique, sous une note publiée sur Ring, où Rey est très vite devenu insultant.
Je lui ai rendu la monnaie de sa pièce sale et publique mais je l’ai fait en privé, que l’on ne vienne donc pas me donner des leçons de politesse, de grâce.
De plus, pour discuter avec l’intéressé, parce que je n’aime pas ce genre de rapports, je lui ai proposé de nous rencontrer. Refus de Rey. Enfin, Chartrain, qui se mêle de tout, comme une vieille chouette, et ne profère que des âneries, affirme des choses tirées de leur contexte, qui était bernanosien.
Il veut une explication avec moi, notre Chartrain ? Pas de problème, je le lui ai déjà proposé, et ici-même ! Pas de réponse, pas vrai ? Allons allons.
Pierre Seintisse : ce pseudonyme s’est contenté d’échanger quelques messages avec vous, sans vous insulter, ou alors, prouvez-le.
Ah oui, je harcèle VS, elle est bien bonne celle-ci ! Pour la créatrice d’un groupe qui m’a insulté et diffamé durant plusieurs semaines, il est piquant de parler de harcèlement !
Il est vrai que, de la part d’un homme qui n’a pas hésité à me donner du « viol psychique » devant les juges, je ne puis raisonnablement m’étonner de rien !
Très drôle, les derniers propos de notre vertueux : je suis prêt à retirer ma note, et même à m’engager à ne plus faire mention d’eux, mais, ma foi, je doute qu’ils soient prêts à faire le moindre geste. Voyez à quelle vitesse j’ai amendé à tort un texte qui était imprécis et même fautif concernant Ludovic Maubreuil. Et c’est moi qui, par masochisme (les plaignants doivent me prendre pour Rey), désireraient des procédures sans fin !
Bin tiens ! Il est vrai que VS a l’air de me croire, comme l’oncle Picsou, possesseur d’un matelais d’or, sans doute parce que, dans son esprit, une personne ayant bossé dans la Bourse est forcément millionnaire !
Bin non et, comme je l’ai dit devant la cour, je vis en-dessous du seuil de pauvreté, ne demandant rien, ne quémandant rien, payant tout seul mon avocat, refusant pour le moment de lancer une souscription auprès des lecteurs de Stalker pour me permettre de gagner un peu d’argent grâce à mes notes, au nombre de 1200 je crois, et pas vraiment toutes polémiques, si ? Non.
Non bien sûr !
Car enfin, Pranchère, je vous le rappelle, a ici même refusé de me parler directement.
Les plaignants ont systématiquement fait appel lorsqu’ils ont été déboutés.
Certains d’entre eux, comme Scigala, ont écrit plusieurs notes diffamantes contre moi.
Rey, je ne reviens pas sur ce point, m’a copieusement insulté, ici-même (premier commentaire) ou sur sa page FB.
Je ne vois donc guère de porte de sortie autre que judiciaire, celle à laquelle ces personnes m’ont acculé puisque je ne fais, contre eux, rien d’autre que me défendre.
Me défendre.
Me défendre.
Si j’avais été comme l’un des plaignants, peut-être aurais-je porté plainte contre leurs agissements dans un groupe insultant.
Il se trouve que le recours à la procédure signe un échec, et l’échec dont ne parlent jamais ces personnes : aucune ne m’a écrit directement à partir du moment où les choses se sont envenimées. Il est vrai que j’ai plusieurs fois demandé à VS de me laisser prendre connaissance des propos échangés sur/contre moi dans son groupe, et je l’ai fait sous mon identité ! Aucune réponse bien sûr, que croyez-vous !
Je rappelle encore que les notes qu’ils ont fait supprimer sur Stalker évoquaient leurs petites conversations sur moi, derrière une photo d’âne hilare, sous un intitulé grotesque et insultant, à côté du si sympathique bouton FB, Partagez…
Je rappelle que les termes chiens nazis, comme il se doit extraits de leur contexte, répondaient à un commentaire inadmissible d’Emmanuel Regniez saluant mon entretien avec MM Monti et Bonnargent, etc.
Je rappelle au demeurant à M. Pranchère qu’ils ont été pour la seconde fois déboutés concernant la procédure de diffamation et insulte, à laquelle Rey s’est joint.
De toute façon, je rappelle aussi, comme Rey l’a écrit noir sur blanc sur son mur, que d’ores et déjà j’ai laissé des plumes dans cette affaire : plusieurs milliers d’euros !
Et ce n’est pas fini, hélas.
Je diffame Asensio ? Allons bon, il est assez grand pour se diffamer tout seul, c’est le plus étonnant et le plus superbe de l’affaire.
Du reste, il suffit de lire les seuls commentaires de Régniez, tout au long de ces presque 100 interventions, pour bien prendre la mesure de son évidente volonté de dialogue ;-)
Remarque plus ou moins transposable aux autres plaignants ou apparentés même si Pranchère, et de très loin, est le seul capable de raisonner (bien que faussement, obsédé par sa volonté d’avoir toujours raison) vu ce que j’ai pu lire sous les signatures des autres !
Maintenant, qu’on me fiche la paix : je suis ouvert à toute discussion, l’ai toujours été, mais en privé.
Sinon, suite de nos aventures judiciaires devant les juges, ad vitam s’il le faut.
LOL
« Je diffame Asensio ? Allons bon, il est assez grand pour se diffamer tout seul, c’est le plus étonnant et le plus superbe de l’affaire. »
Qu’est-ce que disais, ces personnes n’ont jamais tort, c’est bien simple !
Exemple-type d’une intervention parfaitement stupide, qui se garde bien de répondre point par point aux faits que j’avance.
Quel commentaire inadmissible ? citer Lautréamont ? c’est inadmissible ? Je le savais sulfureux, dangereux, mais à ce point…
Et se servir d’une photo prise (volée) sur mon mur FB, ou bien sur le mur d’une de mes élèves (mineure), comme pièce à conviction, cela n’est-il pas inadmissible ?
allons, allons, il faut raison garder… comme disait ma grand-mère, résistante, qui aimait beaucoup Lautréamont, aussi : c’est de famille, je pense.
>Que dites-vous de cela, connaisseur plus qu’approximatif de Renaud Camus, mmmh ?
Ça je le confirme, Asensio ne connaît qu’une facette de la prose camusienne, la plus accessible. Il suffit de voir la phrase sur Cixous à la fin des paragraphes asensiens consacrés à RC dans la préface des Infréquentables.
Et il n’a pas compris grand chose à la réserve camusienne, sinon jamais il ne lui aurait envoyé ses critiques portant sur le journal camusien, pour se plaindre ensuite de ne pas recevoir de remerciements.
Allons‑y pour une réponse sur le fond, à l’intention des gens qui ne sont d’aucun « bord ».
Je ne vais pas avancer la cause de la littérature mais éclaircir le malentendu originel :
Asensio s’intéresse aux écrivains qui « pensent mal » (quel que soit ce que cela puisse vouloir dire, mais ce serait justement l’objet de son étude), ou qui pensent « bien » dans un mauvais environnement, ou qui écrivent bien mais « agissent mal », etc.
Pour ma part, mon intérêt spontané (mon « goût ») va plutôt au style, au maniement de la langue, à la façon dont la littérature entière peut précipiter en un mot, ou mieux encore, entre les mots.
Cela pour préambule.
De ce que j’ai compris à l’audience, Asensio aurait été outré par la campagne médiatique contre Renaud Camus en 2000, et aurait souhaité lui offrir une tribune en… 2007, après avoir été ébloui par la lecture de son jounal de 2003 paru en 2006. (Un journal, notez-le bien.)
Seulement, sept ans après les faits, Camus ne souhaitait pas revenir sur l’affaire, que le souvenir fatiguait et qu’il souhaitait oublier. Il savait que Coûteaux tirerait son article de ce côté-là, du côté de l’idéologie. Or ce que souhaitait Renaud Camus, c’était qu’on parlât des Églogues. C’est pourquoi il donna mon nom.
Et tandis qu’Asensio ne comprit pas ce que signifiait la mise en arrière de Coûteaux, et fut tout surpris par ce qu’il appelle « l’ingratitude camusienne » (sept ans après, il y avait longtemps que RC avait retrouvé une tribune, notamment grâce à Finkielkraut, il n’attendait pas après Asensio), je ne compris pas ce que signifiait ma mise en avant et ne fis pas un article sur les Églogues… (nous savons tout cela par le journal 2007).
Ceci est le fond.
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La querelle, elle, est née de l’emportement d’Asensio découvrant un billet de Didier Goux (un blog illustré par Babar, c’est vous dire s’il s’agissait d’un blog se prenant au sérieux). N’importe qui aurait passé son chemin. Asensio s’emporta (origine de son ressentiment envers moi, voir plus haut dans ce blog ; origine de ma connaissance de sa violence et de l’inutilité du raisonnement avec lui).
La plainte pour diffamation vient d’autre chose : E Régniez a écrit sur FB (donc une conversation non référencée par Google) qu’il ne lirait pas un certain billet de blogueur, billet reprenant une interview à trois dont JA. La remarque d’Emmanuel Régniez était si elliptique que je ne l’avait même pas comprise et n’avait pas cherché à comprendre.
Asensio ne fait pas partie des amis de Régniez. Cependant il a lu la phrase, en a fait un billet insultant pour Emmanuel Régniez et puisque celui-ci était de nos amis et que nous avions porté plainte, nous a insultés au passage, JYP et moi-même (tentative d’intimidation).
Deux mensonges :
>Il est vrai que j’ai plusieurs fois demandé à VS de me laisser prendre connaissance des propos échangés sur/contre moi dans son groupe, et je l’ai fait sous mon identité ! Aucune réponse bien sûr, que croyez-vous !
Tous ceux qui sont sur FB savent que les mails échangés y compris avec des personnes disparues sont conservées. J’ai encore la conversation avec Soerwein : qu’Asensio prouve ce qu’il avance. (Au besoin, je suppose que l’institution judiciaire pourrait faire une requête auprès de FB).
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>Le titre du groupe, son descriptif, son IMAGE (pardon mais maman a des problèmes de vue) et ses MEMBRES étaient non sulement visibles sur FB mais sur la Toile, dans les résultats de TOUS les moteurs de recherches.
Non, les membres n’étaient pas visibles. Le groupe a été créé le 20 novembre, certains de ses membres, trois ou quatre, ont reçu un message vers le 20 janvier. Pour ma part, j’en ai reçu un le 16 janvier (que je peux copier ici si JA m’y autorise, afin que vous en voyez la teneur): comme j’étais administrateur et créateur, mon nom seul apparaissait en clair.
Pourquoi tous les membres n’en ont-ils pas reçu un, et pourquoi ces quatre jours ? C’est le temps de recoupement nécessaire pour trouver trois ou quatre membres. Mais pas plus. Pas ceux que JA ne connaissait pas et ne pouvait deviner.
Et comme précédemment, je m’étonne, si Asensio se jugeait si gravement diffamé, qu’il n’ait pas demandé la suppression du groupe dès le 16 janvier.
>Je rappelle encore que les notes qu’ils ont fait supprimer sur Stalker évoquaient leurs petites conversations sur moi, derrière une photo d’âne hilare, sous un intitulé grotesque et insultant, à côté du si sympathique bouton FB, Partagez…
Faux aussi. Il n’y avait qu’une note concernant le groupe. J’ai une copie de toutes les notes disparues, et elles font partie du dossier de la plainte reçue par le procureur de la République.
(Mais pourquoi répondre point par point à un tel menteur?)
« Asensio s’intéresse aux écrivains qui « pensent mal » (quel que soit ce que cela puisse vouloir dire, mais ce serait justement l’objet de son étude), ou qui pensent « bien » dans un mauvais environnement, ou qui écrivent bien mais « agissent mal », etc. »
Ah ah ah ah ah ! Mon Dieu, mais c’est à mourir de rire !
Didier Goux ? Il est devenu un ami, parce que, entre personnes normales, les pires querelles, les plus drôles des invectives (des deux côtés, je précise), se règlent autour d’un verre !
Ne venez donc pas le citer ou alors, en expliquant ainsi les origines de notre querelle, comme d’ailleurs votre conseil l’a fait, vous admettez de facto le caractère éminemment littéraire de toutes les procédures que vous m’avez intentées.
Je ne vous autorise à rien, ou alors, je suppose que vous m’autoriserez à reproduire telles de vos déclarations ?
Régniez : affirmer que j’ai du sang intellectuel sur les mains, parler (vous venez de le refaire, comme quoi, chassez le naturel…) de vos grands-parents résistants, c’est faire, comme toujours à votre façon, de moi un collabo, ou pire.
La réponse que je fis à pareille insinuation, partagée par nombre de votre millier de contacts (ainsi, nul besoin d’évoquer un quelconque espionnage de votre profil), est bien amène, quand je relis ce que vous avez oser insinuer, non seulement sur moi mais sur mes grands-parents.
Vos propres amis (qui ne le sont plus) se déclarèrent outrés par vos dires, alors même, comme il se doit, que vous n’aviez même pas lu notre entretien, consacré à des questions littéraires où, comme l’a affirmé je ne sais plus qui, vos textes sont d’une nullité aussi profonde que comique !
Du reste, si vous n’êtes pqs cintent contre la décision rendue, ayez le courage et la cohérence de vous pourvoire en Cassation. Si non : taisez-vous.
J’ai déjà tout dit, répété, argumenté (j’attends du reste toujours les réponses à nombre de points que j’ai soulevés ; peine perdue…) et poursuivre nos petits échanges serait une seule chose : se moquer de notre hôte.
Maintenant, cela suffit.
Vrai, pour une fois, je suis allé trop vite. Une note sur le groupe, les autres évoquant la si lamentable lectrice que vous êtes.
Much ado about nothing, en effet.
Et du reste, puisque votre conseil avait réussi à supprimer quatre de mes notes, dont une qui n’évoquait que le petit milieux de péteurs dans des draps de soie des camusiens, justice était faite, non ?
Faites très attention aux termes que vous employez, Scigala, très attention.
1°- la mention de mes grands-parents résistants était un clin d’oeil au commentaire de François Monti, à l’époque, sur le mur d’Eric Bonnargent (F.M. parlait de ses grands-parents communistes)
2°-la citation de Lautréamont, était un double clin d’oeil, car elle se trouve en haut d’un trac, écrit par Eluard, quand Aragon rejoint le P.C. ; et qu’ils se fâchent à ce moment-là. Et si quelqu’un aurait dû être touché par cette citation de Lautréamont, c’est Eric Bonnargent à l’époque, pas vous, mais comme vous prenez tout pour vous…
3°- si je parle de mes grands-parents ce n’est pas en lien, avec les vôtres, bien sûr que non ! Je ne comprends même pas comment vous pouvez penser une telle chose ! si je dis qu’ils étaient résistants, c’est comme je l’ai dit en 1°-, pas pour dire que les vôtres furent collabo !!! Vraiment, j’en reste pantois…
4°-volée ou pas volée, cela me semble inadmissible d’utiliser, comme pièce à conviction ce genre de document : il y en avait d’autres.
Quant à mes textes nuls, votre avis m’importe peu (pas)… et je n’ai pas envie de parler littérature avec vous. Et vous non plus, je pense.
« C’est reparti, alors que j’avais pourtant bien demandé qu’on me foute la paix jusqu’au prochain épisode ! »
Bien d’accord avec vous, et je ne demandais que cela — je vous avais laissé le dernier mot —, mais vos amis et le Troll P‑E n’en ont pas tenu compte et ont repris les offensives. Plaignez-vous à eux ou plaignez-vous d’eux, au lieu de vous plaindre de moi.
« Pierre Seintisse : ce pseudonyme s’est contenté d’échanger quelques messages avec vous, sans vous insulter »
Je n’ai pas parlé d’insultes.
« Je suis prêt à retirer ma note, et même à m’engager à ne plus faire mention d’eux, mais, ma foi, je doute qu’ils soient prêts à faire le moindre geste » :
J’ai attendu un geste de vous depuis le courriel que Maître Gitton vous a envoyé en juillet 2009, courriel dont je ne peux pas croire que vous ne l’ayez pas reçu (pour les raisons que je vous ai dites plus haut).
A cette époque, j’étais persuadé que vous entreriez en négociation et que vous ne m’obligeriez pas à aller en justice.
Si vraiment vous ne mentez pas (mais comment le savoir, vu le nombre d’affirmations inexactes que vous vous permettez par ailleurs) et que vous n’avez pas vu ce courriel, alors il y a là l’atroce petit fait du destin qui forme ce que Cocteau a nommé « la machine infernale ».
Quand vos posts délictueux ont été supprimés — et là, vous saviez sans aucun doute que c’était en raison de ma plainte, comme vous l’avait appris un autre courriel de Me Gitton —, je n’ai pas compris pourquoi, au lieu d’utiliser « Pierre Seintisse », vous n’êtes pas intervenu auprès de mon avocat, via votre conseil juridique, pour proposer une solution à l’amiable qui m’aurait conduit à retirer ma plainte (par exemple en échange de votre confirmation que vous acceptiez le retrait de vos billets, car sans cette confirmation il m’était impossible de retirer ma plainte).
Ce n’était pas à moi de vous approcher, c’était à vous de le faire, et j’ai toujours espéré que vous le feriez tant qu’il en était encore temps.
C’est pourquoi j’ai d’ailleurs observé publiquement, jusqu’à la dernière limite, un silence absolu à votre sujet.
Mais vos injures de 2010 m’ont persuadé que vous n’arrêteriez jamais le harcèlement.
(Et ici même, d’ailleurs, pourquoi répondre à Emmanuel Regniez que ses textes sont nuls ? Pourquoi traiter Mme Scigala de « lamentable lectrice » ? En quoi ces agressions gratuite sont-elles pertinentes pour ce dont nous parlons et peuvent-elles témoigner de votre volonté d’apaisement?)
Après la plainte pour injure et diffamation, nous avons toujours été prêts à faire un geste pourvu que vous en fassiez vraiment un (je vise par là, en particulier, des excuses de votre part) — au lieu de quoi nous avons eu droit à votre « On Air ».
C’était à vous de faire une offre, pas à nous !
Au lieu de poster votre « On Air », il suffisait de retirer vos injures et de les regretter publiquement, et nous pouvions retirer notre plainte !
(A propos, je n’irai pas en Cassation parce que j’ai découvert tout récemment que vos injures n’étaient plus en ligne : cela me suffit.)
Nous avons toujours été ouverts. Mais au point où nous en sont venues les choses, avec leur complexité juridique, non seulement tout doit passer par les avocats, comme vous le savez très bien, mais il y a des arrangements qui ne sont plus possibles comme ils l’étaient encore en 2010.
En tout cas, si vous avez vraiment des propositions sérieuses à nous faire, faites-les nous, non « en privé » (cela n’a aucun sens), mais à notre avocat par la voie de votre avocat. Qui sait ?
Jean-Yves Pranchère : je puis vous assurer, sur ce que j’ai de plus sacré, que je n’ai jamais reçu le moindre courriel de la part de votre conseil.
C’est mon hébergeur qui l’a reçu, ne m’en a pas informé directement ( je l’ai été, indirectement, par un de ses employés, qui du reste ne m’a rien transmis du tout !) qui, je vous le rappelle, a été convoqué. Pourquoi ? Mais pardi, parce qu’il ne voulait rien supprimer sur mon blog ! D’où ma colère lorsque, sans préavis, quatre de mes notes ont été supprimées sur injonction judiciaire !
Voilà bien la preuve que j’ai été le dernier informé !
D’où ma rage contre vous (générique) puisque j’ai estimé que quatre de mes notes avaient été supprimées sans raisons valables.
Une machine infernale, en effet.
Du coup, la rubrique On Air était mon unique moyen de défense : consigner par le menu chaque détail.
Mes injures ?
Je vais être bien franc avec vous : je n’ai rien contre vous, tellement rien, même, que je vous ai proposé de participer à la version livre des Infréquentables (vous étiez chargé d’un portrait sur Maurras).
Regniez : j’ai découvert son existence lorsqu’il m’a insulté, n’ayant avec lui pas échangé (en privé) un mot plus haut que l’autre.
Reste Scigala : je puis admettre bien des choses, notamment des mots trop durs, à condition qu’elle reconnaisse, de son côté, ses torts, et ils sont nombreux.
Rey : celui-là n’est qu’une pièce rapportée. L’existence de vos procédures n’est qu’une manière pour lui d’assouvir ses petites vengances personnelles. Il n’existe pas à mes yeux et n’existera jamais.
Comme vous, je m’interroge.
Parlez-en à votre conseil, moi au mien même si je doute comme vous que, à présent que les choses ne dépendent plus de nous, nous puissons faire marche arrière.
Mais la moindre equisse de discussion sera quand même meilleure que ces absurdités qui sont ridicules, délétères pour tous et qui, personnellement, me ruinent.
Je crois savoir que votre avocat ne bosse pas pour vos beaux yeux.
Je fais ces remarques publiquement, sachant que les uns et les autres avons tour à tour perdu et gagné quelques batailles judiciaires, sans attendre, de grâce, une réponse insultante de la part (au hasard)d’une Scigala.
Avez-vous l’adresse d’un bon conciliateur web ? L’échange sur un site neutre peut-il après le vidage de quelques vieux sacs de méchancetés désamorcer les haines ? Ou bien faut-il croire à la trêve des confiseurs ?
Il y a ceux à qui non pardonnons et ceux à qui nous ne pardonnons pas. Ceux à qui nous ne pardonnons pas sont nos amis. (carnets 30–44)
Juan Asensio, je souhaite très sincèrement que vous compreniez un jour que Pierre Cormary et Valérie Scigala n’ont fait que réagir à vos attaques — qui, même à s’en tenir à votre propre version des faits, étaient à chaque fois disproportionnées par rapport à leur objet. Il n’y a eu de leur part ni « vengeances personnelles » ni « diffamations » : il n’y a eu que leur souci de se défendre contre des emportements qui visaient à les atteindre dans leur honneur. Quant à Emmanuel Régniez, vous l’aviez croisé bien avant le billet que vous lui reprochez : vous l’aviez agressé lors de votre première intervention dans mon groupe Facebook.
Des injures, il y en a bien eu contre moi. A quoi bon ces attaques qui n’ont fait qu’envenimer les choses ? Et votre « On Air » n’était pas votre seule défense possible. Vous pouviez aussi renoncer à la surenchère et approcher mon avocat, comme cela est resté longtemps possible. La balle a toujours été dans votre camp.
Quant au courriel envoyé par Maître Gitton en juillet 2009, je vous confirme qu’il vous a été envoyé : comme je vous l’ai dit, j’en étais aussi destinataire ; je l’ai reçu (je l’ai toujours), et il était bien envoyé à votre adresse électronique ; il n’a pas été retourné avec un message d’erreur. Si, comme vous le dites (et je veux bien vous croire), vous ne l’avez pas vu, c’est qu’il y a eu inattention de votre part — ou un « bug » informatique qui serait l’élément tragique de cette histoire.
En tout cas, il n’y avait alors pas d’autre moyen que de se tourner vers votre hébergeur ; le refus pur et simple qu’il a opposé à nos demandes m’a contraint à la plainte. Pour la suite, n’oubliez pas que vous aviez écrit sur votre site que vous ne répondiez qu’aux avocats : vous ne nous laissiez pas d’autre choix que les procédures judiciaires.
Mais il est inutile que de recommencer indéfiniment les mêmes récits. Chacun, je crois, a exposé plus que suffisamment sa version des faits.
Je m’en tiendrai là.
Je ne peux que répéter la conclusion de ma dernière intervention.
Je regrette que ce début de dialogue n’ait eu lieu que maintenant. S’il doit se poursuivre réellement, ce ne sera de toute façon plus ici.
Je remercie M.Galley pour la façon dont il a accueilli les intervenants. Mais je lui demanderai désormais de ne pas permettre que des Trolls, quel que soit le camp auquel ils prétendent appartenir, viennent rajouter des commentaires insultants ou agressifs. Tous ceux qui sont impliqués dans cette affaire ont droit au repos des fêtes ; ils ont droit aussi de se consacrer à leurs travaux, et ne peuvent pas passer leur vie dans les commentaires de ce billet.
Bonjour tout le monde, ravie de voir qu’en échangeant et en mettant de l’humain là où ça faisait défaut, on finit par fermer une porte et en ouvrir d’autres.. la citation qui dit : « dire que l’homme est un loup pour pour l’homme est une insulte faite aux loups », se verra j’espère démentie et que vous allez enfin trouver un terrain d’entente pour mettre fin à ce procès. Il suffit souvent de peu, un autre regard, une autre écoute de l’autre et quand on comprend les abysses de chacun, on finit par dissiper des malentendus, des incompréhensions, des mots qui ont dépassé la pensée, qui est parfois un territoire occupée par des sentiments contradictoires…alors je vous souhaite à tous de faire honneur à la littérature, car moi qui ne suis que lectrice , je commençais à avoir une image négative du monde des livres…
Jean-Yves Pranchère : n’êtes-vous pas censé connaître, au minimum aussi bien que moi, les processus de l’inflation polémistique ?
Je relis mes interventions sur votre groupe : pas de quoi casser trois pattes à un canard.
Rien de commun avec les mots par lesquels Regniez a affirmé qu’il ne lirait pas notre dialogue.
Scigala : bien sûr que j’admets une certaine exagération, point dépourvue d’humour. Un scoop : le gendarme ayant procédé à l’enquête a beaucoup ri, devant moi, en relisant certains passages de ma prose.
Une précision : VS, au moment même où elle m’a rencontré physiquement, lors d’un raout organisé par Flatters, avait déjà quelques reproches à me faire, qu’elle ne m’a bien évidemment pas faits, et qui ne l’ont pas empêché d’accepter de rédiger un portrait de Camus pour les Infréquentables.
Elle avait alors tout loisir, puisque nous avons échangé pendant la durée de conception de la revue, de me dire ce qu’elle avait à me dire et qui, au passage, ne la concernait en rien.
Pierre-Antoine Rey : je puis reconnaître bien des choses, faire amende honorable sur bien d’autres. Jamais je ne considérerai avoir insulté cet homme, qui ne vit que de polémiques et d’insultes, qui parle de respect de la vie privée et se répand sur mon compte, glose sur le caractère privé de FB et n’hésite pas à reproduire in extenso ses conversations avec plusieurs personnes, trolls ou pas (affaires Alexandra Legrand, avec Irena Adler).
Que mes propos l’aient choqué, je le conçois. Qu’il n’ait pas décidé de porter plainte lui-même mais de se greffer à une procédure existante, c’est là le comportement le plus pitoyable qu’il m’a été donné de voir.
Je l’ai lu, et attentivement, je l’ai attaqué sur ses textes, j’ai une fois pour toutes démonté le mécanisme risible de sa science herméneutique et tout le reste n’est qu’échanges privés.
Je l’ai déjà dit : moi, je n’ai rien publié venant de lui.
Du reste, Jean-Yves Pranchère, vous noterez qu’en aucun cas je ne vous ai demandé de reconnaître ceci ou cela que je pourrais avoir à vous reprocher.
Pour la lettre de votre conseil : jamais je n’ai mis en doute le fait que vous l’ayez envoyée.
D’où ma remarque sur le fait que je ne répondais qu’aux avocats : je suppose que je me serais empressé de répondre au vôtre si j’avais reçu quelque chose de lui.
Plus largement : vous me dites qu’à tout moment j’aurais pu vous faire signe, par l’intermédiaire de mon conseil.
Non, et pour des raisons techniques comme psychologiques, dont une vous a peut-être échappée : l’immense colère consécutive à ma garde à vue, et la négation du fait, par votre avocat en personne (voir son courriel reproduit par Pierre Jourde sur son blog), que j’avais pu connaître la cellule.
Cela ne s’oublie pas, croyez-moi.
Pour les réponses sur le fond, voir le commentaire 18 suite au lien que j’ai donné en novembre, cf supra.
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Maintenant un peu de pédagogie par l’exemple.
>Un scoop : le gendarme ayant procédé à l’enquête a beaucoup ri, devant moi, en relisant certains passages de ma prose.
Puisque vous êtes si charitable et si innocent que vous ne comprenez pas de quoi nous parlons, voici une explication par l’exemple : « le viol psychique », c’est cela : l’humiliation de la victime.
Précisons que vous venez de réussir une humiliation au carré : la première fois lors de la publication du billet, la deuxième fois, en venant de vous féliciter à l’instant du rire obtenu.
Scoop pour scoop : il a également ri devant moi, mais je m’y attendais. Il était gêné de rire, mais il n’a pas pu s’en empêcher, et je savais qu’il rirait avant même d’entrer dans le commissariat. Je vais être précise car nous nageons dans l’allusion puisque les billets ne sont plus disponibles.
Je savais par avance que comme tout homme, il rirait, ou sourirait de façon appréciative, devant une photo de Betty Page ligotée accompagnée d’un commentaire du type « Valérie Scigala rampant demi-nue sur les morceaux de verre devant son dieu Antoine Compagnon ».
Démontage de la technique asensienne : faire rire le lecteur par une photo surprenante, un mot incompréhensible (j’ai remarqué qu’il aimait beaucoup les assonnances en « k »), une métaphore filée ; et par le rire, le désarmer, en faire un complice, le faire entrer en sympathie.
Ensuite, si le lecteur est quelqu’un de « normal », je veux dire dans la norme, ni plus gentil ni plus méchant qu’un autre, il continuera un peu sa lecture, puis effrayé ou fatigué de ce qu’il aura lu, il quittera le billet (il n’aura alors lu à peu près qu’un cinquième de la prose asensienne), un peu honteux d’avoir ri.
(Oui, un peu honteux : l’OPJ qui a ri est aussi celui qui a fait mettre les billets hors ligne.)
Exemple de prose asensienne (aujourd’hui hors ligne (je rappelle que c’est destiné à faire rire : donc ne soyez pas surpris si vous riez)): « sur le bout de nez mutin de Valérie, a poussé comme un champignon disgracieux un fort vilain bubon rempli de toute l’affreuse gêne éprouvée par notre sabine Scigala depuis qu’elle aussi a été ravie de force pour grossir les rangs indéfendablement infréquentables des violeurs Teutons. Apparemment, la belle prise, de haute lutte conquise, a été pourtant renvoyée dans sa tribu de nains brailleurs, où le retour de la vestale a été salué par une levée de gousiens organes » (etc, etc).
But attendu de l’humiliation : faire taire la victime. Qu’elle se cache et qu’elle se taise.
Citation asensienne montrant que ce but est tout à fait conscient : « À mon égard, vous avez, il me semble, un seul comportement à adopter, honnête voire tout simplement logique : la fermer. » (Là encore, billet hors ligne, mais transmis au procureur, comme le précédent. Le dossier est épais.)
Cela aurait pu marcher. Cela a failli marcher.
Ce qui a rendu les choses insupportables, ce n’est pas ce qui était écrit, mais ce qu’Asensio faisait disparaître pendant que lui laissait en ligne ses insultes. Disparu le blog de Goux (mais conservées les insultes contre Goux jusqu’à notre plainte), disparu la discussion sur le forum de la SLRC (mais conservés ses billets contre la SLRC, y compris sur la SLRC), disparu le billet de Pedro Babel défendant Enard (mais conservé le billet contre Mathias Enard), explosé le forum de Vebret, etc, etc.
Alors se taire, Asensio… Ne comptez pas sur moi. Vous vous êtes trompé de victime. Et je suis très heureuse que Pierre Cormary m’ait rejointe : une femme, un gros, quelles cibles faciles, comme il est facile de se moquer d’un gros et d’une femme. Des siècles de soumission pour ma part, et la honte de son physique pour lui, c’était du tout cuit.
Eh bien raté. C’est raté.
J’ai été la cible( et je ne me prétends pas victime) de Cormary sur son blog, en 2007. Deux ou trois de ses sbires se sont cru drôles de me menacer du fouet avec force allusions sadomasochistes. Cormary s’est ensuite vanté de m’avoir ridiculisée dans des courriels privés adressés à Juan et à moi, courriels que j’ai gardés. Je n’en ai pas fait un fromage. Je n’ai pas répondu sur son blog, surtout pas avec des grands mots « des siècles de soumission etc… ». Je lui ai signifié en privé ce que je pensais de son procédé . Cormary, qui se prétend sans vanité, avait été vexé d’une allusion critique à son texte sur l’Ecclésiaste dans mon texte « Le Qohélet, livre illisible » où je ne le citais même pas.
Jamais je ne me suis sentie humiliée de ce procédé, il venait de trop bas pour m’atteindre. Ce que vous appelez « humiliation » c’est en réalité une blessure narcissique. Tout cela, ce ne sont que des mots. Comme l’ont rappelé plusieurs intervenants sur ce fil, Mme de Véhesse ‚(j’adore votre particule) ce qu’a subi Juan, ce qu’il subit, ce ne sont pas des mots : il a subi la cellule, c’est tout de même une autre humiliation qu’une insulte, il subit votre acharnement, votre esprit tatillon et procédurier ( je dis cela pour vous, pas pour les autres plaignants), il subit des conditions de vie extrêmement précaires malgré lesquelles il continue d’écrire, et il risque, comme l’a rappelé Igor Yanka, de tout perdre, y compris la liberté, la possibilité matérielle d’écrire. La pire des blessures narcissiques ne justifie pas un tel châtiment.
Bien vu, bien analysé et bien parlé Elisabeth Bart, je crois que Madame Scigala tout compte fait n’a pas besoin d’un avocat mais d’un psy si je peux me permettre.… comme beaucoup d’entre nous.…si je peux me re permettre .…
VS : oui oui oui, on sait tout cela et je pouurais brûler en Enfer que cette punition ne serait pas assez douce, pour la prétendue amie des jésuites de la revue Etudes que vous vous dites.
En effet, l’OPJ a bien ri, et m’a même précisé que votre esprit de sérieux était ridicule, qui le détournait d’un travail autrement plus important que celui que, par vous, il a dû faire…
Moi, je vois beaucoup de drôlerie dans ce que j’ai écrit, qui jamais ne s’est mêlé de votre vie privée (dont je me contre-tamponne) et qui, ma foi, tendait à provoquer le rire par l’énormité de votre peinture !
Je ne vous ai jamais demandé de goûter ma prose : juste d’être cohérente.
Par exemple, en n’allant pas commenter, comme vous l’avez fait, sur le mur FB de Chartrain qui, à son âge, n’a rien de mieux à faire, ces derniers jours, que de reproduire des extraits entiers des réponses que je donne ici aux uns et aux autres, alors même que deux doigts de jugeotte lui feraient cesser ces petits jeux minables et m’écrire… Et pas d’accusation d’espionnage, hein, Chartrain lui-même s’amuse du fait que je puisse le lire, son mur étant, je le rappelle, public, qu’on soit ou pas dans sa liste de contacts…
Nos avons tous nos petits egos et moi, ma foi, j’ai été profondément choqué que Regniez puisse parler de sang psychologique. Je l’ai dit, je lui ai répondu, je ne vais pas maudire ses descendants jusqu’à la 77e génération, il y a un moment où il faut arrêter de faire l’idiot, à nos âges respectifs.
Du reste, je n’exige rien, ne demande rien : je suis, POUR QUI VEUT, disponible pour une explication, je ne puis faire mieux !
Précisions, encore et encore, je n’ai obligé personne, ni Goux, ni Babel et encore moins Vebret ou le forum des lecteurs du Grand Gersois, à supprimer quoi que ce soit, et vous le savez fort bien, puisque je n’ai pas le pouvoir de supprimer ni même de contraindre à…
Cormary : une fois de plus, preuve est faite que vous ne savez pas lire puisque, assez comiquement d’ailleurs, c’est VOUS qui venez de mentionner que Rey était gros. Oui, et alors ? J’attaque sa façon de penser et de lire que toutes deux je trouve répugnantes, et me contrefiche, là encore, de son physique, que du reste il expose à longueur de notes, sur son blog. C’est lui, dans bien des notes, qui évoque la misère de sa vie de gros. Pas moi.
Un détail : puisque vous aimez, tout comme moi, l’honneur des femmes, je m’étonne de ne vous avoir pas vue lever le petit doigt lorsque votre cher ami a trainé dans la merde Elisabeth Bart.
De la même façon, lorsque vous m’avez VUE, chez Flatters, vous n’avez pipé mot concernant toutes les atrocités dont, selon vous, je m’étais rendu coupable ! Vous avez même, cela m’a toujours fait rire, fixé obstinément, ce soir-là, mes chaussures…! Pour quelqu’un qui, récemment, je ne sais plus où, prétendait que je n’osais pas croiser votre regard durant tel récent rdv judiciaire, c’est drôle, non ?
Vous avez l’indignation plus que sélective et tout le monde a bien compris que, déchiré par une horde de ménades, vous viendriez encore cracher sur ma dépouille.
M’est avis que votre charité, votre capacité de dialoguer sans hurler mais en exposant des arguments se posent là, preuve supplémentaire une fois de plus exposée.
Je ne puis donc que me répéter : je veux bien reconnaître beaucoup de mes torts, mais certainement pas être l’amusement préféré et hystérique de votre délire judiciaire ou plutôt, pénaliste, qui s’enrobe derrière le paravent du droit.
Car au fond, c’est définitivement muet que vous me voulez.
Aïe : lorsque vous m’avez vu bien sûr…
Messieurs et Madame les plaignants, au vu de tout ce que j’ai pu lire concernant l’objet de vos plaintes et la cause de ce procès, et en tant que personne extérieure à toutes vos querelles littéraires et autres, je ne peux que vous avouer que : dommage que Julien Courbet ne fasse plus son émission à la télé vous y auriez eu votre place (vous savez ces gens qui se querellent en se proférant des insultes à tout va et qui se font des coups bas pour se venger du voisin qui a dit que, alors que l’autre lui a répondu que, etc, et tout cela pour une histoire de barrière qui empiète sur le jardin et les plates bandes de l’un. L’affaire finissant au tribunal, avec des avocats, des documents et enregistrements d’échanges, insultes et diffamations, dont l’origine est… la fameuse barrière). Car voyez vous là c’est du même niveau, même si chacun d’entre vous pense évoluer dans une sphère hautement plus élevée.
Il m’est arrivée de regarder cette émission en me disant mon Dieu mais c’est pas possible ça existe ce genre d’histoires et de personnes et bien oui et à en lire vos missives et à en voir vos règlement de compte (à Ok Corral), ça existe et dans tous les milieux…Remarquez c’est rassurant , il n’y a donc pas que les pauvres gens qui seraient bête ! avec tout le respect que j’ai pour les pauvres gens que je préfère nettement aux « intellectuels », certains ont plus de bons sens que vous.
En ce qui concerne la question du comportement de J.A , oui, il peut être ce que vous dites, moi même suite à des comms laissé sur FB , sur un de ses entretiens, ça était ma fête et la fiesta a duré quelque temps, j’ai tout entendu. Par contre j’ai pas eu droit à une caricature avec photo à l’appui, mince, dommage, j’aurai encore plus rie. De mon côté, je lui ai répondu tranquillement, évidemment pas question de se laisser rabaisser sans rien dire, mais je dois avouer que la joute verbale de J.A m’a beaucoup fait rire et je me suis dit tiens « il est marrant celui là ». Il est peut être ce que vous dites, disais je, mais il est aussi autre.
Son sens de l’insulte est sure et son sens de l’humour certain ! Donc c’est avec beaucoup de distance que j’ai pris tout ceci et puis moi je dis, Asensio attention génie et talent, je sais je ne pèse pas mes mots, mais ce que je lis sur Stalker, je ne l’ai jamais lu ailleurs, même si j’ouvre le dico à toutes les phrases et que je m’y reprends à plusieurs fois pour saisir parfois, ce qu’il veut dire. Je ne suis pas toujours d’accord avec lui, et je vous accorde qu’il a un style et parfois des phrasés particulier, et alors, quand même, putain de critiques que celles de J.A, ça a du sens.
Pour en revenir à l’attitude de J.A, cela ne m’a même pas effleuré l’esprit de lui faire un procès pour insultes et diffamation, et oui quand même, ma réputation était en jeu à l’époque sur FB :-), il semblerait que je ne sois pas procédurière et que je sache assez ce que je vaux pour ne pas m’offusquer de l’image qu’un tiers puisse avoir de moi. Vraiment ce procès contre lui, réfléchissez, ne pensez vous pas que dans ce milieu dans lequel vous exprimez votre travail et vos opinions, il y a un jeu auquel vous participez tous…
Chère Palma, bien que je ne vous assimile absolument pas à un troll, je ne puis que partager l’avis de M. Pranchère : nos échanges sont suffisamment complexes (en ce sens qu’ils charrient beaucoup d’éléments que d’autres que les acteurs ne sont pas censés connaître) et tendus, vous l’aurez remarqué, pour que, seuls, nous le poursuivions ou tentions, du moins, de le faire. Merci.
Après avoir regardé dans le dico ce qu’était un troll ( ça ne fait pas partie de mon langage courant), j’approuve. Mais n’exposez pas vos avis et comm en public, sourire…et je me retire.
Encore faut il savoir dans quel dictionnaire regarder. Car le petit monde de l’internet a ses spécificités. Un faux-nez, une participation sous IP , sont des spécialités Wikipédia où des règles sont posées et les administrateurs se battent pour les faire respecter à coup de suppressions, et de proscriptions, c’est donc là et non dans le dictionnaire du web ni dans celui de l’Académie que se trouve la description adaptée. Il faut donc bien qu’à un moment si une règle de bons usages ne ressort pas spontanément, la justice l’impose.
Sur le même sujet, et en me retirant aussi car je ne voudrais pas être qualifié de troll https://web.archive.org/web/20171103133600/http://www.uzine.net:80/article1032.html
C’est un début, et je rappelle que j’ai plusieurs fois indiqué que j’étais disponible en privé et que j’étais gêné de déranger notre hôte qui ne s’attendait sans doute pas à autant de longs commentaires.
Comme M. Pranchère l’a résumé dans son commentaire du 27 décembre 2011, 12 h 37, il est temps de clore le débat, chacun ayant eu le temps de dire son fait et de répondre aux commentaires des autres. Je vous remercie pour vos visites et pour vos commentaires, et vous laisse en vous souhaitant une bonne année 2012.