
Une journée d’hiver à Paris. Le ciel est gris et il pleut sur l’île de la Cité. Un homme se tient debout devant Notre-Dame et essaie de déchiffrer ses histoires en pierre. Quand Michael s’embarque, en simple touriste, à la découverte de Notre-Dame, il n’a aucune idée de ce qu’il va découvrir dans le passé d’une femme, rencontrée devant le maître-autel de la cathédrale.
Un récit d’amour, sur les traces d’un couple brisé par la mort, et où le sang se mêle aux liquides de la jouissance. Où tout se révèle capable de ressusciter les spectres d’anciens amours. Et où il n’y a que la chair serrée entre les bras des amants qui puisse conjurer la douleur du passé et la hantise de l’avenir.
Tout commence et tout se termine par le ciel au-dessus de Paris, éternellement couvert, qui cerne la ville de partout, et empêche quiconque d’échapper à son sort. Pendant qu’une lumière, minuscule au fond de l’énorme cathédrale, continue pourtant à briller.
Voici la lettre qui accompagne mon manuscrit. Je vous la donne telle quelle, sans rien ajouter sauf ces quelques mots pour expliquer. Cela vous tenterait-il ?
Commentaires
2 réponses à “Histoire de manuscrit”
le début oui, le milieu un peu moins, la fin oui !
le « Et où il n’y a que » me semble trop restrictif, donne l’impression que le livre se résume à ça et c’est tout. Et alors, à quoi bon le lire ? Surtout qu’il suit le « où tout révèle » qui lui fait se demander ce qu’est ce « tout » !
bises
et bon envoi !
Merci pour ton commentaire, et désolé pour le retard, mais comme le 1 novembre est férié en Allemagne, je me suis permis de passer ce long weekend « hors ligne » la plupart du temps ;-)
J’ai écrit cette « présentation » d’un seul trait, après avoir rejeté un tas de brouillons. C’est un procédé récurrent de mon écriture. Il me faut beaucoup de tentatives, pour rassembler mes forces, pour voir et apprécier un peu les résultats d’une « ficelle tirée » par-ci, d’une autre par-là, avant d’y aller en toute vitesse, une fois la bonne veine trouvée. Cela n’exclut pas du tout la possibilité de me gourer, d’ailleurs.
Pour rester à l’exemple en question, il me semble que c’est justement l’opposition entre le « il n’y a que », évidemment très réducteur, et le « où tout », ouverture au maximum, qui donne la mesure du morceau, et qui crée l’espace où peuvent évoluer les personnages.
Je viens de me rendre compte que tes remarques me font beaucoup réfléchir sur une création en grande partie inconsciente. Et je découvre des choses qui sont en moi et que j’ai fait passer dans le texte, mais dont je ne me suis pas rendu compte. C’est extra… Au fait, est-ce que tu as lu le texte en entier ? Le roman, je veux dire, pas la lettre qui l’accompagne. J’aimerais savoir ce que tu en penses.