His­toire de manuscrit

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Le manuscrit du texte appelé à devenir, des années plus tard, « Les Aventures intimes de Nathalie ».
Le manus­crit du texte appe­lé à deve­nir, des années plus tard, « Les Aven­tures intimes de Nathalie ».

Une jour­née d’hi­ver à Paris. Le ciel est gris et il pleut sur l’île de la Cité. Un homme se tient debout devant Notre-Dame et essaie de déchif­frer ses his­toires en pierre. Quand Michael s’embarque, en simple tou­riste, à la décou­verte de Notre-Dame, il n’a aucune idée de ce qu’il va décou­vrir dans le pas­sé d’une femme, ren­con­trée devant le maître-autel de la cathédrale.

Un récit d’a­mour, sur les traces d’un couple bri­sé par la mort, et où le sang se mêle aux liquides de la jouis­sance. Où tout se révèle capable de res­sus­ci­ter les spectres d’an­ciens amours. Et où il n’y a que la chair ser­rée entre les bras des amants qui puisse conju­rer la dou­leur du pas­sé et la han­tise de l’avenir.

Tout com­mence et tout se ter­mine par le ciel au-des­sus de Paris, éter­nel­le­ment cou­vert, qui cerne la ville de par­tout, et empêche qui­conque d’é­chap­per à son sort. Pen­dant qu’une lumière, minus­cule au fond de l’é­norme cathé­drale, conti­nue pour­tant à briller.

Voi­ci la lettre qui accom­pagne mon manus­crit. Je vous la donne telle quelle, sans rien ajou­ter sauf ces quelques mots pour expli­quer. Cela vous tenterait-il ?

La Sirène de Montpeller

Commentaires

2 réponses à “His­toire de manuscrit”

  1. le début oui, le milieu un peu moins, la fin oui !

    le « Et où il n’y a que » me semble trop res­tric­tif, donne l’im­pres­sion que le livre se résume à ça et c’est tout. Et alors, à quoi bon le lire ? Sur­tout qu’il suit le « où tout révèle » qui lui fait se deman­der ce qu’est ce « tout » !

    bises
    et bon envoi !

  2. Mer­ci pour ton com­men­taire, et déso­lé pour le retard, mais comme le 1 novembre est férié en Alle­magne, je me suis per­mis de pas­ser ce long wee­kend « hors ligne » la plu­part du temps ;-)

    J’ai écrit cette « pré­sen­ta­tion » d’un seul trait, après avoir reje­té un tas de brouillons. C’est un pro­cé­dé récur­rent de mon écri­ture. Il me faut beau­coup de ten­ta­tives, pour ras­sem­bler mes forces, pour voir et appré­cier un peu les résul­tats d’une « ficelle tirée » par-ci, d’une autre par-là, avant d’y aller en toute vitesse, une fois la bonne veine trou­vée. Cela n’ex­clut pas du tout la pos­si­bi­li­té de me gou­rer, d’ailleurs.

    Pour res­ter à l’exemple en ques­tion, il me semble que c’est jus­te­ment l’op­po­si­tion entre le « il n’y a que », évi­dem­ment très réduc­teur, et le « où tout », ouver­ture au maxi­mum, qui donne la mesure du mor­ceau, et qui crée l’es­pace où peuvent évo­luer les personnages.

    Je viens de me rendre compte que tes remarques me font beau­coup réflé­chir sur une créa­tion en grande par­tie incons­ciente. Et je découvre des choses qui sont en moi et que j’ai fait pas­ser dans le texte, mais dont je ne me suis pas ren­du compte. C’est extra… Au fait, est-ce que tu as lu le texte en entier ? Le roman, je veux dire, pas la lettre qui l’ac­com­pagne. J’ai­me­rais savoir ce que tu en penses.