Je sais, la Bauge est passée aux couleurs de l’été … Mais là, impossible de résister ! Il a tout simplement fallu vous mettre ce dessin de Fragonard, Vénus et Éros. Je l’ai découvert (et admiré) à l’occasion d’une excursion à Cologne où j’ai visité la mini exposition consacrée à Johann-Anton de Peters, un peintre natif de Cologne, qui a passé près d’un demi siècle à Paris, où il a pu côtoyer les plus grands représentants de l’art de l’Ancien Régime. Je suis tombé amoureux de trois dessins charmants dont je ne voudrais pas priver mes lecteurs. Il s’agit d’une Nue allongée, de Peters, de la Belle Cuisinière, de Fragonard, et de Vénus et Éros, de Boucher.
Il est malheureusement difficile de prendre une photo d’un dessin, surtout quand celui-ci s’abrite derrière du verre. Il y a pratiquement toujours des reflets d’autres cadres, de personnes, voire de votre serviteur en train de prendre la photo en question. J’ai donc passé un certain temps à les rendre présentables grâce au logiciel extraordinaire qu’est Le Gimp (un chaleureux merci à ses contributeurs !). Je vous laisse juger du résultat de mes efforts. Une chose est pourtant certaine : Mes photos ne peuvent donner qu’un aperçu, une idée de ce qu’est une œuvre d’art. Mais si vous voulez vraiment savoir à quoi peut ressembler un tel dessin, quelle est l’influence qu’elle peut exercer sur votre imagination, rendez-vous au musée le plus proche pour une expérience sans pareil.
Boucher, Vénus et Éros
Jean-Honoré Fragonard (1732 – 1806), La Belle Cuisinière
Johann-Anton de Peters, (1725 – 1795), Nue allongée