On peut bien sûr se demander si le vécu est toujours la meilleure inspiration pour des textes littéraires, et le dicton de l’habitué bien rodé du Café de Flore affirmant sur un ton quelque peu dégoûté (comme s’il venait de marcher dans de l’autobiographique) que les premiers romans sont toujours autobiographiques, avec un sous-entendu que c’est après seulement…
Ceci, malgré la fâcheuse tendance à coller cette étiquette fourre-tout sur le moindre bout de prose un peu long, n’est pas un roman. C’est un dialogue qui s’entame, à cinquante ans de distance, entre Jack Kerouac, le célèbre « pionnier » (c’est la Wikipedia qui le dit) des beatniks, d’un côté, et, de l’autre, le grand voyageur…