Si le Seigneur concède bien encore deux jours plus austraux aux fruits pour les chasser vers la plénitude, c’est le noir qui l’emportera, quand nous serons agressés par une horreur osseuse et que la rosée dégouttera noire des saules dénudés.
L’année finira, comme les fruits que personne ne ramasse, écrasée.
Texte inspiré par :
Rainer Maria Rilke – Jour d’automne
Georg Trakl – L’automne du solitaire