
C’est incroyable quand-même… je me déplace vers l’Est, dans un des (plus si nouveaux que ça) états baltiques, et c’est juste pour découvrir que la France m’a précédé, et de loin.
Mais à regarder la date sur cette plaque commémorative, on commence à réfléchir. Décembre 1812, c’est-à-dire après la déroute de la Grande Armée dans les plaines glaciales de la Russie. On se demande ce que cet homme, amoureux d’une Italie trempée de soleil, a dû vivre pendant ces semaines de désespoir.
La France, elle fait vraiment partie de notre conscience collective, et on ne peut pas parcourir le continent, dans quelque sens que ce soit, sans tomber sur des vestiges qui se rapportent à la Grande Nation.