Vous le savez depuis belle lurette que le Sanglier adore plonger son groin dans les bas-fonds de chez DeviantArt. Le site rassemble quelques beaux souvenirs de ces incessantes expéditions. Et aujourd’hui, j’ai le bonheur de pouvoir présenter à mes lectrices et lecteurs une belle proie comme on n’en croise pas souvent : Une Hotwife !
Mais quèsaco, une Hotwife ? Et ben, c’est selon. Si les uns, se contentant de platement traduire de l’anglais, n’y voient qu’une meuf chaude, voire en chaleur, d’autres vont plus loin et l’identifient comme la contre-partie sine qua non du candauliste, la femme donc qui adore se faire prendre en présence de son compagnon. Mise en scène dont ce dernier, réduit au rôle de spectateur / voyeur, à en croire les récits consacrés à ce personnage omniprésent dans la littérature BDSM, tire un immense plaisir.

Pour mieux comprendre la nature profonde de la belle créature que vous pourrez désormais – au gré des algorithmes qui régissent le choix du motif à afficher – voir se vautrer au-dessus de mes articles, voici un petit extrait de ce qu’en dit Andrea, le père spirituel de cette beauté si terriblement attrayante :
« Chi è la Hotwife ? […] È una moglie attraente, giocherellona, disinibita e spesso anche infedele. Il sesso le piace molto. […] Il suo nome è Ludovica e ha un marito che la ama e che non disprezza la sua continua voglia di giocare. […] Non so dove mi porterà questo personaggio, so solo che mi ci sono molto affezionato, e disegnare la Hotwife è uno dei miei piccoli piaceri giornalieri che mi concedo.« 1
Je pense que vous l’aurez compris. La Ludovica est une hotwife des plus classiques, qui adore se laisser séduire et qui ne dédaigne pas mener son mari par le bout de sa queue, voire partager ses expériences avec lui. Et suivre ses aventures à travers ses apparitions dans la galerie Deviant d’Andrea, c’est un pur plaisir. Rendu plus piquant encore en imaginant des histoires au départ de ces fragments très ciblés qu’on aimerait voir un jour s’étoffer sous forme de BD.
La genèse d’une Hotwife
Il est toujours amusant de prendre en compte la dimension historique du travail d’un artiste. Parce que, après tout, il est rare de voir une créature naître à la perfection, sans qu’il soit nécessaire de changer quoi que ce soit. Tout le monde ne sort pas de son coquillage comme la Vénus de Botticelli, loin s’en faut.
DeviantArt présente l’avantage de pouvoir suivre le développement artistique, parfois à travers des années et des décennies. Et dans le cas d’Andrea, il est possible de remonter aux sources de la Hotwife, de la voir naître, d’une certaine façon, à travers différentes métamorphoses. Et voici le résultat, présenté sous forme de mosaïque afin de mieux cerner le développement du personnage.

La première image (en haut à gauche) date du mois de décembre 2020, et le modèle est encore assez loin du résultat final, sauf évidemment la luxuriante chevelure qu’elle partage avec la Hotwife, tandis que sa poitrine est bien plus opulente que celle de Ludovica2, et les muscles de son ventre bien moins saillants. C’est au cour des mois et des années que les attributs se précisent avant de donner la femme en chaleur dont nous sommes tous secrètement amoureux. Autre détail intéressant : L’avant-dernière image de la série (mai 2023) porte le titre Tribute to my sexy wife et c’est dans la dernière, créée trois mois plus tard en août 2023 que le personnage est identifié à la Hotwife : « Hotwife’s Summer ».
J’ai fait ces quelques recherches sur la base de ce qui a été rendu public par Andrea dans ses galeries sur DeviantArt, et il est clair que tout cela n’est qu’approximatif, ne prenant pas en compte, par exemple, la durée du processus créatif. Je pense pourtant que le nombre de dessins présentés ici peut donner une assez belle idée à propos de la genèse de la Hotwife. Pour ne rien dire à propos du plaisir de contempler une aussi belle créature qui, visiblement, adore exposer ses charmes.
Et aujourd’hui, je suis heureux – et pas peu fier – de pouvoir accueillir la belle Ludovica dans mon sombre repaire. Qu’elle illumine grâce au soleil de son Italie natale et dans lequel elle fait rayonner la chaleur qui moule son corps comme cette robe de lumière chère aux naturistes. Que la Hotwife, à en juger d’après ses fréquentations estivales, semble fréquenter avec une certaine assiduité. Un énorme « Merci ! » à Andrea Santojanni aka SantAndrea de m’avoir offert une beauté aussi lumineuse !

Avant de vous quitter, un autre petit détail dont je viens seulement de me rendre compte : Avez-vous remarqué l’énorme alliance fièrement brandie par la Hotwife ? Regardez d’un peu plus près les images rassemblées dans cet article. Ne s’étonne-t-on pas de la voir occuper précisément le centre de l’image Un cadeau pour la Hotwife (cf. ci-dessus) ? Une savante mise en scène du candaulisme et le début d’une belle histoire à l’érotisme juteux et pervers qui est celui de cette femme exceptionnelle. Qui mérite comme peu d’autres d’être enfin entrée dans la Bauge.
Voici, en guise de conclusion, les titres des images rassemblées dans la mosaïque ci-dessus :
- Gone Hollywood, publié le 19 décembre 2020
- Another day in paradise, publié le 13 janvier 2021
- Evil. Spooky Landscape, publié le 4 mars 2021
- Nudity Prohibited, publié le 14 avril 2021
- Oasi Naturista di Capocotta, publié le 5 juin 2021
- Portrait of a lady on fire, publié le 4 août 2021
- Bee’s attack, publié le 8 août 2022
- Hot girlfriend, publié le 5 octobre 2022
- The first of the class, publié le 7 octobre 2022
- Landscape of Life, publié le 13 décembre 2022
- Tribute to my sexy wife, publié le 7 mai 2023
- Hotwife’s Summer, publié le 17 août 2023
- Andrea Santojanni, La Hotwife… ; « Qui est la Hotwife ? […] C’est une épouse séduisante, joueuse, décomplexée et souvent infidèle. Elle aime beaucoup le sexe. […] Elle s’appelle Ludovica et elle a un mari qui l’aime et qui ne méprise pas son envie constante de jouer. […] Je ne sais pas où ce personnage va me mener, je sais juste que je l’aime beaucoup, et dessiner la Hotwife est un de mes petits plaisirs quotidiens que je m’autorise. » ↩︎
- Remarque : La taille de sa poitrine change au fur et à mesure des inspirations – ou des obsessions ? – de l’artiste. Il suffit de contempler la Hotwife’s secretary outfit pour s’en rendre compte. ↩︎