La France qui bouge – impres­sions d’un mini-Festival

En amont du petit fes­ti­val « La France qui bouge », il y a eu des ren­contres, dues au hasard, dans le cadre du mara­thon lit­té­raire des 24 heures d’é­cri­ture, en mai 2011. Ensuite, échange des coor­don­nées pour se repé­rer dans la vas­ti­té du réseau qui se tisse à l’é­chelle mon­diale. On s’y croise, on dis­cute, on se poke, on se découvre des inté­rêts com­muns. Fina­le­ment, naissent de véri­tables ami­tiés lit­té­raires qui per­mettent d’ap­pré­cier le tra­vail des autres, de se remettre en ques­tion, de décou­vrir des approches diver­gentes, de s’en­ri­chir mutuel­le­ment. Et qui donnent envie de par­ler de ces expériences-là.

Puis, c’est en par­lant aux bonnes per­sonnes qu’un pro­jet se concré­tise, celui d’in­vi­ter de jeunes auteurs et de leur don­ner l’oc­ca­sion de mon­ter sur scène, de pré­sen­ter leurs textes, de per­mettre au public d’outre-Rhin de décou­vrir une lit­té­ra­ture qui n’est pas encore entrée dans les manuels. Et voi­là qu’est né le mini-fes­ti­val qui a réuni, sous le titre « La France qui bouge », quatre auteurs fran­co­phones et cinq musi­ciens à l’Ins­ti­tut fran­çais de Cologne, du 23 au 24 janvier.

Voi­ci un pre­mier bilan : Une qua­ran­taine de per­sonnes assez curieuses pour vou­loir décou­vrir quatre auteurs encore incon­nus, un ate­lier d’é­cri­ture qui a per­mis à seize lycéennes de s’ex­pri­mer en fran­çais, et à trois d’entre elles de mon­ter sur scène pour pré­sen­ter leurs textes, une heure de musique clas­sique, et quatre spectacles :

À lire :
Les 24 heures d'écriture - la vidéo

Et voi­ci quelques impres­sions de ces deux jours d’a­mi­tié et d’é­changes littéraires

Le pre­mier jour de « La France qui bouge »

Sylvain Souklaye arrive à Cologne pour participer au festival "La France qui bouge"
L’ar­ri­vée à Cologne : Syl­vain Souk­laye devant la gare centrale.
impression de l'atelier d'écriture
L’a­te­lier d’é­cri­ture – 16 lycéennes, 2 ani­ma­teurs, un sujet : « Raconte-moi ma jeunesse »
L'attente avant le spectacle
Der­nière ligne droite avant spec­tacle – tout le monde se pré­pare et se recueille (de gauche à droite : Gaëlle Todes­chi­ni, Aurore Jacob, Vincent Ber­nard, Syl­vain Souklaye)
discussion entre Sylvain et Vincent
Une dis­cus­sion ani­mée entre Syl­vain Souk­laye (à gauche) et Vincent Bernard
Nina Chataignier, une dernière répétition
Pen­dant que Nina Cha­tai­gnier pré­pare la « mise en espace » du texte d’Au­rore, « Jeux de piste », …
Aurore Jacob recueillie avant le spectacle
… celle-ci pro­fite de quelques minutes de repos pour se recueillir.
musique baroque
En pre­mière par­tie, de la musique baroque inter­pré­tée par Mari­sa Ara­mayo (vio­lon), Doro­thée Hol­ter­man (flûte à bec) et Harald Hoe­ren (cla­ve­cin)
Aurore Jacob, effacée par son propre texte
Aurore Jacob ou – quand l’au­teur s’ef­face der­rière son texte …
Thomas Galley avant la lecture
« Est-ce vrai­ment moi qu’at­tendent tous ces gens-là ? » – Tho­mas Gal­ley vient de mon­ter sur la scène avec, sous le bras, l’A­ven­ture de Nathalie.

 Le deuxième jour

La rencontre des époques
La ren­contre des époques : l’I­pad de Syl­vain Souk­laye et le pia­no de l’Institut
Les musiciens se préparent
Kazue Suzu­ki et Tho­mas Rader­ma­cher en train de pré­pa­rer la pre­mière par­tie du spec­tacle. Au pro­gramme : Bizet, Mas­se­net, Fauré.
Lectures des textes de l'atelier d'écriture
« Raconte-moi ma jeu­nesse » – Gaëlle Todes­chi­ni et trois par­ti­ci­pantes pré­sentent les textes de l’a­te­lier et celui de Vincent Bernard.
Sylvain Souklaye - Le désassembleur de puzzle
Syl­vain Souk­laye ou : La soli­tude du désas­sem­bleur de puzzle

Mer­ci

Un grand mer­ci aux per­sonnes qui ont ren­du ce fes­ti­val pos­sible, par leur cou­rage et leur engagement :

Herwig Nowak, l'esprit recteur de "La France qui bouge"
… à Her­wig Nowak, vice-pré­sident de l’As­so­cia­tion des Amis de l’Ins­ti­tut, pour son cou­rage, son ouver­ture d’es­prit et son tra­vail infatigable
Marisa Aramayo, management culturel du festival "La France qui bouge"
… à Mari­sa Ara­mayo, pour le mana­ge­ment cultu­rel et la mise en relation

… et à toutes celles et à tous ceux qui ont ren­du ce fes­ti­val pos­sible en accueillant les auteurs chez eux, en ali­men­tant une ving­taine de per­sonnes affa­mées, en pré­pa­rant des dépliants, en acti­vant leurs réseaux de contacts et en domp­tant l’é­qui­pe­ment tech­nique par­fois un peu revêche. Et tout par­ti­cu­liè­re­ment à Mme Siep­mann, res­pon­sable de la coor­di­na­tion avec les lycées de Cologne, et à Daniel Mal­bert, direc­teur de l’Ins­ti­tut fran­çais de Cologne.

Dessin d'une femme nue debout, vue de profil. Elle tient un gode dans la main droite qu'elle est en train de s'introduire dans le vagin.
Dessin réalisé par Sammk95