
Je sais qu’il est parfois difficile d’arracher les yeux des textes lubriques que j’ai l’habitude de vous présenter. Mais je peux vous assurer qu’un tel effort peut se solder par de très belles surprises. Comme celle qui figure sur le site depuis à peu près une semaine et que je tiens à vous présenter aujourd’hui. Afin qu’elle puisse obtenir l’attention qu’elle mérite. Je vous parle de la jeune femme qui est venue remplacer la Sirène de Montpellier et qui se dandine à côté des articles, position privilégiée d’où elle vous lance des coucous et un clin d’œil des plus malicieux.
Il s’agit d’un dessin que j’ai découvert sur un de mes sites de prédilection – DeviantArt, vous l’aurez compris – et que l’artiste m’a permis d’afficher sur le site. Si le nom de la belle créature me reste inconnu, le dessin, lui, arbore un titre capable de déclencher de beaux fantasmes : Been waiting for you – Je t’ai attendu. Et comme le Sanglier n’exclue personne ni aucune orientation sexuelle, vous pouvez évidemment faire l’accord et rajouter un petit « e » : Je t’ai attendue.
Comme on peut s’y attendre sur un site dédié aux arts érotiques et pornographiques, la jeune femme est représentée dans le plus simple appareil, et il me semble voir dans ses yeux cette étincelle de malice qui laisse comprendre que ce n’est pas pour aller faire des courses qu’elle aura attendu la personne en question. Mais je laisse à vous, chères lectrices, chers lecteurs, le soin d’imaginer des scénarios et de laisser libre cours aux fantasmes que vous êtes venus satisfaire sur ce site à la réputation très peu ambiguë.
La jeune femme appartient à la famille des Toons, des personnages de dessin animé rendus célèbres par les studio Disney. Jessica Rabbit, le paramour de Roger, le lièvre éponyme et protagoniste du dessin animé Qui veut la peau de Roger Rabbit, en est sans doute un des spécimens les plus connus. Et on peut se demander si la belle et séduisante Jessica n’a pas, au moins inconsciemment, inspiré la jeune femme créée par Zerpentynez. Les poses qu’on la voit prendre – par exemple dans l’image illustrant cet article du New York Post – pourraient de toute façon le laisser imaginer. Une parenté qui peut très bien être inconsciente quand on sait à quel point Jessica est entrée dans la culture populaire. Ce qui n’enlève d’ailleurs rien au charme de la belle personne dont il est question dans ces colonnes, bien au contraire.
Quant au dessin lui-même, c’est surtout sa simplicité que j’adore, la simplicité des lignes qui s’allie à une certaine recherche de la composition. Quelques lignes pour capter les courbes des épaules, des seins, des fesses, le tout contre-balancé par des angles aigus – celui formé par la cuisse et le mollet d’une jambe repliée et celui, moins prononcé, formé par la cuisse relevée et le buste -, le tout mis en relief par la position du genou qui dessine carrément un triangle tellement aigu qu’on penserait à une sorte de dard ou d’aiguillon. Quelque chose de très pointu qui forme un beau contraste avec le reste du corps qui est tout en douceur, comme par exemple cette chevelure qu’on imagine soyeuse, la peau satinée ou encore le regard d’un vert chatoyant.
Une belle composition, effectivement, le tout soutenu par le choix de lui appliquer très peu de couleurs – tout en chaleur – rendues plus brillantes par la présence de quelques touches de blancheur qui aident à conduire le regard le long de la silhouette. Une silhouette qui en même temps se dresse et se penche, ce qui en rajoute à la charge érotique de ce portrait. Tout comme cette obscurité qui plane entre les cuisses de la belle jeune femme, laissant persister un mystère qu’on brûle de découvrir, mais qu’on cherche à percer d’un regard impotent et d’autant plus irrité. Le fait que cette zone d’ombre reprend la couleur de la chevelure témoigne d’ailleurs d’un raffinement inouï de la part d’un artiste que je suis fier de pouvoir vous présenter.
Du coup, je vous invite à lui rendre visite dans son repaire sur DeviantArt où il expose quelques dessins – en très petit nombre au moment de la rédaction de l’article que vous êtes en train de lire – qui de par leur innocence apparente invitent à une étude d’autant plus approfondie afin de mieux découvrir le raffinement qui leur est propre.