Il y a de ces textes qui font taire, au bon milieu d’un jour de mai, les oiseaux ; qui font pâlir le vert gras et fertile des prés ensoleillés ; qui suffoquent jusqu’au gazouillement des sources. La Pile du Pont, d’Audrey Betsch, appartient à ceux-là, et on peut très sérieusement se demander si le monde n’a…