Atha­na­sius Kir­cher, Taran­tel­la Napoletana

Athanasius Kircher
Atha­na­sius Kir­cher (1602 – 1680), un des grands éru­dits de l’é­poque baroque.

Pour celles et ceux qui ne connaî­traient pas cette danse de tous les diables, moyen des plus ori­gi­naux pour gué­rir les vic­times d’une mor­sure de taren­tule en les fai­sant dan­ser jusqu’à ce que le poi­son soit éva­cué par la trans­pi­ra­tion, voi­ci un échan­tillon d’un héri­tage folk­lo­rique des plus popu­laires ayant ins­pi­ré un grand nombre de com­po­si­teurs, la Taran­tel­la.

Je vous pré­sente un extrait de l’enregistrement d’un concert de L’Ar­peg­gia­ta, troupe ras­sem­blée autour de Chris­ti­na Plu­har, qui excelle dans l’interprétation de la musique du bas­sin médi­ter­ra­néen en géné­ral et des com­po­si­teurs du baroque ita­lien en par­ti­cu­lier. Le mor­ceau que vous allez entendre s’appelle Taran­tel­la Napo­le­ta­na et nous le devons à Atha­na­sius Kir­cher, grand éru­dit de l’époque baroque qui en a trans­mis plu­sieurs exemples dans son trai­té Magnes sive de arte magne­ti­ca de 1641. Il s’y inter­roge à pro­pos des effets de la mor­sure des taren­tules et de l’antidote pro­po­sé tra­di­tion­nel­le­ment, à savoir de dan­ser la – Taren­telle, dont il rap­porte plu­sieurs mélo­dies à jouer devant les vic­times de ces bes­tioles, in cura eorum qui a Taren­tu­la intoxi­ca­ti sunt. [1]Atha­na­sius Kir­cher, Magnes sive de arte magne­ti­ca, Cologne, 1643, p. 761

Et main­te­nant, dansez :-) !

Athanasius Kircher (1602-1680), Tarantella Napoletana, interprétée par L'Arpeggiata et Tono Hypodorico
Atha­na­sius Kir­cher (1602−1680), Taran­tel­la Napo­le­ta­na, inter­pré­tée par L’Ar­peg­gia­ta et Tono Hypodorico

Réfé­rences

Réfé­rences
1 Atha­na­sius Kir­cher, Magnes sive de arte magne­ti­ca, Cologne, 1643, p. 761